Maison d'édition implantée, en Béarn, à Pau

Extrait

Trois mois dans les Pyrénées et dans le Midi en 1858 : journal de voyage

Alfred Tonnellé

ISBN : ISBN 978-2-914709-02-6

Présentation de Henri Beraldi

XL-210 p. • 14 x 22 cm • broché • cousu

Un des plus grands livres du pyrénéisme. Un chef-d'oeuvre. "Impressions absolument spontanées, originales d'un homme qui parle des Pyrénées avec autorité" (Beraldi).PLUS

"Notes concises, prises pendant la marche, remises au net à l’étape ; ni trop écrites, ni trop peu, non retouchées, et pour cause ! – D’une franchise d’allure, d’une vivacité de forme exceptionnelles. Impressions absolument spontanées, originales, d’un homme qui n’a lu aucun livre pyrénéiste et ignore jusqu’au nom de Ramond, mais qui a vu les Alpes : ce qui est indispensable pour parler des Pyrénées avec autorité.
Livre précurseur, qui voit dès 1858 les Pyrénées comme on les verra couramment quinze ans plus tard ! Livre sui generis, non pas d’un montagnard qui écrit, mais d’un écrivain qui monte, qui ne craint pas le pic, qui le recherche, mais pour y aller regarder en peintre la lumière des sommets, qu’il sent et exprime avec un tempérament rare, un sentiment subtil de la couleur, et l’ampleur dans la concision. [...]
Tonnellé peint avec le simple et pur français éternel, qui ne vieillit pas. Il a la rapidité et la précision de la vision, la netteté et la fermeté du rendu. Au sens de la sublimité des ensembles il joint ce qui va être désormais la caractéristique des écrits montagnards : la réalité et la vie exprimées par l’exactitude des détails".  (Henri Beraldi, Cent ans aux Pyrénées.)

Le commentaire de Pyrénées Magazine :
http://www.pyreneesmagazine.com/news/culture/pages-pyreneennes

29,00 €

À propos de l'auteur

Né à Tours en 1831, d'un père médecin, Alfred Tonnellé fait de brillantes études à Paris. Avec son ami Heinrich qui publiera ce texte après sa mort, il parcourt l'Europe. "En 1858, des amis — la famille Mame — l'entraînent aux Pyrénées ; il part sans idée déterminée. Dès son arrivée à Luchon, la lumière, la couleur pyrénéennes le saisissent, le transportent : il ne rêve plus que courses ; il note, pour lui seul, ses impressions enthousiastes. Il sent, il écrit ; catéchisé par Lézat il se met à monter : le voici montagnard complet. Un jour il remarque un pic difficile et inédit, le conquiert, et voit son nom (Alfred) donné à l’un des hauts cols des Pyrénées. Ses amis quittent Luchon, il veut rester, courir encore... vivre de l’air des hauteurs, du soleil de l’Espagne ; il ne sent pas la fatigue, il prend l’excitation pour de la force. Après trois mois d’absence, il rentre à Tours, et meurt à vingt-six ans" (Henri Beraldi)