En juillet 1826, utilisant leur cercle répétiteur, les géodésiens relevèrent un tour d’horizon reproduisant la fidèle silhouette exactement positionnée de tous les sommets visibles de la grande chaîne, soit près de 250 kilomètres de montagne. Ainsi fut dessiné le premier panorama de ce que l’œil voit pratiquement depuis le Pic du Midi.

Plus d’un siècle et demi après, à partir de photographies réalisées par le météorologue Joseph Fittère, Émile Vinet rend hommage aux officiers géodésiens et montre le rôle de sentinelle et de plaque tournante qu’a joué (et que joue) le Pic du Midi de Bigorre dans l’élaboration de la connaissance scientifique. Un à un, en suivant la table établie par les militaires, l’auteur repère ainsi les sommets qui, à l’époque, avaient été retenus par les géodésiens, pour effectuer la triangulation qui a servi de base à la cartographie moderne de la France.

Le commentaire de Pyrénées :
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