Maison d'édition implantée, en Béarn, à Pau

Extrait

Canigó Canigou / édition bilingue catalan français

Jacint Verdaguer

ISBN : ISBN 978-2-914709-91-0

256 p. • 14 x 22 cm • broché

Un chef d'oeuvre de la littérature catalane présentée par Pierre Verdaguer.PLUS

Après un séjour au Pic du Canigou, Jacint Verdaguer y Santaló, ecclésiastique qui sera qualifié de Prince des poètes catalans, va se saisir de cette montagne pour en faire un symbole unitaire des deux Catalognes.
Dans ce long poème épique en douze chants, publié en 1886, Jacint Verdaguer raconte une légende pyrénéenne au temps de la Reconquête. Ce poème dédié aux Catalans français est traduit trois ans plus tard par Joseph Torla de Bordas.
C’est cette édition bilingue (texte français et texte catalan en regard) que nous proposons aujourd’hui, mis en lumière préalablement par Pierre Verdaguer, un des éminents spécialistes actuels français de la littérature catalane et, en particulier, de Verdaguer, qui en est le chantre.

25,00 €

À propos de l'auteur

auteur



"Jacint Verdaguer est né à Folgueroles, près de Vic, en 1845. Ses parents étaient paysans ; il entra au séminaire de Vic et payait ses études en faisant le métier de précepteur dans une ferme. Il était ordonné prêtre en 1870. Dès 1865 il participa aux Jocs Florals de Barcelone, y fut distingué et il commença à publier des textes. Il rencontra alors Frédéric Mistral. En 1875, alors qu’il était aumônier de la Compagnie Transatlantique, il écrivit l’épopée L’Atlàntida (L’Atlantide) qui fut couronnée aux Jeux Floraux de 1877 et publiée la même année. Il devint aumônier du marquis de Comillas et le resta jusqu’en 1893. Il était bien vu de ses supérieurs hiérarchiques et participait a la vie littéraire du pays. De cette époque datent l’Oda a Barcelona et l’épopée Canigó. Pour cette dernière il fit plusieurs séjours en Roussillon et y connut ses écrivains, sur lesquels il fit une grande impression. Canigó fut dédié « aux Catalans de France », et le Perpignanais Justin Pepratx traduisit L’Atlàntida en français. Vers 1889 il fréquenta des croyants exaltés qui pratiquaient le spiritisme. Cela le fâcha avec le marquis de Comillas et avec son évêque Morgades, qui l’appela à faire retraite au sanctuaire de la Gleva. Mais l’autre passa outre, écrivit des articles pour se justifier dans la presse et fut suspendu a divinis jusqu’en 1898, date à laquelle il fut réhabilité. Il jouit encore de quelques bonnes années, écrivant dans la plupart des publications de l’époque. Atteint d’une maladie des poumons, il s’alita en 1902 et mourut la même année. Son enterrement donna lieu à une impressionnante manifestation de deuil" (Pierre Verdaguer, extrait de sa préface.)