Maison d'édition implantée, en Béarn, à Pau

Lettres d'information

Si vous voulez recevoir nos lettres d'informations veuillez préciser votre e-mail.
Si vous ne le désirez plus sélectionner dans la liste "Désinscrivez moi".

 

Conformément à la Loi Informatique et Libertés, du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accés, de rectification et de suppression des données vous concernant.

19/10/2023 — Un trimestre un peu chaotique !

Coucou Amis des Pyrénées,

La maison d'édition a boité cet été ! Son animatrice a eu soudainement plus de jus, mais alors plus d'énergie, batteries complètement à plat. Surmenage a dit la faculté de médecine ! Comment est-ce possible quand on fait un travail passionnant ? Impensable ! Bon, ben, on a écouté le médecin : on a levé le pied, on s'est reposé. Un vrai repos avec de (belles) vacances… En travaillant petitement et à temps choisi. Heureusement, aimant travailler en amont avec les auteurs, deux livres d'octobre étaient quasiment prêts… mais quasiment prêts ne veut pas dire prêts… ne mésestimez pas les auteurs Monhélios qui lisent, relisent, peaufinent, vérifient, vous titillent sur la mise en pages « se vengeant » car vous les avez titillés sur leur plan, sur des mots auparavant… on échange beaucoup chez Monhélios, dans la bonne humeur, c'est un régal de réaliser un livre: il s'en passe des choses dans le secret d'un bureau ! Bref, quand la panne de jus est arrivé, il restait encore deux ouvrages entiers à soigner et un petit dernier à faire pour clôturer l'année. Juste faisait les frais de coup de mou, le livre responsable de cet état de fatigue : un gros bébé dont la sortie est reporté d'un an. A l'impossible nul n'est tenu : va loin qui sait ménager sa monture, non ? Aujourd'hui, la machine est repartie après une révision totale, et elle est déclarée apte à reprendre le service même je dois garder un œil sur le compteur et rester raisonnable. Croyez-moi, je le suis, héhéhé, pas envie de recommencer à vivre à la vitesse d'un paresseux !

GRRRRR, GGGRRRRRRRRRR, GGGGGGGRRRRRRRRRR !

Je suis désolée, navrée, contrariée mais obligée pour rester dans la légalité. Depuis le 7 octobre, la loi Darcos est entrée en vigueur. Elle oblige les sites e-commerce de livres à soutirer a minima 3 euros de frais de port au destinataire en dessous de 35 euros (et 0,01 au-dessus !). J'ai beau pesté dans mon coin, Monhélios est obligée de se conformer à la règle. C'est une loi faite pour protéger les libraires, certes, et contre les grands sites e-commerce, mais qui pénalisent des maisons d'édition comme la mienne qui ont aussi besoin du soutien de ses lecteurs et qui pouvaient faire cette gratuité : lecteur et maison d'édition étions tous gagnants ! Je suis loin d'être persuadée que le lecteur qui a pris l'habitude de se faire livrer ses livres changent ses habitudes. Par contre il y a fort à parier que ledit lecteur reporte ses achats et attende d'autres livres pour cumuler et retrouver cette gratuité… en espérant qu'il ne pense pas à autre chose chemin faisant. Tout à fait compréhensible mais en attendant pour une maison d'édition comme Monhélios, cela peut s'avérer compliquer de devoir attendre ! Scrogneugneu de scrogneugneu… en plus qu'en comptabilité (mes auteurs vous diront que j'adore cet exercice), je vais désormais, en plus d'une ligne de TVA à 5,5 % (livres), à devoir me coltiner une ligne TVA à 20 % pour les frais de port… un vrai plaisir à venir !


LES NOUVEAUTÉS D'OCTOBRE SONT LÀ

Prenons-les dans l'ordre de leur réalisation.

Les Papetiers et leurs moulins (Béarn, Bigorre et Pays basque : du 17e au 19e siècle) – disponible en librairie à partir du 27 octobre

Il nous a fallu convaincre Jeanne Valois d'écrire sur ce thème qui, forcément, intrigue et intéresse une maison d'édition. Cette érudite livrait depuis quelques années le résultat de ses recherches sous forme de monographies dans différentes revues d'histoire locale, textes toujours intéressants mais dispersés. Entre toutes ces papeteries, n'y avait-il pas un fil rouge à tirer, une synthèse à faire ? Après avoir hésité, notre historienne a finalement relevé le challenge et nous a remis, presque timidement (on ne pouvait pourtant pas être plus exigeant sur la qualité du travail !), son tapuscrit en mars dernier. Nous avons dévoré son texte pendant le salon de Bruxelles et au retour, commencé à travailler concrètement dessus. Auteure à l'écoute, nous faisant confiance, un travail en osmose où l'une et l'autre trouvions des solutions concertées pour une mise en pages dynamique. Un pur bonheur que de voir naître page après page un livre dans ce cas. Ce n'est pas du tout fait !

Bref, 25 moulins à papiers des Pyrénées occidentales sont disséqués, étudiés : leur histoire, leur ressemblance, leur différence, mais surtout nous voyons revivre les papetiers. Qui étaient-ils, leur trajectoire ? Une écriture précise, jamais bavarde, un vocabulaire choisi, une expression historique au cordeau, un texte savant tout en étant d'une lisibilité parfaite car le souci de l'auteure est de transmettre, de répondre à la curiosité de tout lecteur. Le tout assorti d'une iconographie… inédite ! Tout en couleurs ! Voilà qui surprend vu l'époque étudiée. Eh oui, nous avons évité l'auteure et moi de vous servir les sempiternelles et rébarbatives gravures de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, préférant voir le texte illustré de photographies prises lors de visite dans des écomusées actuels. Car si les papeteries de Jeanne Valois n'existent plus actuellement (on retrouve leurs vestiges ceci dit dans les sites évoqués mais le bâtiment a une autre destination), il y a encore en France des moulins à papiers qui fonctionnent ! De fait, l'ouvrage est attrayant. Un mot sur la couverture qui n'est pas banale… En dépliant les rabats, vous avez la maquette du moulin à papier de Rébénacq… une maquette qui a été réalisée il y a une trentaine d'années pour une exposition réalisée dans le cadre d'un Festival des vieux métiers de ce village par un habitant habile de ses mains et patient (1000 h de travail). La seule chose que nous n'avons pu reproduire, c'est qu'elle est animée !


Un livre format carré (22 x 22 cm), avec couverture à rabat, prix 29 euros.

https://www.monhelios.com/livre/353/les_papetiers_et_leurs_moulins_:_bearn__bigorre_et_pays_basque_(17e-19e_siecle).htm



Les Porteurs du pic du Midi de Bigorre : une épopée de 70 ans – ouvrage paru en librairie

Jean-Louis Rey s'intéresse depuis longtemps à ces porteurs, malheureusement il s'y intéresse un peu trop tard car l'identification s'est perdue. Ah que je peste après cette satanée génération de ceux qui se sont pompeusement intitulés « pyrénéistes », soucieux de défendre leur entre-soi, ils avaient sous les yeux du vivant à valoriser… mais c'étaient des petites gens et ils les dédaignaient. Jean-Louis Rey aujourd'hui, mais aussi Céline Bonnal, autre auteure Monhélios, avec ses guides, en vrais amoureux des Pyrénées, tous deux en écrivains montagnards, grattent, cherchent, tentent de redonner le vrai lustre à notre chaîne et cela passe par ceux qui y vivaient, qui guidaient, qui permettaient l'exploit. Qui sont ces paysans, ces hommes de la vallée, pauvres hères, qui ravitaillaient au péril de leur vie dans des conditions extrêmes l'hiver ceux qui, là-haut, étudiaient (on doit aussi les admirer !). Qui étaient-ils ces sherpas des Pyrénées ? Voilà le problème. La mémoire s'est perdue… Le dernier de ces héros est décédé en 2004, vingt ans déjà. Qu'il aurait été bien de les écouter, lui et les autres, dans les années 80, qu'il aurait été bon de se saisir de ce sujet il y a trente ou quarante ans. Alors qu'est-ce qu'il nous reste ? Des photos. Jean-Louis Rey a retrouvé patiemment des clichés : quelques-uns connus voire archi-connus mais beaucoup (la plupart d'ailleurs) sont inédits. Il en fait parler certains, mais qui est ce visage buriné où on lit de la fatigue, qui est cet homme qui s'enfonce dans une neige jusqu'aux genoux et qui ploie sous une charge très lourde ? Où ces porteurs trouvaient leur énergie ? Avaient-ils peur ? Jean-Louis Rey partage avec nous tout ce qu'il a pu apprendre, nous livre des courriers retrouvés. Décidément non, il ne faut pas que nos Pyrénéens, ces authentiques héros du quotidien, qui n'étaient pas là en quête de gloire et de notoriété, ces hommes qui ne pratiquaient pas la montagne pour faire sensation dans un salon ; oui, il ne faut pas que ces montagnards de toute une vie soient définitivement oubliés. Si beaucoup nous sont malheureusement devenus anonymes, la force du livre est de nous les rendre bien présents et nous permet de leur tirer un grand et respectueux coup de chapeau. Merci Jean-Louis !


Un livre format carré (22 x 22 cm), avec couverture à rabat, prix 23 euros.

Dans le rabat, ceux qui le voudront trouveront l'itinéraire des porteurs et pourront faire le parcours… mais comme nous vous conseillons de le faire l'été pour d'évidentes conditions de sécurité (car terrain avalancheux), vous aurez à imaginer la dureté du parcours par mauvais temps, par neige dure ou molle, etc.

https://www.monhelios.com/livre/352/les_porteurs_du_pic_du_midi_de_bigorre_–_une_epopee_de_70_ans.htm


L'aventure hydroélectrique du gave d'Aspe – disponible en librairie à partir du 27 octobre

Régine Péhau-Gerbet, vous la connaissez : notre érudite a signé précédemment un livre remarqué sur le Transpyrénéen, avant de laisser sa casquette d'historienne pour écrire deux romans Maîtresse des Forges suivi de L'Inauguration. Elle revient donc à ses premières amours et s'intéresse à l'histoire de l'hydroélectricité… héhéhé, ce n'est pas fortuit, il y a un lien tout de même avec « soon » train !

Heureusement, entre l'auteure et la maison d'édition, il y a une parfaite complicité et une habitude d'échange. L'auteure, pas loin de l'overdose, s'arrachait les cheveux pour rendre fluide son texte – il est vrai que le sujet est « technique » – et la maison d'édition, elle en overdose, se souciait beaucoup de sa capacité à réaliser le livre. Finalement en s'alliant, en s'encourageant mutuellement : la maison d'édition en demandant à l'auteure quelques éclaircissements, l'auteure en reprenant la maison d'édition sur des placements d'images à revoir, cette communication intense et indispensable pour une bonne transmision d'un savoir fonctionnait à plein et si le livre naissait difficilement du fait de mon manque d'énergie, il prenait forme patiemment. Finalement, je ne crois pas qu'il ait souffert de cette lamentable baisse de régime ! L'auteure a fait une longue recherche d'archives, a digéré les connaissances acquises pour nous les transmettre finalement de manière simple et précise et l'iconographie vient asseoir judicieusement le propos : du travail cousu main, l'auteure voulant tellement nous intéresser à son sujet d'étude.


Un livre format carré (22 x 22 cm), avec couverture à rabat, prix 29 euros.

https://www.monhelios.com/livre/351/l_aventure_hydroelectrique_du_gave_d_aspe.htm



Quand la montagne se fait logo – ouvrage paru en librairie

Pauvres Jean-Pierre ! Oui, oui, pas de faute de frappe, le pluriel s'impose… Jean-Pierre Lafon-Manescau, l'auteur ; Jean-Pierre, l'autre nom de l'Ossau ! Jean-Pierre qui s'intéressait à Jean-Pierre et qui constatait que la maison d'édition titubait. « Pas grave si le livre ne sort pas cette année » philosophait l'auteur pour me rassurer. C'est vrai, j'ai coutume de dire qu'un livre n'est attendu que de son auteur (on fait naître l'envie de la lire en le rélisant et en le faisant connaître) mais tout de même celui-là, il était sympa à faire, il était souriant. C'était le livre clin d'oeil de l'année : 48 pages tout en couleurs, un livre de proximité. Pfff, cette fatigue chronique qui me faisait vivre au ralenti, à me gifler ! Et puis une petite étincelle est venue, une idée de mise en pages. Épaulée par l'auteur, attentif s'il en est, page après page, je m'y suis mise et finalement les éléments du puzzle se sont emboités dans la joie et la bonne humeur. De quoi parle ce livre ? De communication ! Jean-Pierre Lafon-Manescau, à l'esprit curieux mais aussi perspicace, s'est aperçu que nombre d'entreprises, collectivités, associations ou même des particuliers cherchaient à se singulariser (?!) en utilisant l'Ossau dans leur logo, leur quotidien. Cela peut paraître banal quand on est dans la vallée d'Ossau mais c'est pour le moins curieux quand la collectivité s'appelle Montaut, bastide en plaine de Nay ou que l'entreprise est à Salies-de-Béarn, à l'opposé., hors champ visuel de ce pic ! Cette appropriation de cette montagne emblématique n'est pas nouvelle quand on sait que la Section paloise, club omnisports palois connu par sa section rugby a recours depuis toujours à l'Ossau pour son image de marque ! Il y a ainsi des lieux qui sont porteurs et qui donne une identité visuelle immédiate : Mont-Saint-Michel, un château renommé, un sommet… J'ai fini par avouer à l'auteur que l'idée de prendre l'Ossau comme emblème était mon idée première, il y a plus de 20 ans : jouer avec lui avec l'itinale de Monhélios mais que j'y ai renoncé par esprit cartésien… le premier siège social de Monhélios étant à Oloron-Sainte-Marie… or on ne voit pas Jean-Pierre de là-bas !

Un format 17 x 24 cm, tout en coul., prix 15 euros.

S'il y a plus d'une centaine de logos ou d'utilisation de l'Ossau répertoriés, dont quelques-uns de très surprenants et inattendus, ne croyez pas qu'ils y soient tous… Les lecteurs pyrénéens en trouveront d'autres et quant à vous, si vous êtes loin de notre montagne, regardez peut-être votre bouteille d'eau minérale… si c'est la marque Ogeu… il est bel et bien là Jean-Pierre, imprimé chaque jour à des centaines de milliers d'exemplaires !!! Une vraie star !

https://www.monhelios.com/livre/354/quand_la_montagne_se_fait_logo.htm



Enfin l'utime livre de l'année

Sur les sentiers du refus : espoirs et drames vus d'une vallée béarnaise et d'ailleurs – disponible en librairie à partir du 27 octobre, vers mi-novembre sur le site

Dans cet écrit personnel, Janette Ananos met en scène et retranscrit les souvenirs de Seconde guerre mondiale de Barétounais et/ou de leurs descendants. Un ouvrage dense où certains faits refont surface, où la mémoire est ravivée. Cette vallée béarnaise qui jouxte la Soule a vécu elle aussi bien des drames et il ne faut pas oublier les actes souvent héroïques de nos anciens, cette histoire contemporaine récente où des hommes et des femmes se sont levés contre l'occupant.


Livre de 374 pages dans un format 16 x 24 cm.

https://www.monhelios.com/livre/355/les_sentiers_du_refus.htm


UNE ANNÉE 2024 QUI DÉMARRE DANS QUELQUES JOURS !!!!!

Non mais, c'est à ne pas croire ! Savez-vous que cette lettre d'information envoyée, je plonge dans les affres du programme éditorial 2024 ! Pas de répit ! Le 31 ocotbre prochain, je dois annonver les titres de mars et d'avril à mon diffuseur, diffuseur qui me met sur la sellette le 10 novembre prochain à 10 h 30, moment où je dois défendre aux divers chefs de vente mes futurs « petits » (les auteurs comptent sur moi!) avant de passer un peu plus tard à la moulinette des délégués commerciaux, ceux qui sont sur le terrain et qui m'asticotent parfois (sur un visuel de couverture sur un titre, sur… on échange, on se parle, on avance ensemble !). Sept livres sont à venir en mars-avril… 4 en mars, 3 en avril. Quatre avec des auteurs éprouvés, trois avec des néo-auteurs, dont deux qui signeront leur premier livre. 

Voilà quelques mois, un an peut-être les deux néophytes m'ont soumis leur tapuscrit… J'ai lu, commenté leur texte, nous avons échangé… les auteurs guillerets (car ils n'écrivent pas pour eux !) attendaient un verdict et voulaient une critique (je leur prouve ce faisant que je m'intéresse à leur travail qui plus est). Je suis leur première lectrice, bienveillante (j'espère), mais pas complaisante… les deux sont repartis avec un oui et un ensemble de suggestions. Depuis, les deux ont revu leur copie et ils savent qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire…Pour l'heure je les sollicite pour me donner des munitions en raiosn de la diffusion (réaliser des couveures provisoires, des résumés, etc., diffusion oblige).

Mais voyez, amis lecteur, ces auteurs Monhélios qui me donnent tant de plaisir et de passion, outre leur humilité qui leur permet d'éctouter, c'est leur indéfectible envie de transmettre, d'écrire en ayant le respect de celui qui lira le livre. Je vous recopie textuellement ce que vient de m'écrire, pas plus tard qu'aujourd'hui l'un des deux néophytes (prénom Francis, mais Olivier aest dans l'exact me^me état d'esprit)… « Je pense terminer la rédaction de mes recherches (sur 2 chapitres) ce mois-ci et consacrer les jours suivants (de novembre au moins) à la relecture et la réécriture. J’entends bien que, bientôt, mon éditrice me fera part de ses… réflexions. » Bref, je suis priée de passer encore une fois au tamis son texte encore. Mais il va m'épuiser cet auteur, non de non !


Autant vous dire que l'animatrice a retrouvé, si ce n'est pas tout, une bonne partie de son tonus… et son sens de l'humour !

Bien à vous tous et belle fin d'année.










31/05/2023 — Quand on prend un coup de vieux !

Amis des Pyrénées bien le bonjour,

Ça y est, j’arrive vers vous pour cette nouvelle lettre d'information. Patience !!!! Boosté par son diffuseur (j'y reviendrai), Monhélios a calqué son catalogue des nouveautés sur celui de 2022 et a donc bossé, bossé, bossé tout l'hiver pour vous présenter 10 nouveautés échelonnées entre mars, avril et mai.

MARS : Randonner en montagne…
Commencée l'an dernier avec un premier titre (« Aspe-Barétous »), la collection « Sommets », dont le but est de vous faire découvrir une sélection de sommets par des itinéraires de randonnées classiques ou plus intimistes, se poursuit. Pour 2023, Patrick Espel propose de vous entraîner dans 4 sites des Hautes-Pyrénées : Aure-Louron-Néouvielle ; Campan ; Cauterets ; Azun. De la randonnée familiale au montagnard (le randonneur en bonne condition étant privilégié).
https://www.monhelios.com/livre/343/aure-louron-neouvielle.htm
https://www.monhelios.com/livre/341/campan.htm
https://www.monhelios.com/livre/342/cauterets.htm
https://www.monhelios.com/livre/340/azun.htm

Classique chez Monhélios puisque c'est la troisième édition, pour montagnards avertis ou randonneurs expérimentés (mais un randonneur en forme peut suivre s'il est encadré et encouragé), « Pyrénées, d'un 3000 à l'autre » de Florian Jacqueminet vous fera ascensionner les plus hauts sommets de France et d'Espagne. Le terrain de « jeu » change. Florian Jacqueminet est bien déconcerté de voir que, dans certains endroits, des passages il n'y a pas si longtemps impraticables en début de saison le sont aujourd'hui et que certains passages qu'il préconise, imaginant le lecteur se lancer plutôt en fin de saison ne sont décidément plus possibles. Hiver avec ou sans neige, printemps ou non pluvieux, chaleur inconsidérée en été : la pratique montagnarde doit s'adapter à la réalité du moment. 
https://www.monhelios.com/livre/95/pyrenees__d_un_3000_a_l_autre.htm


AVRIL : Toujours marcher mais différemment
« Splendeurs baroques » ! Jacques Brau vous invite à pousser les églises de la vallée d'Aure et du Louron pour découvrir (et comprendre) retables et autres tabernacles. Quelle richesse, quelle exubérance ! Dans la lignée de son non moins remarquable ouvrage « Chapelles sixtines » qui vous faisait découvrir les églises et autres chapelles peintes du même secteur, livre devenu indisponible et que nous avons réimprimé pour l'occasion.
https://www.monhelios.com/livre/345/splendeurs_baroques_:_aure-louron.htm
https://www.monhelios.com/livre/286/les_chapelles_sixtines.htm

Restons dans le patrimoine avec un phénomène d'urbanisation propre au sud de la France : les bastides. Béarn et Pays basque en possèdent 15 qui sont des petits joyaux pour qui sait regarder et flâner au fil des rues. Jean-Paul Valois avec l'association Bastides-64 a imaginé 15 parcours pour faire découvrir et comprendre chacune des bastides visitées. Des lieux de vie, du patrimoine à portée de main pour qui prend le temps d'observer, de comprendre l'architecture, l'organisation du village. Tout public. 
https://www.monhelios.com/livre/346/15_balades_dans_les_bastides_:_bearn__pays_basque.htm

Avant la Seconde Guerre mondiale, l'approche de la montagne se faisait à cheval, en vélo ou en train. L'automobile qui doit nous conduire au pied de la randonnée ne régnait pas en maître et la montagne se gagnait ! La littérature nous le rappelle : Antoine Hurand nous incite à revenir à cette sobriété. « 17 randonnées en mobilité douce » sont différents itinéraires vécus sur un ou plusieurs jours dont le point de départ est une gare et le point d'arrivée une gare… entre les deux : un morceau de Pyrénées à parcourir. Original ? Peut-être pas tant que cela.
https://www.monhelios.com/livre/350/17_randonnees_en_mobilite_douce.htm

MAI : On bouquine
Si on crapahute beaucoup, parfois il faut se poser, lire un peu non pour apprendre, comprendre, s'informer, se documenter mais juste en relaxation. Rien de tel qu'un bon roman.
Hervé Lega a une plume, c'est indéniable. Il y a de la trempe d'écrivain chez ce romancier, à l'écriture nerveuse, à l'imagination fertile. Après « Le contrat » (Ariège), « Le dilemme des prisonniers » (un huis clos au fort du Portalet), Hervé Lega nous entraîne dans le délire d'un conservateur de bibliothèque qui nourrit une animosité contre un personnage historique tarbais : Barère de Vieuzac. « Le conservateur », une lecture dont on ne sort pas indemne.
À noter, du 15 au 31 juillet, Hervé Lega qui habite dans la Manche, fera de nombreuses séances de dédicaces en Béarn et Bigorre. N'hésitez pas à vous rapprocher de Monhélios pour savoir les lieux, dates et heures.
https://www.monhelios.com/livre/347/le_conservateur.htm

Enfin, Dominique Dupont, amoureux fou de l'Aragon, s'est mû en traducteur pour faire découvrir le très beau texte témoignage de José Satué Buisan consacré à son village d'Escartin, village qu'il a dû abandonner en 1965, chassé par les autorités espagnoles. Ce n'est pas un cas isolé : bien des villages du Haut-Aragon sont ainsi vidés de leurs habitants. Un drame. Un livre best-seller en Espagne (9 éditions), enfin traduit et disponible de ce côté-ci des Pyrénées. « Adieu, Escartin ! Un village aragonais abandonné »
https://www.monhelios.com/livre/348/adieu__escartin_!_village_aragonais_abandonne.htm


COUP DE GUEULE
En janvier dernier, Monhélios vous disait avoir la frite et prenait le défi de présenter les Pyrénées à la Foire du livre de Bruxelles. Une première en 20 ans : avec enthousiasme Monhélios osait puisque les organisateurs bruxellois faisaient des régions de France les invités d'honneur. Un gros travail préalable avec son diffuseur (merci à lui, à son accueil sur place attentif et attentionné), un lieu de manifestation grandiose (une ancienne gare maritime rénovée), une organisation huilée, un public dense (70 000 personnes), un lectorat patient dans les queues de dédicaces ou pour payer les achats, plein de bonhomie, des rencontres professionnelles avec des éditeurs de région (comprenez, des éditeurs qui sont des offices de tourisme culturels ambulants comme Monhélios, qui cherchent à mettre en valeur leur territoire) très instructives et positives, bref un bien beau souvenir s'il n'y avait pas ce « mais », ce « mais » qui ne me voit pas décolérer plus d'un mois et demi après la fin de la manifestation.
Pour aller à Bruxelles, Monhélios, maison d'édition indépendante, avait pensé que la Région Nouvelle-Aquitaine qui a une politique culturelle bien établie pouvait constituer un bon choix de valorisation d'une action. La location de l'espace n'est pas anodine (ce n'est pas la participation symbolique des maisons d'édition qui couvre les frais qu'il faut engager), les déplacements et défraiements des personnes accompagnantes, la logistique, le temps du personnel en préparation de la manifestation – combien de réunions ? –… Très bien. Mais pour quoi dire ? Pour quoi montrer ? Pour être là à attendre que la manifestation se passe et dire « on a fait » ? Ou pour exposer une politique culturelle, pour montrer un dynamisme régional ? En face d'une colonne dépenses pour que ce ne soit pas du gaspillage ou de la gabegie financière, que cherche à dire une Région ? Des auteurs Monhélios qui avaient participé il y a quelques années à une séance de dédicaces au salon du livre de Paris, m'avait parlé de l'inertie d'un tel stand… Le vécu Monhélios à Bruxelles : stand en U (on sait par expérience que cela ne marche pas !), pas de recul, deux auteurs présents (Jean Cazaban et Hervé Lega) mais pas de chaises à leur proposer et même pas moyen de les faire passer côté exposant – ils sont donc restés en décalé côté public : debout (ils ne m'en veulent pas : on a passé de bons moments car on était entre nous !). La cerise sur un gâteau déjà bien immangeable : dans ce style de manifestation, on offre des pots. Monhélios avait du jurançon (qu'elle est allée partager ailleurs !) et aurait voulu amener du fromage du pays si le voyage n'avait pas été si compliqué. Amis des livres, je vous mets au défi de trouver ce que ma belle Région (Nouvelle-Aquitaine) offrait à déguster… Vous avez pensé irouléguy, bordeaux, pineau, buzet et j'en passe… diantre, pourquoi n'avez-vous pas pensé « saumur » ? Il y en avait 6 caisses ! La messe est dite, non ? « Plus jamais, mais alors plus jamais » ! Monhélios, nos Pyrénées méritent mieux ! La réponse à trouver est ailleurs : s'allier avec des confrères régionaux, se partager les frais et faire effectivement une vitrine culturelle des maisons d'édition de région, bref être et rester professionnel : Monhélios n'a pas les tours de roues qui lui sont payés pour participer, vit de ses lecteurs et non d'aides publiques diverses et variées, ses auteurs s'investissent et ont droit à un minimum de considération pour ne pas dire de respect. Pour sûr, on ne m'y reprendra plus ! Fin du coup de gueule.

PYRÉNÉES VIVANTES
Quand on a roulé sa bosse depuis plus de vingt ans, c'est qu'on a quelques années au compteur. Il est un moment dans la vie où l'on prend conscience que l'on se rend de moins en moins souvent à des mariages ou à des baptêmes mais de plus en plus à des obsèques : la roue tourne inexorablement. L'édition est vécue par Monhélios avant tout comme un outil de transmission, tourner toujours vers l'avant. Se retourner, regarder dans le rétroviseur n'a pas lieu d'être : on se fige, on crée une chapelle, on radote, on se tourne vers « son » propre passé qui n'intéresse que soi… mais surtout on ne se remet pas en question car il faut sans cesse se remettre en danger pour avancer, n'avoir aucune certitude. Surtout il ne faut pas statufier le passé mais s'en servir comme expérience. 
Monhélios cherche à être dans la parfaite transmission. Une jeune et future éditrice a frappé à la porte de Monhélios voici un an. Elle voulait tout apprendre : savoir les débuts, savoir l'hier et l'aujourd'hui. Elle a l'ambition de se lancer dans cette belle aventure que constitue une maison d'édition. Son projet éditorial est construit, intellectuellement bâti mais il lui manque l'essentiel : d'avoir les mains dans le cambouis, être dans la réalité. Alors Monhélios l'a initiée en lui disant le quotidien (ses premiers livres paraîtront en janvier prochain, nous vous en reparlerons).
Ceci dit, une génération d'écart nous sépare. Et bigre ce n'est pas rien… mais cette future éditrice nous montre que cet avenir, elle le saisira à pleines mains, le dévorera à pleines dents et elle vous le décrit déjà naturellement : connectée, instagram, youtube, facebook, ma consœur m'envoie une image dynamique du monde actuel, de la communication à faire, et du lectorat à venir, un tout que je perçois bien mais sans avoir goût de suivre. Et oui, l'âge est là de mon côté ! Ça ronronne. L'envie n'est plus la même. Fermez le ban !

Si je ne vous la nomme pas pour le moment, je vais par contre vous parler d'une jeune libraire, la trentaine passée, qui est dans le paysage de Monhélios depuis une petite dizaine d'années : Lucie est son prénom ; elle tient la librairie Bleu et Aure à Saint-Lary-Soulan. Voilà une jeune femme qui a les manches bien retroussées, de l'enthousiasme à revendre, un esprit d'initiative rare (elle a monté des opérations autour du livre tout à la fois intéressantes et pertinentes), qui se donne les moyens. Évidemment elle ne compte pas ses heures ! L'édition a besoin de ce dynamisme : Lucie est quotidiennement en premières lignes à la rencontre des lecteurs.

Cet été, auront lieu deux journées autour du livre à Saint-Lary-Soulan, les 29 et 30 juillet. Quoi de mieux que de déléguer à cette sympathique libraire la gestion du stand Monhélios, vous donner rendez-vous là, chez elle et avec elle. Lucie est une passeuse de livres et si j’ai maugréé sur l'accueil bruxellois par la Région, elle, elle sait (et saura) accueillir les auteurs présents (Jacques Brau, Hervé Lega, Daniel Rees, Jean-Jacques Alicot… pardon aux auteurs que j'oublie de citer).
Personnellement, j'irai lui donner un coup de main le dimanche (30) car le samedi 29 juillet Monhélios est mobilisé à Argelès-Gazost par la municipalité qui, suite à nos 20 ans de l'an dernier, nous a très gentiment et amicalement demandé de revenir… ce que nous faisons avec grand plaisir… en version plume ! (mais avec une dizaine d'auteurs présents)
Autre manifestation à laquelle nous allons participer avec joie : « Autour du livre » à Accous le 15 et 16 juillet (présence d'une dizaine d'auteurs). Vive la vallée d'Aspe qui fera un coup de projecteur à cette occasion sur la BD !

Ah, enfin et pour terminer… Nous voulions y aller l'an dernier avant de renoncer sagement car la manifestation était trop proche de nos 20 ans argelésiens, mais nous y serons cette année : Monhélios sera présent au salon international du livre de montagne à Passy (Haute-Savoie) les 11-12 et 13 août prochains. Voilà longtemps que les Pyrénées se doivent de participer à ce salon (le 33e du nom)… comme une évidence ! Faut savoir sortir de son pré-carré local : les Alpes ne sont pas seules montagnes françaises, non mais ! Avant d'être international, il faut que ce salon soit… national, que diantre !


Dernière minute : dans le cadre de Journées gasconnes, 1er salon du livre à Bagnères-de-Luchon le 13 août prochain… Monhélios y sera en partenariat, l'animatrice de la maison d’éidtion n'ayant pas encore le don d'ubiquité !

Voilà, très bel été à tous. Bonnes lectures. Prochaine lettre d'information quelque part en octobre avec la présentation des nouveautés de fin d'année et un autre papotage sur quelque chose qui nous tient à cœur de partager avec vous !…

Bien à vous tous,
DT.

31/05/2023 — Quand on prend un coup de vieux !

Amis des Pyrénées bien le bonjour,

Ça y est, j’arrive vers vous pour cette nouvelle lettre d'information. Patience !!!! Boosté par son diffuseur (j'y reviendrai), Monhélios a calqué son catalogue des nouveautés sur celui de 2022 et a donc bossé, bossé, bossé tout l'hiver pour vous présenter 10 nouveautés échelonnées entre mars, avril et mai.

MARS : Randonner en montagne…
Commencée l'an dernier avec un premier titre (« Aspe-Barétous »), la collection « Sommets », dont le but est de vous faire découvrir une sélection de sommets par des itinéraires de randonnées classiques ou plus intimistes, se poursuit. Pour 2023, Patrick Espel propose de vous entraîner dans 4 sites des Hautes-Pyrénées : Aure-Louron-Néouvielle ; Campan ; Cauterets ; Azun. De la randonnée familiale au montagnard (le randonneur en bonne condition étant privilégié).
https://www.monhelios.com/livre/343/aure-louron-neouvielle.htm
https://www.monhelios.com/livre/341/campan.htm
https://www.monhelios.com/livre/342/cauterets.htm
https://www.monhelios.com/livre/340/azun.htm

Classique chez Monhélios puisque c'est la troisième édition, pour montagnards avertis ou randonneurs expérimentés (mais un randonneur en forme peut suivre s'il est encadré et encouragé), « Pyrénées, d'un 3000 à l'autre » de Florian Jacqueminet vous fera ascensionner les plus hauts sommets de France et d'Espagne. Le terrain de « jeu » change. Florian Jacqueminet est bien déconcerté de voir que, dans certains endroits, des passages il n'y a pas si longtemps impraticables en début de saison le sont aujourd'hui et que certains passages qu'il préconise, imaginant le lecteur se lancer plutôt en fin de saison ne sont décidément plus possibles. Hiver avec ou sans neige, printemps ou non pluvieux, chaleur inconsidérée en été : la pratique montagnarde doit s'adapter à la réalité du moment. 
https://www.monhelios.com/livre/95/pyrenees__d_un_3000_a_l_autre.htm


AVRIL : Toujours marcher mais différemment
« Splendeurs baroques » ! Jacques Brau vous invite à pousser les églises de la vallée d'Aure et du Louron pour découvrir (et comprendre) retables et autres tabernacles. Quelle richesse, quelle exubérance ! Dans la lignée de son non moins remarquable ouvrage « Chapelles sixtines » qui vous faisait découvrir les églises et autres chapelles peintes du même secteur, livre devenu indisponible et que nous avons réimprimé pour l'occasion.
https://www.monhelios.com/livre/345/splendeurs_baroques_:_aure-louron.htm
https://www.monhelios.com/livre/286/les_chapelles_sixtines.htm

Restons dans le patrimoine avec un phénomène d'urbanisation propre au sud de la France : les bastides. Béarn et Pays basque en possèdent 15 qui sont des petits joyaux pour qui sait regarder et flâner au fil des rues. Jean-Paul Valois avec l'association Bastides-64 a imaginé 15 parcours pour faire découvrir et comprendre chacune des bastides visitées. Des lieux de vie, du patrimoine à portée de main pour qui prend le temps d'observer, de comprendre l'architecture, l'organisation du village. Tout public. 
https://www.monhelios.com/livre/346/15_balades_dans_les_bastides_:_bearn__pays_basque.htm

Avant la Seconde Guerre mondiale, l'approche de la montagne se faisait à cheval, en vélo ou en train. L'automobile qui doit nous conduire au pied de la randonnée ne régnait pas en maître et la montagne se gagnait ! La littérature nous le rappelle : Antoine Hurand nous incite à revenir à cette sobriété. « 17 randonnées en mobilité douce » sont différents itinéraires vécus sur un ou plusieurs jours dont le point de départ est une gare et le point d'arrivée une gare… entre les deux : un morceau de Pyrénées à parcourir. Original ? Peut-être pas tant que cela.
https://www.monhelios.com/livre/350/17_randonnees_en_mobilite_douce.htm

MAI : On bouquine
Si on crapahute beaucoup, parfois il faut se poser, lire un peu non pour apprendre, comprendre, s'informer, se documenter mais juste en relaxation. Rien de tel qu'un bon roman.
Hervé Lega a une plume, c'est indéniable. Il y a de la trempe d'écrivain chez ce romancier, à l'écriture nerveuse, à l'imagination fertile. Après « Le contrat » (Ariège), « Le dilemme des prisonniers » (un huis clos au fort du Portalet), Hervé Lega nous entraîne dans le délire d'un conservateur de bibliothèque qui nourrit une animosité contre un personnage historique tarbais : Barère de Vieuzac. « Le conservateur », une lecture dont on ne sort pas indemne.
À noter, du 15 au 31 juillet, Hervé Lega qui habite dans la Manche, fera de nombreuses séances de dédicaces en Béarn et Bigorre. N'hésitez pas à vous rapprocher de Monhélios pour savoir les lieux, dates et heures.
https://www.monhelios.com/livre/347/le_conservateur.htm

Enfin, Dominique Dupont, amoureux fou de l'Aragon, s'est mû en traducteur pour faire découvrir le très beau texte témoignage de José Satué Buisan consacré à son village d'Escartin, village qu'il a dû abandonner en 1965, chassé par les autorités espagnoles. Ce n'est pas un cas isolé : bien des villages du Haut-Aragon sont ainsi vidés de leurs habitants. Un drame. Un livre best-seller en Espagne (9 éditions), enfin traduit et disponible de ce côté-ci des Pyrénées. « Adieu, Escartin ! Un village aragonais abandonné »
https://www.monhelios.com/livre/348/adieu__escartin_!_village_aragonais_abandonne.htm


COUP DE GUEULE
En janvier dernier, Monhélios vous disait avoir la frite et prenait le défi de présenter les Pyrénées à la Foire du livre de Bruxelles. Une première en 20 ans : avec enthousiasme Monhélios osait puisque les organisateurs bruxellois faisaient des régions de France les invités d'honneur. Un gros travail préalable avec son diffuseur (merci à lui, à son accueil sur place attentif et attentionné), un lieu de manifestation grandiose (une ancienne gare maritime rénovée), une organisation huilée, un public dense (70 000 personnes), un lectorat patient dans les queues de dédicaces ou pour payer les achats, plein de bonhomie, des rencontres professionnelles avec des éditeurs de région (comprenez, des éditeurs qui sont des offices de tourisme culturels ambulants comme Monhélios, qui cherchent à mettre en valeur leur territoire) très instructives et positives, bref un bien beau souvenir s'il n'y avait pas ce « mais », ce « mais » qui ne me voit pas décolérer plus d'un mois et demi après la fin de la manifestation.
Pour aller à Bruxelles, Monhélios, maison d'édition indépendante, avait pensé que la Région Nouvelle-Aquitaine qui a une politique culturelle bien établie pouvait constituer un bon choix de valorisation d'une action. La location de l'espace n'est pas anodine (ce n'est pas la participation symbolique des maisons d'édition qui couvre les frais qu'il faut engager), les déplacements et défraiements des personnes accompagnantes, la logistique, le temps du personnel en préparation de la manifestation – combien de réunions ? –… Très bien. Mais pour quoi dire ? Pour quoi montrer ? Pour être là à attendre que la manifestation se passe et dire « on a fait » ? Ou pour exposer une politique culturelle, pour montrer un dynamisme régional ? En face d'une colonne dépenses pour que ce ne soit pas du gaspillage ou de la gabegie financière, que cherche à dire une Région ? Des auteurs Monhélios qui avaient participé il y a quelques années à une séance de dédicaces au salon du livre de Paris, m'avait parlé de l'inertie d'un tel stand… Le vécu Monhélios à Bruxelles : stand en U (on sait par expérience que cela ne marche pas !), pas de recul, deux auteurs présents (Jean Cazaban et Hervé Lega) mais pas de chaises à leur proposer et même pas moyen de les faire passer côté exposant – ils sont donc restés en décalé côté public : debout (ils ne m'en veulent pas : on a passé de bons moments car on était entre nous !). La cerise sur un gâteau déjà bien immangeable : dans ce style de manifestation, on offre des pots. Monhélios avait du jurançon (qu'elle est allée partager ailleurs !) et aurait voulu amener du fromage du pays si le voyage n'avait pas été si compliqué. Amis des livres, je vous mets au défi de trouver ce que ma belle Région (Nouvelle-Aquitaine) offrait à déguster… Vous avez pensé irouléguy, bordeaux, pineau, buzet et j'en passe… diantre, pourquoi n'avez-vous pas pensé « saumur » ? Il y en avait 6 caisses ! La messe est dite, non ? « Plus jamais, mais alors plus jamais » ! Monhélios, nos Pyrénées méritent mieux ! La réponse à trouver est ailleurs : s'allier avec des confrères régionaux, se partager les frais et faire effectivement une vitrine culturelle des maisons d'édition de région, bref être et rester professionnel : Monhélios n'a pas les tours de roues qui lui sont payés pour participer, vit de ses lecteurs et non d'aides publiques diverses et variées, ses auteurs s'investissent et ont droit à un minimum de considération pour ne pas dire de respect. Pour sûr, on ne m'y reprendra plus ! Fin du coup de gueule.

PYRÉNÉES VIVANTES
Quand on a roulé sa bosse depuis plus de vingt ans, c'est qu'on a quelques années au compteur. Il est un moment dans la vie où l'on prend conscience que l'on se rend de moins en moins souvent à des mariages ou à des baptêmes mais de plus en plus à des obsèques : la roue tourne inexorablement. L'édition est vécue par Monhélios avant tout comme un outil de transmission, tourner toujours vers l'avant. Se retourner, regarder dans le rétroviseur n'a pas lieu d'être : on se fige, on crée une chapelle, on radote, on se tourne vers « son » propre passé qui n'intéresse que soi… mais surtout on ne se remet pas en question car il faut sans cesse se remettre en danger pour avancer, n'avoir aucune certitude. Surtout il ne faut pas statufier le passé mais s'en servir comme expérience. 
Monhélios cherche à être dans la parfaite transmission. Une jeune et future éditrice a frappé à la porte de Monhélios voici un an. Elle voulait tout apprendre : savoir les débuts, savoir l'hier et l'aujourd'hui. Elle a l'ambition de se lancer dans cette belle aventure que constitue une maison d'édition. Son projet éditorial est construit, intellectuellement bâti mais il lui manque l'essentiel : d'avoir les mains dans le cambouis, être dans la réalité. Alors Monhélios l'a initiée en lui disant le quotidien (ses premiers livres paraîtront en janvier prochain, nous vous en reparlerons).
Ceci dit, une génération d'écart nous sépare. Et bigre ce n'est pas rien… mais cette future éditrice nous montre que cet avenir, elle le saisira à pleines mains, le dévorera à pleines dents et elle vous le décrit déjà naturellement : connectée, instagram, youtube, facebook, ma consœur m'envoie une image dynamique du monde actuel, de la communication à faire, et du lectorat à venir, un tout que je perçois bien mais sans avoir goût de suivre. Et oui, l'âge est là de mon côté ! Ça ronronne. L'envie n'est plus la même. Fermez le ban !

Si je ne vous la nomme pas pour le moment, je vais par contre vous parler d'une jeune libraire, la trentaine passée, qui est dans le paysage de Monhélios depuis une petite dizaine d'années : Lucie est son prénom ; elle tient la librairie Bleu et Aure à Saint-Lary-Soulan. Voilà une jeune femme qui a les manches bien retroussées, de l'enthousiasme à revendre, un esprit d'initiative rare (elle a monté des opérations autour du livre tout à la fois intéressantes et pertinentes), qui se donne les moyens. Évidemment elle ne compte pas ses heures ! L'édition a besoin de ce dynamisme : Lucie est quotidiennement en premières lignes à la rencontre des lecteurs.

Cet été, auront lieu deux journées autour du livre à Saint-Lary-Soulan, les 29 et 30 juillet. Quoi de mieux que de déléguer à cette sympathique libraire la gestion du stand Monhélios, vous donner rendez-vous là, chez elle et avec elle. Lucie est une passeuse de livres et si j’ai maugréé sur l'accueil bruxellois par la Région, elle, elle sait (et saura) accueillir les auteurs présents (Jacques Brau, Hervé Lega, Daniel Rees, Jean-Jacques Alicot… pardon aux auteurs que j'oublie de citer).
Personnellement, j'irai lui donner un coup de main le dimanche (30) car le samedi 29 juillet Monhélios est mobilisé à Argelès-Gazost par la municipalité qui, suite à nos 20 ans de l'an dernier, nous a très gentiment et amicalement demandé de revenir… ce que nous faisons avec grand plaisir… en version plume ! (mais avec une dizaine d'auteurs présents)
Autre manifestation à laquelle nous allons participer avec joie : « Autour du livre » à Accous le 15 et 16 juillet (présence d'une dizaine d'auteurs). Vive la vallée d'Aspe qui fera un coup de projecteur à cette occasion sur la BD !

Ah, enfin et pour terminer… Nous voulions y aller l'an dernier avant de renoncer sagement car la manifestation était trop proche de nos 20 ans argelésiens, mais nous y serons cette année : Monhélios sera présent au salon international du livre de montagne à Passy (Haute-Savoie) les 11-12 et 13 août prochains. Voilà longtemps que les Pyrénées se doivent de participer à ce salon (le 33e du nom)… comme une évidence ! Faut savoir sortir de son pré-carré local : les Alpes ne sont pas seules montagnes françaises, non mais ! Avant d'être international, il faut que ce salon soit… national, que diantre !


Dernière minute : dans le cadre de Journées gasconnes, 1er salon du livre à Bagnères-de-Luchon le 13 août prochain… Monhélios y sera en partenariat, l'animatrice de la maison d’éidtion n'ayant pas encore le don d'ubiquité !

Voilà, très bel été à tous. Bonnes lectures. Prochaine lettre d'information quelque part en octobre avec la présentation des nouveautés de fin d'année et un autre papotage sur quelque chose qui nous tient à cœur de partager avec vous !…

Bien à vous tous,
DT.

31/05/2023 — Quand on prend un coup de vieux !

Amis des Pyrénées bien le bonjour,

Ça y est, j’arrive vers vous pour cette nouvelle lettre d'information. Patience !!!! Boosté par son diffuseur (j'y reviendrai), Monhélios a calqué son catalogue des nouveautés sur celui de 2022 et a donc bossé, bossé, bossé tout l'hiver pour vous présenter 10 nouveautés échelonnées entre mars, avril et mai.

MARS : Randonner en montagne…
Commencée l'an dernier avec un premier titre (« Aspe-Barétous »), la collection « Sommets », dont le but est de vous faire découvrir une sélection de sommets par des itinéraires de randonnées classiques ou plus intimistes, se poursuit. Pour 2023, Patrick Espel propose de vous entraîner dans 4 sites des Hautes-Pyrénées : Aure-Louron-Néouvielle ; Campan ; Cauterets ; Azun. De la randonnée familiale au montagnard (le randonneur en bonne condition étant privilégié).
https://www.monhelios.com/livre/343/aure-louron-neouvielle.htm
https://www.monhelios.com/livre/341/campan.htm
https://www.monhelios.com/livre/342/cauterets.htm
https://www.monhelios.com/livre/340/azun.htm

Classique chez Monhélios puisque c'est la troisième édition, pour montagnards avertis ou randonneurs expérimentés (mais un randonneur en forme peut suivre s'il est encadré et encouragé), « Pyrénées, d'un 3000 à l'autre » de Florian Jacqueminet vous fera ascensionner les plus hauts sommets de France et d'Espagne. Le terrain de « jeu » change. Florian Jacqueminet est bien déconcerté de voir que, dans certains endroits, des passages il n'y a pas si longtemps impraticables en début de saison le sont aujourd'hui et que certains passages qu'il préconise, imaginant le lecteur se lancer plutôt en fin de saison ne sont décidément plus possibles. Hiver avec ou sans neige, printemps ou non pluvieux, chaleur inconsidérée en été : la pratique montagnarde doit s'adapter à la réalité du moment. 
https://www.monhelios.com/livre/95/pyrenees__d_un_3000_a_l_autre.htm


AVRIL : Toujours marcher mais différemment
« Splendeurs baroques » ! Jacques Brau vous invite à pousser les églises de la vallée d'Aure et du Louron pour découvrir (et comprendre) retables et autres tabernacles. Quelle richesse, quelle exubérance ! Dans la lignée de son non moins remarquable ouvrage « Chapelles sixtines » qui vous faisait découvrir les églises et autres chapelles peintes du même secteur, livre devenu indisponible et que nous avons réimprimé pour l'occasion.
https://www.monhelios.com/livre/345/splendeurs_baroques_:_aure-louron.htm
https://www.monhelios.com/livre/286/les_chapelles_sixtines.htm

Restons dans le patrimoine avec un phénomène d'urbanisation propre au sud de la France : les bastides. Béarn et Pays basque en possèdent 15 qui sont des petits joyaux pour qui sait regarder et flâner au fil des rues. Jean-Paul Valois avec l'association Bastides-64 a imaginé 15 parcours pour faire découvrir et comprendre chacune des bastides visitées. Des lieux de vie, du patrimoine à portée de main pour qui prend le temps d'observer, de comprendre l'architecture, l'organisation du village. Tout public. 
https://www.monhelios.com/livre/346/15_balades_dans_les_bastides_:_bearn__pays_basque.htm

Avant la Seconde Guerre mondiale, l'approche de la montagne se faisait à cheval, en vélo ou en train. L'automobile qui doit nous conduire au pied de la randonnée ne régnait pas en maître et la montagne se gagnait ! La littérature nous le rappelle : Antoine Hurand nous incite à revenir à cette sobriété. « 17 randonnées en mobilité douce » sont différents itinéraires vécus sur un ou plusieurs jours dont le point de départ est une gare et le point d'arrivée une gare… entre les deux : un morceau de Pyrénées à parcourir. Original ? Peut-être pas tant que cela.
https://www.monhelios.com/livre/350/17_randonnees_en_mobilite_douce.htm

MAI : On bouquine
Si on crapahute beaucoup, parfois il faut se poser, lire un peu non pour apprendre, comprendre, s'informer, se documenter mais juste en relaxation. Rien de tel qu'un bon roman.
Hervé Lega a une plume, c'est indéniable. Il y a de la trempe d'écrivain chez ce romancier, à l'écriture nerveuse, à l'imagination fertile. Après « Le contrat » (Ariège), « Le dilemme des prisonniers » (un huis clos au fort du Portalet), Hervé Lega nous entraîne dans le délire d'un conservateur de bibliothèque qui nourrit une animosité contre un personnage historique tarbais : Barère de Vieuzac. « Le conservateur », une lecture dont on ne sort pas indemne.
À noter, du 15 au 31 juillet, Hervé Lega qui habite dans la Manche, fera de nombreuses séances de dédicaces en Béarn et Bigorre. N'hésitez pas à vous rapprocher de Monhélios pour savoir les lieux, dates et heures.
https://www.monhelios.com/livre/347/le_conservateur.htm

Enfin, Dominique Dupont, amoureux fou de l'Aragon, s'est mû en traducteur pour faire découvrir le très beau texte témoignage de José Satué Buisan consacré à son village d'Escartin, village qu'il a dû abandonner en 1965, chassé par les autorités espagnoles. Ce n'est pas un cas isolé : bien des villages du Haut-Aragon sont ainsi vidés de leurs habitants. Un drame. Un livre best-seller en Espagne (9 éditions), enfin traduit et disponible de ce côté-ci des Pyrénées. « Adieu, Escartin ! Un village aragonais abandonné »
https://www.monhelios.com/livre/348/adieu__escartin_!_village_aragonais_abandonne.htm


COUP DE GUEULE
En janvier dernier, Monhélios vous disait avoir la frite et prenait le défi de présenter les Pyrénées à la Foire du livre de Bruxelles. Une première en 20 ans : avec enthousiasme Monhélios osait puisque les organisateurs bruxellois faisaient des régions de France les invités d'honneur. Un gros travail préalable avec son diffuseur (merci à lui, à son accueil sur place attentif et attentionné), un lieu de manifestation grandiose (une ancienne gare maritime rénovée), une organisation huilée, un public dense (70 000 personnes), un lectorat patient dans les queues de dédicaces ou pour payer les achats, plein de bonhomie, des rencontres professionnelles avec des éditeurs de région (comprenez, des éditeurs qui sont des offices de tourisme culturels ambulants comme Monhélios, qui cherchent à mettre en valeur leur territoire) très instructives et positives, bref un bien beau souvenir s'il n'y avait pas ce « mais », ce « mais » qui ne me voit pas décolérer plus d'un mois et demi après la fin de la manifestation.
Pour aller à Bruxelles, Monhélios, maison d'édition indépendante, avait pensé que la Région Nouvelle-Aquitaine qui a une politique culturelle bien établie pouvait constituer un bon choix de valorisation d'une action. La location de l'espace n'est pas anodine (ce n'est pas la participation symbolique des maisons d'édition qui couvre les frais qu'il faut engager), les déplacements et défraiements des personnes accompagnantes, la logistique, le temps du personnel en préparation de la manifestation – combien de réunions ? –… Très bien. Mais pour quoi dire ? Pour quoi montrer ? Pour être là à attendre que la manifestation se passe et dire « on a fait » ? Ou pour exposer une politique culturelle, pour montrer un dynamisme régional ? En face d'une colonne dépenses pour que ce ne soit pas du gaspillage ou de la gabegie financière, que cherche à dire une Région ? Des auteurs Monhélios qui avaient participé il y a quelques années à une séance de dédicaces au salon du livre de Paris, m'avait parlé de l'inertie d'un tel stand… Le vécu Monhélios à Bruxelles : stand en U (on sait par expérience que cela ne marche pas !), pas de recul, deux auteurs présents (Jean Cazaban et Hervé Lega) mais pas de chaises à leur proposer et même pas moyen de les faire passer côté exposant – ils sont donc restés en décalé côté public : debout (ils ne m'en veulent pas : on a passé de bons moments car on était entre nous !). La cerise sur un gâteau déjà bien immangeable : dans ce style de manifestation, on offre des pots. Monhélios avait du jurançon (qu'elle est allée partager ailleurs !) et aurait voulu amener du fromage du pays si le voyage n'avait pas été si compliqué. Amis des livres, je vous mets au défi de trouver ce que ma belle Région (Nouvelle-Aquitaine) offrait à déguster… Vous avez pensé irouléguy, bordeaux, pineau, buzet et j'en passe… diantre, pourquoi n'avez-vous pas pensé « saumur » ? Il y en avait 6 caisses ! La messe est dite, non ? « Plus jamais, mais alors plus jamais » ! Monhélios, nos Pyrénées méritent mieux ! La réponse à trouver est ailleurs : s'allier avec des confrères régionaux, se partager les frais et faire effectivement une vitrine culturelle des maisons d'édition de région, bref être et rester professionnel : Monhélios n'a pas les tours de roues qui lui sont payés pour participer, vit de ses lecteurs et non d'aides publiques diverses et variées, ses auteurs s'investissent et ont droit à un minimum de considération pour ne pas dire de respect. Pour sûr, on ne m'y reprendra plus ! Fin du coup de gueule.

PYRÉNÉES VIVANTES
Quand on a roulé sa bosse depuis plus de vingt ans, c'est qu'on a quelques années au compteur. Il est un moment dans la vie où l'on prend conscience que l'on se rend de moins en moins souvent à des mariages ou à des baptêmes mais de plus en plus à des obsèques : la roue tourne inexorablement. L'édition est vécue par Monhélios avant tout comme un outil de transmission, tourner toujours vers l'avant. Se retourner, regarder dans le rétroviseur n'a pas lieu d'être : on se fige, on crée une chapelle, on radote, on se tourne vers « son » propre passé qui n'intéresse que soi… mais surtout on ne se remet pas en question car il faut sans cesse se remettre en danger pour avancer, n'avoir aucune certitude. Surtout il ne faut pas statufier le passé mais s'en servir comme expérience. 
Monhélios cherche à être dans la parfaite transmission. Une jeune et future éditrice a frappé à la porte de Monhélios voici un an. Elle voulait tout apprendre : savoir les débuts, savoir l'hier et l'aujourd'hui. Elle a l'ambition de se lancer dans cette belle aventure que constitue une maison d'édition. Son projet éditorial est construit, intellectuellement bâti mais il lui manque l'essentiel : d'avoir les mains dans le cambouis, être dans la réalité. Alors Monhélios l'a initiée en lui disant le quotidien (ses premiers livres paraîtront en janvier prochain, nous vous en reparlerons).
Ceci dit, une génération d'écart nous sépare. Et bigre ce n'est pas rien… mais cette future éditrice nous montre que cet avenir, elle le saisira à pleines mains, le dévorera à pleines dents et elle vous le décrit déjà naturellement : connectée, instagram, youtube, facebook, ma consœur m'envoie une image dynamique du monde actuel, de la communication à faire, et du lectorat à venir, un tout que je perçois bien mais sans avoir goût de suivre. Et oui, l'âge est là de mon côté ! Ça ronronne. L'envie n'est plus la même. Fermez le ban !

Si je ne vous la nomme pas pour le moment, je vais par contre vous parler d'une jeune libraire, la trentaine passée, qui est dans le paysage de Monhélios depuis une petite dizaine d'années : Lucie est son prénom ; elle tient la librairie Bleu et Aure à Saint-Lary-Soulan. Voilà une jeune femme qui a les manches bien retroussées, de l'enthousiasme à revendre, un esprit d'initiative rare (elle a monté des opérations autour du livre tout à la fois intéressantes et pertinentes), qui se donne les moyens. Évidemment elle ne compte pas ses heures ! L'édition a besoin de ce dynamisme : Lucie est quotidiennement en premières lignes à la rencontre des lecteurs.

Cet été, auront lieu deux journées autour du livre à Saint-Lary-Soulan, les 29 et 30 juillet. Quoi de mieux que de déléguer à cette sympathique libraire la gestion du stand Monhélios, vous donner rendez-vous là, chez elle et avec elle. Lucie est une passeuse de livres et si j’ai maugréé sur l'accueil bruxellois par la Région, elle, elle sait (et saura) accueillir les auteurs présents (Jacques Brau, Hervé Lega, Daniel Rees, Jean-Jacques Alicot… pardon aux auteurs que j'oublie de citer).
Personnellement, j'irai lui donner un coup de main le dimanche (30) car le samedi 29 juillet Monhélios est mobilisé à Argelès-Gazost par la municipalité qui, suite à nos 20 ans de l'an dernier, nous a très gentiment et amicalement demandé de revenir… ce que nous faisons avec grand plaisir… en version plume ! (mais avec une dizaine d'auteurs présents)
Autre manifestation à laquelle nous allons participer avec joie : « Autour du livre » à Accous le 15 et 16 juillet (présence d'une dizaine d'auteurs). Vive la vallée d'Aspe qui fera un coup de projecteur à cette occasion sur la BD !

Ah, enfin et pour terminer… Nous voulions y aller l'an dernier avant de renoncer sagement car la manifestation était trop proche de nos 20 ans argelésiens, mais nous y serons cette année : Monhélios sera présent au salon international du livre de montagne à Passy (Haute-Savoie) les 11-12 et 13 août prochains. Voilà longtemps que les Pyrénées se doivent de participer à ce salon (le 33e du nom)… comme une évidence ! Faut savoir sortir de son pré-carré local : les Alpes ne sont pas seules montagnes françaises, non mais ! Avant d'être international, il faut que ce salon soit… national, que diantre !


Dernière minute : dans le cadre de Journées gasconnes, 1er salon du livre à Bagnères-de-Luchon le 13 août prochain… Monhélios y sera en partenariat, l'animatrice de la maison d’éidtion n'ayant pas encore le don d'ubiquité !

Voilà, très bel été à tous. Bonnes lectures. Prochaine lettre d'information quelque part en octobre avec la présentation des nouveautés de fin d'année et un autre papotage sur quelque chose qui nous tient à cœur de partager avec vous !…

Bien à vous tous,
DT.

13/10/2022 — Une histoire à l'encre indélébile

Amis du livre pyrénéen bonjour,

L'été a été chaud, très chaud, trop chaud, trop sec surtout. Pour les amateurs de randonnées, les conditions habituelles n'y étaient pas : il fallait partir de bonne heure pour éviter de marcher en plein cagnard et ceux qui aiment réaliser quelques traversées en névé en ont été à faire des pierriers. Pas sympa cet été 2022 et il en augure malheureusement d'autres. Bref, ici, ce fut un confinement volontaire, pas foncièrement ce qui était voulu.

QUAND ON SAIT D'OÙ L'ON VIENT, ON SAIT OÙ L'ON VA
Ne pas être amnésique, je crois que cela a son importance. Cela permet de relativiser et surtout de rester à sa juste place. Ne pas se voir trop beau en s'inventant une histoire.
Il y a peu, j'ai eu l'honneur et le plaisir de revoir un pilier fondateur de Monhélios. Il s'appelle Bernard Thizy. Qui est-il ? En janvier 2002, il était directeur général de Rando-Diffusion. Avec toute la naïveté qui me caractérisait alors (et je crois qui peut encore parfois me caractériser aujourd’hui, gloups !), j'étais allée quelques semaines auparavant rencontrer la directrice commerciale pour lui dire que je voulais qu'il me diffuse (c'était mon choix !… donc nécessairement il ne pouvait pas être question que je me heurte à un refus ! Cqfd). En janvier 2002, je recevais donc le contrat de diffusion attendu. Monhélios était sur de bons rails. Ce « oui » de départ a fait la suite jusqu'à aujourd'hui. Sans dire que la vie de Monhélios fut facile à partir de là, cet atout en mains, à condition de savoir le garder, c'était et c'est toujours l'assurance-vie de Monhélios. La stabilité de la maison d'édition, son indépendance (bien très précieux) viennent de là.
Je vous ai déjà parlé de ce diffuseur, de ce maillon fort et indispensable qu'a Monhélios dans son jeu, dans une des dernières lettres d'information. Il y a les faces visibles de l'iceberg (les auteurs, ceux que vous pouvez rencontrer lors de séances de dédicaces) mais il y a aussi ceux qui œuvrent derrière, qui ne sont pas à la lumière et qui me sont importants, pour ne pas dire essentiels.
Vraiment, quel indicible honneur et quel immense plaisir d'avoir eu l'occasion de dire de vive voix à Bernard Thizy, tout en montrant des livres et en lui présentant des auteurs : « S'il n'y avait pas eu ce oui au départ, il n'y aurait pas cela, cela est impossible. Merci ». Bernard Thizy avait à ses côtés un membre de son équipe d'alors, Didier Castagnet. Fidèle Didier Castagnet, aujourd'hui jeune retraité ! « Mon » représentant préféré car sur le secteur premier de Monhélios… Cet amoureux fou des Pyrénées m'encourageait quand j'avais besoin, me disputait quand je me ratais. Au final, inlassablement, il défendait la maison d'édition. Prenons l'image d'une roue d'un moulin à eau… il fallait réussir à la faire tourner cette roue… je faisais de mon mieux pour l'alimenter mais l'équipe de diffusion devait la faire tourner cette lourde roue : faire que les livres rencontrent les lecteurs via les librairies. Travail épuisant, indispensable mais irremplaçable.

Cette joie intense des retrouvailles fut un réel beau moment mais en arrière-plan le cœur était gros. Quelques jours auparavant cette journée tant attendue et espérée, un ami de Monhélios était décédé brutalement, un de ces trop rares érudits qui savait aussi bien écrire et se mettre de fait à la lumière, que passer de l’autre côté du décor, à l'ombre, pour relire et corriger, offrir son temps et partager ses connaissances sans rien attendre, sans s'enorgueillir, juste parce qu'il croyait que c'était bien de faire ainsi. Pierre Debofle s'en est allé, discrètement, bien trop tôt. En feuilletant des livres Monhélios, vous trouverez là son nom au bas d'une préface, là en remerciements d'auteur pour l’avoir accompagné, transmis du savoir. Pierre Debofle est aussi chez Monhélios celui qui a retranscrit les « Carnets pyrénéens » de Ramond, une édition qu'il voulait voir paraître pour les 150 ans de la Société Ramond, plus vieille société montagne de France, Société qu'il présidait alors. De cette collaboration était née petit à petit une vraie complicité : il est rare qu'un « producteur » (comprenez l'auteur d'un écrit) s'intéresse à la réalité d'une maison d'édition (pourquoi, comment avance une maison d'édition…). Pierre, en pur intellectuel qu'il était, avait eu cette curiosité-là, ce besoin de comprendre, et s'était piqué au jeu en amoureux du (et des) livres qu'il était. Il me laisse seule désormais, moi qui avais tellement l'habitude de partager avec lui mon quotidien.

Bernard, Didier, Pierre, des prénoms, des hommes qui sont Monhélios : ils sont ce « nous » que j'aime employer. Ils sont des pierres angulaires de la maison d’édition, ils sont sur les murs porteurs. Les oublier, c'est faire écrouler l'édifice… Certes, on peut toujours rebâtir mais pourquoi faire d'une maison un tonneau des Danaïdes alors qu'il suffit d'être lucide et de reconnaître à sa juste valeur les maillons forts qui font ce qu'on est aujourd'hui ?

UNE FIN D'ANNÉE FORTE DE TROIS LIVRES
L'année 2022, du fait de l'opération « 20 ans avec les libraires », a vu la sortie de 9 livres au premier semestre en vue d'un dynamisme recherché, trois restaient donc à sortir pour terminer le programme éditorial avec la conscience du devoir accompli. Trois livres avec une thématique différente : les Pyrénées sont tellement riches en sujets.

« Rapaces d'ici et d'ailleurs » de Pierre Gabriele. Beau livre de photo. De la photo, de la photo, et encore de la photo. Pourquoi les rapaces ? « Parce que ça vole vite, vous dira Pierre… Et parce que ça vole vite, c'est difficile à photographier… donc là, moi, ça m'intéresse ! ». À vos boîtiers ceux qui croient que c’est facile ! Résultat : en amont pour la maison d'édition, un choix cornélien à opérer parmi les photos magnifiques possibles… pour faire un livre sur les rapaces divers et variés sous toutes leurs coutures. Netteté de la photo, détail dans la plume, vol, regard. Quelques lignes ornithologiques pour donner la carte d'identité du rapace photographié et le tour était joué. Restait en fait l'essentiel : merci à la SEPEC à Péronnas pour la qualité et la tenue de son impresion. Il est simple d'éditer quand on a dans sa manche un professionnel respectueux du travail du photographe ! 128 p., 21 x 25 cm (format à l'italienne), 27 euros.

« Sources et bains (Aspe, Ossau, Barétous et Soule) » de Pierre Castillou. Cet auteur n'est pas un inconnu chez Monhélios : il signe son 6e livre ! Érudit local, toujours à l'affût pour apprendre, la lecture d'un article l'a fait se saisir du sujet, sa curiosité ayant été piquée au vif. De patientes recherches plus tard, après des déplacements sur le terrain pour retrouver les lieux et des rencontres faites pour obtenir des témoignages de ce temps parfois pas si lointain, voici Pierre Castillou se mettant à l'écriture de « Sources et bains » pour partager avec vous, lecteurs, ses connaissances, pour révéler des endroits de ce piémont pyrénéen connus ou oubliés. Quand l'eau a une histoire. 216 p., 22 x 22 cm, 29 euros.

« Mémoire en Aspe, une œuvre pour la Paix : un parcours mémoriel unique en France » d'Anne-Laure Boyer, Emmanuelle Espinasse et Marc Vernier. Derrière ce titre long comme un jour sans pain, se cache un contenu fort. Cent ans après la construction des premiers monuments aux Morts en France suite à la Guerre de 1914-1918, l'association Mémoire d'Aspe a porté jusqu'aux instances du ministère de la Culture, le projet de réalisation d'un parcours mémoriel de la Paix en Aspe. Dans ce livre est narrée l'histoire de cette commande publique, sa mise en situation et sa réalisation par les trois artistes, signataires du livre. Un ouvrage pour s'approprier ce parcours unique en France et en comprendre son sens, pour visiter la vallée d'Aspe autrement… et peut-être (pour ne pas dire sûrement), un livre qui incite à la réflexion vu le contexte actuel. 80 p., 26 x 21 cm, 18 euros.

EN ROUTE POUR 2023…
Comme tous les ans à cette époque, telle la marmotte, Monhélios rentre maintenant dans son hibernaculum. Elle va mettre un pull, elle espère échapper au bonnet et aux mitaines mais après tout, s’il le faut… pour réapparaître en mars, poursuivre son renouveau en avril, puis en mai comme d'habitude. Trois fois trois ! Neuf livres sont en préparation !… Je laisse saliver les plus gourmands d'entre vous ! Il y a encore très loin de la coupe aux lèvres ! 
En vous souhaitant à tous un bel hiver, en espérant qu’il ne soit pas trop rude, je vous donne joyeusement rendez-vous au prochain printemps. Merci à tous de votre attention.
DT

24/05/2022 — Le travail, c'est la santé ! (Mais que dit la suite ?)

Amis des Pyrénées bonjour,

L'animatrice de la maison d'édition n'a décidément plus 20 ans ! Elle a cravaché comme jamais pour donner les bonnes cartes à son diffuseur, objectif réussi en temps et en heure mais en est ressortie complètement sonnée, lessivée, essorée. Besoin de souffler… 
Sur les rotules mais la cause est juste… 
L'immense chance et atout de MonHélios, c'est d'être diffusée. Dans une lettre précédente, je vous parlais de la diffusion : le monde a soudainement grandi autour de la maison d'édition. Allez, citons des confrères éditeurs : Dargaud, Dupuis, Le Seuil, La Martinière, Fleurus, Delachaux, IGN, Michelin, L'Olivier et beaucoup d'autres grands noms. Toutes ces maisons d'édition vous disent forcément quelque chose… Des catalogues différents mais un point commun entre eux : leur diffuseur. Il s'appelle Média-Diffusion, il est appelé à devenir probablement le numéro 2 en France : nous sommes dans l'industrie du livre. Très vertigineux. Un envers du décor que vous, lecteurs, vous ne soupçonnez pas mais que votre libraire appréhende quand il reçoit les délégués commerciaux, commande. Dans ce monde hors normes, une microscopique maison d'édition a trouvé sa place : elle défend avec eux, mordicus, sa ligne éditoriale, les Pyrénées depuis 20 ans (ligne éditoriale claire et bien identifiée) et de fait justifie sa présence chez Média qui reconnaît cette pluralité éditoriale et qui a besoin de compléter son offre. Très bien tout cela, n'est-ce pas ? Continuons… le premier réflexe quand on est si petit, c'est de se dire que l'on va être relégué. Craintive au départ, MonHélios se sent finalement à l'aise dans cette cour des très grands (tout en restant à sa place, il va de soi !). Oui, vraiment, sincèrement mais… car il y a un mais… pour dire cela, il fallait donner les bonnes cartes au diffuseur, répondre à ses besoins (qui ne sont pas des exigences, juste du bon sens), apprendre son fonctionnement et être dans les clous, dans SES clous. Ouah ! Pour cela, il a fallu travailler, travailler encore et toujours, courber l'échine. Que MonHélios soit animé par une personne seule, Média-Diffusion n'en a que faire, ce n'est pas son problème. Oh, pas de plainte ici mais juste l'expression d'une plate réalité. Faut savoir ce qu'on veut et assumer et c'est pleine d'espoir que MonHélios a « obtempéré », a fourni les éléments de son mieux, avec abnégation et passion : c'est tellement important, c'est tellement ce que MonHélios veut. Média-Diffusion n'attendra jamais MonHélios, alors MonHélios est à l'heure… Et les premières récompenses sont là, visibles. Ça booste ou plutôt ça rebooste !!!

MonHélios fête ces 20 ans avec le réseau libraires
MonHélios voulait mettre à l'honneur les libraires pour ses 20 ans, faire une opération commerciale… mais euh… comment fait-on ? Jamais fait ! Et puis il faut faire les choses à l'échelle de MonHélios… Média-Diffusion suggère : « Nous, on aurait besoin d'un catalogue numérique de tous vos titres pour un mailing à tous nos points de vente » (je crois qu'ils en ont plus de 12 000 !)… allons-y pour le catalogue numérique… Ça, lecteurs vous le verrez, si vous allez sur le site MonHélios en haut à gauche, « catalogue » puis « téléchargez »… car du coup en relais sur le site, ça peut avoir son utilité. « Après cela, pourquoi ne pas inventer un livre en le donnant ? Un livre qui vous raconte ! ». Ben euh… oui pourquoi pas… mais gloups, faut le faire !!!!! Et croyez-moi, les points d'exclamation multiples ne sont pas de trop. Vite une idée ! Finalement, un livre « Pyrénées, à livre ouvert » de 192 pages dans un format 14 x 22 cm a été imaginé. À vous lecteur, il vous sera remis gratuitement par votre libraire participant pour tout achat d'un ouvrage MonHélios. Pour participer le libraire doit choisir 5 livres parmi une liste de 40 (ce peut être 5 fois le même !), et il se voit attribuer une affiche pour signaler l'opération et donc il dispose de 5 livres gratuits à donner aux lecteurs (qui, eux, ont le choix large sur l'ensemble des titres disponibles chez ce libraire). L'opération débute maintenant… Bien sûr elle est plus facile et visible le long de la chaîne des Pyrénées chez les libraires dynamiques à forte clientèle de livres pyrénéens qu'ailleurs… Maintenant, comme je sens que je vais avoir quelques mails de certains d'entre vous, qui vont me dire, « bouh… mon libraire ne fait pas, pas de chance, moi votre livre inventé je ne peux pas l'avoir » (ceci dit, incitez-le votre libraire ! Qu'il me contacte s'il a zappé l'opération commerciale, je lui enverrai la liste des 40 titres et après il pourra voir avec le délégué commercial du diffuseur qui lui rattrapera le coup…)… Allez, pas de larmes, MonHélios n'a pas donné tous les livres au diffuseur et en a quelques-uns qu'elle joindra parcimonieusement au fur et à mesure des commandes reçues… Mais c'est bien pour vous faire plaisir et ne pas vous voir grognon car c'est le réseau libraire que MonHélios souhaite valoriser ! En fin d'année ou l'année prochaine, quand tout cela appartiendra au domaine du passé, je mettrai en ligne ce livre des 20 ans. Bref, vous pourrez le voir et le lire, si cela vous dit ! Je vous le dirai.

9 titres sortis depuis le début de l'année
20 ans, il fallait mettre sur de bons rails les « 20 ans avec les libraires » et leur dire « coucou, on est joyeux et dynamique ». Alors exceptionnellement, MonHélios a bâti son année éditoriale différemment. Au lieu de sortir 6 titres en première partie d'année, suivi de 6 en seconde partie, la maison d'édition en a sorti 9 entre mars et mai et… n'en sortira que 3 en octobre ! Bref, pas question que la machine à nouveautés s'emballe cependant. Mais, dites, amis lecteurs, il a fallu les mettre en pages les 9 livres en plus de tout ce que le diffuseur demandait… Eh bê, on s'est retroussé les manches ! Mais ceci explique le gros coup de fatigue qui en a résulté. Alors ces nouveautés ?

Pour ceux qui veulent marcher et sortir des sentiers battus : trois topoguides
– « Randonnées au Pays basque » de Jérémie Laspoujas (un nouvel auteur chez MonHélios, 1er livre). Vivant au Pays basque, il a sélectionné 44 randos variant les approches, les paysages pour faire découvrir de beaux coins. 128 p., broché, cousu, 17 euros.
– « Aspe-Barétous » de Patrick Espel. 1er volume d'une collection « Sommets ». L'auteur nous présente ici 48 sommets de cette partie ouest du Béarn. Là encore une sélection, ses coups de cœur mais aussi les incontournables. Au terme de la collection qui couvrira l'ensemble de la chaîne des Pyrénées (deux titres sortiront en 2023), c'est environ 1000 sommets que nous proposera ce baroudeur des Pyrénées. 128 p., broché, cousu, 17 euros.
– « Rencontres insolites : 19 balades en Béarn » de Jean-Pierre Lafon-Manescau. L'auteur nous fait découvrir le piémont (pour les jours de pluie ou lorsque les mollets sont trop en feu). Promenades bucoliques mais aussi étonnantes, surprenantes. C'est fou les surprises que l'on peut avoir quand on sait regarder. Beaucoup d'inattendus dans ce topo. 64 p., broché, cousu, 12 euros.

Restons dans la marche, mais cette fois par le récit :
– « Marcher dans les nuages : 50 ans de marche en montagne » de Kev Reynolds, traduction de Françoise Besson. Kev Reynolds, qui malheureusement n'aura pas vu l'édition de la traduction française de son livre anglais, était un amoureux des Pyrénées, un « pyrénéphile » si vous me permettez ce néologisme. Il parle avec tendresse des Pyrénées dans ce livre mais évoque aussi toutes les autres montagnes du monde qu'il a parcourues : Himalaya, Alpes, Pérou, Corse, Haut-Atlas et bien d'autres… toujours sous un angle humaniste. 252 p., ill., broché, 25 euros.
– « Les guides de Cauterets » de Céline Bonnal. L'auteure poursuit sa démarche de redonner vie, un visage, une histoire à ces hommes du pays qui sont les oubliés de l'histoire ou mis au second plan pour ne conserver bien trop souvent que le nom des riches clients qui les paient. Et pourtant sans leurs guides, ils n'auraient eu bien souvent aucune postérité, bien incapables de trouver les chemins d'accès pour réaliser leurs premières ! Cauterets et « son » massif du Vignemale, beaucoup d'anecdotes retrouvées par Céline Bonnal, des porteurs devenus guides, une activité montagne devenu forte. Ce livre ne pouvait pas mieux tomber : en juin, Cauterets va être labellisée « Terre d'alpinisme » par l'Unesco… sauf erreur de notre part, c'est la première cité montagnarde pyrénéenne a bénéficié de cette reconnaissance. La logique pour comprendre ce label est dans le livre… même si l'édition et cette belle actualité sont le fruit d'un total hasard et absolument pas concerté !!!! 368 p, ill., relié, 39 euros.

Une salve de deux romans :
– « Le dilemme des prisonniers » d'Hervé Lega. MonHélios fait du roman avec parcimonie car il s'agit de sortir des textes bien écrits, originaux, exigeants. Hervé Lega avait idée d'une intrigue qui devait se passer dans un endroit isolé, clos… Nous lui avons suggéré de placer son action au fort du Portalet ! Trois hommes et une femme avec leur gardien sont réunis en ce lieu, ils étaient amis du défunt qui leur lègue une très grosse somme d'argent si… En théorie des jeux, cela s'appelle le dilemme du prisonnier… Intrigue surprenante, déroulé dans un lieu austère, rebondissements, l'écriture souple de l'auteur fait le reste… MonHélios a eu beaucoup de plaisir à signer ce livre et elle vous dévoile son ambition puisque, sollicitée pour faire la démarche, elle le présente pour un prix littéraire national (pourquoi ne pas essayer et faire comme les grands, même si le prestige du nom de la maison d'édition rentre en compte probablement pour la délivrance les prix mais sait-on jamais… Allez, qui ne tente rien, n'a rien… l'auteur et moi-même faisons un jeu intellectuel de cette candidature : nous osons participer, c'est bien !). 216 p., broché, 18 euros.
– « Poppy » de René Poques est plus classique, plus attendu mais complètement différent. Pas d'intrigue stricto senso, juste un homme à l'automne de sa vie qui parle à son chien imaginaire « Poppy » de ses joies, de ses doutes. Un roman où règne la demi-teinte, les hauts et les bas, la nostalgie comme les espoirs d'un monde meilleur. 116 p., broché, 15 euros.

Humour à la carte avec Pierre Salles et son « Livre des hommes d'oc ». Ce Bigourdan (il le revendique), né à Berlin (nul n'est parfait !), Béarnais d'adoption (il y vit depuis longtemps), est avant tout un homme de l'Occitanie, un défenseur de cette culture locale qu'il chérit, qu'il explique et qu'il souhaite transmettre et faire partager. Il le fait discrètement, avec beaucoup de discernement et en prenant le parti de faire sourire (on retient mieux !). Bref, comme aurait dit un autre de mes auteurs : Pierre Salles est un pur, un homme vrai, sincère, un amoureux de son pays qui partagera tout… sauf son coin à cèpes. Oui, il partage moult anecdotes et on sourit à chaque page. On rebondit sur les bons mots des uns et des autres, sur les remarques de bon sens, on remarque l'œil aiguisé de certains, on retient quelques vérités… bref, les hommes d'oc aiment la fête, chanter et dans ces moments-là l'échange est multiple et riche. Pierre, dis, cet automne m'amèneras-tu avec toi chercher des cèpes ? 192 p., broché, 17 euros.

Enfin, il ferme une trilogie. « Légendes et mystères du Pays basque » de Jacques Dubourg. Fées et autres diables au menu ! 108 p., ill., broché, 14 euros.

Le grand rendez-vous de cet été : MonHélios récidive et fête ses 20 ans en Bigorre (ultime manifestation !)
L'an dernier, nous vous invitions à venir fêter les 20 ans de MonHélios en Béarn, à Accous, dans cette vallée d'Aspe où MonHélios se sent comme chez elle. Ce fut une superbe fête, incroyable. Pour tous un très bon moment. Mais de l'autre côté de la frontière (comprenez : dans le département d'à côté), MonHélios a un autre endroit de prédilection : Argelès-Gazost. Une municipalité sensible à la culture du livre, des bénévoles amoureux du livre, un art de recevoir et une convivialité pour organiser les manifestations. Bref, le vendredi 29 juillet après-midi et toute la journée du 30 juillet, Argèles-Gazost accueillera les auteurs MonHélios et les associations amies, pour une belle manifestation du livre et des 20 ans (prolongation le 31 juillet mais en voilure réduite et en retrait, Argelès mettant ce jour-là les artistes à l'honneur dans Estiv'Arts). Une trentaine d'auteurs ont répondu présents, des conférences seront proposées, des expositions sont prévues. Un peu tôt pour vous donner le programme exact mais les organisateurs et moi-même y travaillons pour bien vous accueillir. Bref, je vous lance à tous cette cordiale invitation de venir nous rejoindre et fêter avec nous MonHélios qui a pris le pari il y a 20 ans d'être ambassadrice culturelle des Pyrénées. Je remercie du fond du cœur la municipalité d'Argelès-Gazost et son adjointe à la Culture, Françoise Pauly, d'avoir inscrit dans le catalogue des manifestations estivales, ce beau temps d'échange autour des 20 ans de MonHélios. 

Hommage aux auteurs : les respecter c'est aussi les reconnaître
Amis lecteurs, vous louez souvent le dynamisme de la maison d'édition. Vous aimez rencontrer mes auteurs (et la réciproque est vraie). Tout cela semble simple. Oui, c'est facile, spontané, consenti, joyeux et fait avec cœur et plaisir. Il n'en est pas moins vrai que MonHélios a parfois, disons, mauvaise conscience. Cette solidarité des auteurs lui fait très chaud au cœur ; sans elle, MonHélios serait banale. Diffusée comme une grande, et agissant comme une grande, MonHélios reste quand même une petite maison d'édition… et il y a des choses qu'elle ne peut pas faire et qui, pourtant, serait naturel… comme défrayer un auteur de ses frais de route et de bouche lorsqu'il vient à l'invitation de la maison d'édition sur un stand pour vous rencontrer. Oh, sachez-le, aucun auteur n'a jamais rien demandé de ce genre à MonHélios ; ils sont au contraire demandeurs de participer à des rassemblements, volontaires pour faire des conférences (voir l'opération "20 ans avec le réseau des médiathèques", riche programme que l'on a pu monter et qui a duré… 5 mois !). MonHélios est une maison d'édition indépendante, elle n'est pas placée sous EPO et n'est pas assujettie aux aides publiques multiples et variées… C'est sa liberté ! (et explique sa liberté de ton comme je le fais en abordant le sujet). Elle sait demander de l'aide financière avec raison quand il y a nécessité (un livre hors normes) : l'optique est justifiée (à mes yeux !) et le propos étayé (et, bien sûr, non reconductible !). Au-delà, MonHélios sait dire merci. En 2021, pour l'organisation de ces 20 ans, elle avait constitué un dossier de demande de subvention auprès de la DRAC Nouvelle-Aquitaine et de la Région Nouvelle-Aquitaine avec un unique objet : que les auteurs, qui s'investissent dans les 20 ans de MonHélios, qui donnent de leur temps et qui apportent un plus culturel là où ils sont, soient vus et, a minima, défrayés. Le slogan était : « Sans auteur, pas d'éditeur, pas de salon du livre, pas d'animation, pas… et encore pas : rien en fait ». Donc dire que je souhaitais un peu décence est l'explication du montage de dossier, dossier qui a été recalé en 2021 car, m'a-t-on expliqué, « manque de prévisionnel » (c'est vrai qu'avec le covid, il était simple de prévoir !)… N'épiloguons pas ! Disons que la demande sortait tellement de l'ordinaire que la décision n'était pas simple : ça crée fatalement un précédent – on donne à l'éditeur pour l'« enrichissement » de son entreprise, pas pour qu'il n'en fasse rien et le redistribue à ses auteurs (sauf que les auteurs, à mes yeux, ils ne sont pas "rien" mais TOUT !)… MonHélios a beaucoup rogné, mais alors ce qui s'appelle grogner, mais n'a pas abdiqué sur l'instant. Sur ses fonds propres, par chance aussi, elle a pu redistribuer à ses auteurs pour leurs investissements personnels 2021 aux 20 ans de MonHélios la somme de 1980 euros… ils étaient 34 à Accous dont un qui venait de Paris… je vous laisse faire la division ! Symbolique ! Mais cette détermination bien marquée, ça faisait un peu tâche, non ? Comme le dossier 2021 était mal préparé, le dossier déposé en 2022 fut en béton. Amis lecteurs, chers auteurs (car je n'ai pas pris le temps de vous le dire et vous le découvrez en lisant cette longue lettre d'information), MonHélios percevra cette année, pour la première fois en 20 ans, une aide de 2000 euros de la part de la DRAC Nouvelle-Aquitaine pour l'opération 20 ans dans sa globalité et de la part de la Région Nouvelle-Aqutaine (qui s'est toujours montrée attentive aux grands projets livresques de MonHélios), la somme de 4000 euros. Voilà qui est un bienfait et qui est une reconnaissance, je crois, qu'un auteur, ça se respecte : il fallait juste arriver à faire accepter que cette demande, peut-être singulière (et c'est bien dommage!), de MonHélios pour ses auteurs n'est pas atypique mais participe bien à la vie d'une maison d'édition, à l'écomonie du livre. Vive vous, les auteurs, et merci ! 

Très bel été à tous, 

DT.

08/11/2021 — Petite par la taille mais grande par le talent ? Non, vive les Pyrénées !

Amis des Pyrénées et du livre bien le bonjour,

Officiellement depuis le 31 octobre, Monhélios a 20 ans ! MonHélios était effectivement dûment fondé en 2001 avant de commencer sa vie véritablement en janvier 2002.

20 ans et une envie toujours intacte (ou presque)
Il fallait y croire (ce ne fut effectivement pas simple) mais quand je me retourne et que je mesure le chemin parcouru, je me dis que si tout ne fut pas parfait (mais qui pourrait le prétendre), il y a quand même du pas mal. Le pas mal, c'est surtout d'être toujours aujourd'hui en accord avec mes principes fondateurs : ouvrages réalisés totalement à compte d'éditeur (pas de participation financière des auteurs), auteurs sous contrat et percevant des droits d'auteur – ces deux premiers préceptes allant théoriquement de soi quand on se dit éditeur mais croyez-moi il est parfois, et même (trop) souvent utile de le répéter – et enfin impression des livres en France. Pouvoir vous regarder vous lecteurs dans le blanc des yeux en vous disant que ces engagements ont été tenus, au livre près, est une bien belle satisfaction. Oh ce faisant on n'avance pas vite, oh ce faisant il y a bien des obstacles à surmonter, des tentations (nombreuses) à repousser mais arriver à rester soi-même, ne pas céder à la facilité, réussir à garder son indépendance d'esprit et sa liberté d'acte, en faisant le gros dos quand il l'a fallu (et il le faudra encore) est un moteur à énergie solaire à lui tout seul (Hélios, dieu grec du soleil). Ca use cependant et je puis vous garantir que si l'enthousiasme toujours là, celle qui vous fait cette lettre d'information sent un peu plus la fatigue aujourd'hui qu'hier, et commence à penser que son temps à elle est derrière, que quelqu'un de neuf aurait d'autres idées, impulserait un autre élan : les Pyrénées méritent une maison d'édition spécialisée tout en étant généraliste. Même si ce n'est pas d'actualité, espérons que la transmission se fera car je n'en reprends pas pour… 20 ans !

Depuis 2002, à la vitesse d'un pas de montagnard, Monhélios a fait paraître ses livres sur un rythme de 10-12 ouvrages par an, cherchant à « dire » et non à « produire » : trouver les bons textes, les bons auteurs pour avoir la sincérité d'un propos (et non se constituer une ligne sur un curriculum vitæ), bref donner du temps au temps, en toute indépendance (voilà le secret), savoir attendre et puis travailler, travailler avec exigence et faire travailler. Les auteurs Monhélios vous diront tous que je ne suis pas une chambre d'enregistrement, que ça râle parfois (ils doivent faire avec mon caractère pas toujours souple et diplomate) mais, moi je vais vous dire les choses différemment : ce sont des femmes et des hommes respectueux de leur signature et de vous, les lecteurs : ils veulent transmettre, partager et ce n'est jamais  trop parfait. Voilà l'essentiel : l’exigence.

D'ailleurs, nous sommes à votre écoute, nous sommes joignables, répondons aux mails et venons à votre rencontre. Pour les 20 ans de Monhélios, nous vous avons invité à venir nous rejoindre à Accous, dans cette si belle vallée d'Aspe. Et certains sont venus.

Un clin d'œil amical à trois lecteurs : deux Lyonnais venus nous surprendre à Accous et à un Nantais, lui, venu nous faire un petit coucou à Bagnères-de-Bigorre. Surtout amis, lecteurs des Pyrénées venant de loin, faites-vous connaître et ne restez pas incognito quand vous passez sur nos stands. Franchement vous êtes les bienvenus. Mettre un visage sur un nom, vraiment cela fait plaisir (avec le handicap que je ne suis absolument pas physionomiste !)

Trois titres, trois sujets
Parlant des auteurs, je vous présente les petits derniers.
Le premier, vous le connaissez : Romain Bourbon. Il est celui qui nous avait proposé d'éditer un ouvrage sur la toponymie des Pyrénées. Nous l'avions intitulé « Petit dictionnaire toponymique ». Épuisé, ledit ouvrage avait été réimprimé. L'auteur était comblé de cette rencontre entre lui et le lectorat mais certains d'entre vous l'asticotaient : « Et ce sommet-là, ça veut dire quoi ? » Romain Bourbon a donc continué son décryptage et, l'ouvrage étant de nouveau épuisé (ou quasiment il ne reste que quelques exemplaires de l'ancienne édition), il m'a fait les yeux doux (euh… pardon à sa compagne !) pour me voir incorporer 300 noms de plus à son « Petit dictionnaire » qui en comporte désormais 1 300. D'accord, lui ai-je dit mais stop après car sinon on va finir par faire un… « grand » dictionnaire !
« Petit dictionnaire toponymique des Pyrénées » (nouvelle édition augmentée) de Romain Bourbon, 192 p., 14 x 22 cm, 19 euros.

Jean-Louis Rey (nouvel auteur, premier livre), lui, vous entraînera « Sur les pas des pèlerins à Compostelle ». Beaucoup de choses ont été écrites sur Saint-Jacques-de-Compostelle, ce fut une mode éditoriale pendant longtemps et nous avons été fréquemment sollicitée sans donner suite. Pourquoi avoir dit « oui » à celui-là et éditer donc un ouvrage de plus sur le sujet ? Tout vient de l'originalité de la démarche de l'auteur qui a parcouru tous les points de passage possible des pèlerins pour traverser les Pyrénées. Les connus, voire archiconnus, et ceux secondaires, méconnus voire oubliés. Appareil photographique en bandoulière, il a patiemment recherché dans les villages, sur les chemins, les traces de ces pèlerins d'autrefois et il vient témoigner de ses trouvailles. Beaucoup de plaisir à mettre en pages ce livre qui nous transporte sur 25 passages, 25 cols fréquentés des Pyrénées suivant les différentes voies possibles depuis la France pour se rendre à Compostelle.
« Sur les pas des pèlerins de Compostelle » de Jean-Louis Rey, 120 p., 22 x 22 cm, 25 euros.

Enfin, il est le dernier livre pour cette année 2021, « Jurançon, son histoire et ses histoires » de René Lahillonne (nouvel auteur, premier livre). Ne vous trompez pas, il ne s'agit pas d'une histoire du vignoble mais bien l'histoire d'une ville qui jouxte Pau. Passant, lecteur, si un jour vous vous arrêtez sur la place du Junqué à Jurançon et demandez à un habitant comment il se définit par rapport à son territoire de vie, il vous répondra immanquablement « Je suis Jurançonnais ! »  alors que d'autres habitants de communes limitrophes de Pau interrogés de façon similaire se définiront comme… « Palois ». Importance d'un cours d'eau dans une histoire et dans la création d'une identité. Si Paris a sa rive gauche, Pau indéniablement a aussi sa rive gauche et cette rive gauche du gave, c'est Jurançon, ville rebelle à cause de son histoire, ville où cohabitent quelques riches patrimoines des coteaux, issus du milieu viticole ou Palois en mal d'espace, et les classes ouvrière et moyenne vivant, en bas, au centre bourg, où subsistent tous les commerces et encore de l'industrie. Bref, Jurançon, c'est Jurançon et Jurançon, ce n'est pas Pau qu'on se le dise. Les Jurançonnais n'ont pas à franchir le gave (le Rubicon ?) tous les jours et ils sont encore très fâchés que Pau leur ait spolié en 1861 un morceau de territoire pour se développer outre gave vers le sud. Un livre d'histoire urbaine.
« Jurançon, son histoire et ses histoires » de René Lahillonne, 240 pages, 22 x 22 cm, 29 euros.


Monhélios dans le monde des (très) grands
Nous finirons cette lettre d'information par une note pleine d'espoir. Dans une précédente lettre d'information (vous pourrez éventuellement la retrouver https://www.monhelios.com/lettre-information.php, lettre du 12 juin 2020 intitulée Res-pi-rons »), nous évoquions notre diffuseur, cet atout auquel nous tenons tant, lien précieux et indispensable entre nous et les libraires, ce diffuseur qui nous permet d'être nous, de travailler sereinement car nous savons qu'il fera tout pour que nos livres auxquels nous donnons vie soient… vivants.
Faire sortir le livre du pré-carré local, promouvoir les Pyrénées de Brest à Strasbourg et de Lille à Marseille, voilà le challenge. Depuis toujours je pouvais prendre ma voiture et prospecter les libraires pyrénéens assez facilement (jusqu'à Toulouse au moins puisque j'habite Pau), mais cette présentation des livres (et devenir comme un poisson dans un bocal) manque singulièrement d'ambition, d'où la nécessité de cet intermédiaire béni qu'est le diffuseur. Facile à énoncer mais difficile à trouver. 
Le monde de l'édition n'est pas exempt de reproche mais le monde du livre permet encore à des professionnels de taille modeste (pour ne pas dire de toute petite taille) d'exister et préserve, quand il le peut, cette pluralité éditoriale artisanale. Cap Diffusion (alliance d'Ouest-France et de Sud Ouest), le diffuseur actuel de Monhélios, n'existera plus en mars prochain, racheté par un grand groupe. Probablement une fatalité tant le métier est compliqué et la concurrence impitoyable. 
Monhélios, mis sur la touche dans un premier temps pour mon plus grand désarroi, a été rattrapé au vol pour mon plus grand bonheur et par des professionnels qui plus est, ce qui est flatteur et une belle reconnaissance. Ainsi, voilà qu'entre dans le paysage de Monhélios une énorme locomotive qui s'appelle Média-Diffusion. Ce diffuseur qui grandit, qui tirait bien de lourds wagons de livres de grands éditeurs français ou internationaux et qui tirera donc à partir de mars 2022 des éditeurs anciennement « Cap », va avoir en queue de train, sérieusement arrimé un petit wagon joyeux et heureux qui sautille de plaisir : Monhélios. Je leur ai déjà présenté les 5 livres à venir des mois de mars et avril prochains. Ah, ils vont les connaître nos Pyrénées ! J'y mettrai toute ma volonté, mon entêtement. C'est la branche « Tourisme, patrimoine » de Média-Diffusion qui assurera la promotion des livres Monhélios auprès des libraires. « Mesdames et Messieurs les représentants de Média-Diffusion, une petite maison d'édition, là-bas au pays des ours, compte sur vous et vous donnera, les meilleures cartes possible pour que vous arriviez à vos fins car l'édition est faite de passion et notre passion à tous, ici, pour mes auteurs et vous lecteurs, c'est un territoire de France, d'Andorre et d'Espagne, entre Méditerranée et Atlantique qui s'appelle les Pyrénées. En cela nous sommes probablement différents de tous vos autres diffusés bien plus grands que nous mais ce côté atypique, c'est justement notre force et notre raison d'être. »

Bon hiver à tous. Prochaine lettre d'information probablement vers mai.
Les Pyrénées à livre ouvert, plus que jamais !

18/06/2021 — Monhélios fête ses 20 ans à Accous les 17-18 juillet !

Amis de Monhélios bonjour,

Je vous avais dit que je reprendrai contact rapidement. La raison : Monhélios entre dans une année de festivités et fête ses 20 ans !

L'an dernier, j'ai rappelé cette date anniversaire aux auteurs en leur proposant quelques idées. Bouh, snif, ils me les ont toutes recalées (si, c'est vrai !). « On veut se réunir, faire ensemble » m'ont-ils dit. « Rendez-vous à Luz-St-Sauveur » a suggéré Céline Bonnal (ce sera le cas, les 30-31 juillet 2022, à inscrire sur vos tablettes !), « rendez-vous à Accous » a proposé Dany Barraud, maire de ce mignon village de la vallée d'Aspe.

Accous, mais c'est bien sûr ! Quelle évidence, quel symbole ! Monhélios a commencé son existence en publiant des livres sur cette vallée, y a beaucoup d'amis. La vallée d'Aspe, c'est le jardin de MonHélios. Revenir à son point de départ, ça ne peut être que fort. Le livre permet des choses magnifiques décidément !


Accous, 17-18 juillet 2021

Mobilisation générale des auteurs. Quel enthousiasme ! Il a fallu freiner des 4 fers, on aurait pu tenir l'été. Pauvre Dany qui, pour l'heure, cherche des grilles pour accueillir toutes les expositions prévues et réquisitionne toute table existante ! Il devait pourtant sans douter que cela risquait de pétiller ! Ben, il est auteur Monhélios aussi et pas le dernier à vouloir participer !

« Impossible de citer tous les auteurs présents, sur le dépliant, m'a-t-il dit. Débrouille-toi, ils sont trop nombreux ou alors c'est un livret que je dois faire ! Pitié pour mes finances ! » Mais oui, Dany, pas de souci, faisons ensemble, simplement, joyeusement et en toute indépendance.

La proposition : une déambulation dans le village, autant d'incitation à aller butiner, à découvrir, à aller à la rencontre des auteurs…

Dans la salle du conseil municipal où seront réunis les ouvrages sur l'histoire de la montagne pyrénéenne, vous trouverez : Raymond Ratio (samedi), un membre de la famille Cadier, Céline Bonnal, Martine Vinet (représentant son père Émile), Francis Beigbeder (pour la Société Ramond), Romain Bourbon ;

Aux garages Larré, ce sont les randonneurs qui seront regroupés autour de la thématique Découvertes et pratiques de la montagne : Florian Jacqueminet, Jean Lacazette, Damien Lemière, Jean-Jacques Alicot, Philippe Bérit-Debat, Daniel Rees, Jean Cazaban, Régis Faustin ;

À la salle des fêtes, ont été rassemblés les auteurs Nature, montagne, sport et tourisme : Pierre Coudouy, Gérard Caussimont, Jean-Paul Crampe (samedi), Thierry Rabier (sous réserve), Martine Cazabonne, Fernand Fourcade, Jean-Michel Dufraisse et deux auteurs invités : Jean-Jacques Camarra, Alain Lalanne ;

À l'école sous les préaux, vous trouverez les littéraires : Pierre Salles, Jeanette Ananos, Louis Gazo (samedi), Hervé Lega, Patrick Mancho, Pascal Ravier, Danièle Gay et les auteurs de la vallée invités : Dominique Bousquet, Claude Castéran, Jean-François Laurent ;

À la maison Larré, les historiens : Anne Berdoy, Régine Péhau-Gerbet, Pierre Castillou, Catherine Rivault, un autre membre de la famille Cadier, Dany Barraud, Martine Lacout-Loustalet, Daniel Trallero (pour Bastides-64), Loïc Le Guen (sous réserve), Jacques Brau (samedi) ;

Écoutez, ne nous en voulez pas, mais il est difficile de les mettre dans une case les auteurs MonHélios. Les organisateurs y ont laissé de l'énergie à vouloir les classer et à les répartir dans les tables rondes (voir programme). Hihihi !

Un court hommage sera rendu à André Eygun, le premier des auteurs MonHélios. J'ignorais en 2001 en allant voir cet humaniste assois que je plaçais en fait sous les meilleurs auspices cette maison d'édition. Il est bien de ne pas oublier.


Il n'y aura pas que nous !

Plus on est amoureux des Pyrénées et des livres, plus on est. Des associations amies de MonHélios, le Parc national des Pyrénées partenaire de plusieurs livres ont répondu à notre invitation. Merci à la Société Ramond de sa présence, première société de montagne de France qui m'avait fait l'honneur de pouvoir célébrer avec elle ses 150 ans en éditant un livre, merci à la tout aussi dynamique Société d'étude des Sept-Vallées, qui m'a souvent aiguillée dans des projets éditoriaux, de se mobiliser et de venir de la proche Bigorre jusqu'à Accous, merci enfin à Nosauts de Bigorra (langue occitane). Ensuite, seront là des locaux de l'étape : la très intéressante Association pour la Mémoire de l'Émigration, l'érudite association Bastides-64, le Creloc (Pau-Canfranc), l'Association de Restauration de l'église de Capbis, le Fiep (pastoralisme et ours), la maison d'édition Camin et Letras (langue occitane), sans oublier l'Association Mémoire d'Aspe… mais cette dernière est aussi organisatrice de la manifestation ! Faites que je n'ai oublié personne…

Bref, nous sommes impatients de cette belle fête, nous vous invitons joyeusement à nous y rejoindre et sommes enthousiastes pour vous rencontrer. Débordant de vitalité même !


Une deuxième partie d'année tout aussi pétillante

Là aussi dans le cadre des 20 ans, nous allons provoquer les rencontres en saisissant les opportunités que nous offrent d'autres organisateurs de manifestation.

— Le dimanche 12 septembre, nous serons à Lons (Pau agglo) pour une nouvelle déambulation littéraire. Première édition d'une manifestation qui en appellera d'autres, je l'espère.

— Les 18 et 19 septembre, nous serons comme chaque année à la fête des Chiens (et du patrimoine) à Argelès-Gazost, une manifestation à laquelle nous aimons participer car vraie, ambiance bon enfant.

— Les 25 et 26 septembre, après avoir délégué pendant de nombreuses années (car dites, c'est quand même fatigant!), nous reviendrons au salon du livre d'Orthez.

— Les 2 et 3 octobre, ce sera direction salon du livre pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre où nous allons traditionnellement (un amical clin d'œil à Marc Besson, librairie Auprès de Pyrène, et message particulier à ce libraire dont nous vantons les mérites : « Marc, pour cause d'annulation de notre venue l'an dernier, je n'ai pas pu vous offrir ce gâteau pour fêter vos 20 ans à vous mais il ne sera que plus gros cette année. Héhéhé, vous êtes mon aîné ! »).

— Les 9 et 10 octobre, nous serons à Geaune dans les Landes, là aussi ce sera un retour dans un lieu sympa (sous les arcades de la bastide) que nous avons abandonné il y a quelques années.

Jamais seule (cela n'aurait aucun intérêt), toujours avec des auteurs… Merci à tous les auteurs de se mobiliser ainsi. On va terminer sur les rotules !


À propos d'Accous, deux anecdotes

Ne croyez pas que je connaisse physiquement tous mes auteurs. Ce ne sont pas tous des auteurs de proximité loin s'en faut. Le plus loin d'entre eux habite à… Porto-Rico ! (mais il a des racines aspoises, ceci explique cela !… décidément toujours cette vallée d'Aspe ! ). Ce qui nous unit, ce sont les Pyrénées. Et bien des amitiés se nouent entre les auteurs sous mon regard bienveillant et amusé (enfin... sauf quand ils se liguent contre moi pour me sortir du stand !) En tout cas, à Accous, je vais faire la connaissance de deux d'entre eux : Hervé Lega qui viendra spécialement de Paris, merci à lui, et Pascal Ravier qui viendra de Castres, merci à lui aussi. Je n'ai aucun doute, les autres auteurs vont vite les intégrer et ils seront rapidement adoptés car les stands MonHélios sont joyeux (euh… parfois trop !)

Quelques mots sur l'un d'entre eux. Son nom ? Daniel Rees. Ce n'est pas banal. À l'heure qu'il est, cet auteur qui habite dans les Pyrénées-Orientales est en route pour Accous. Oui, oui, vous avez bien lu… nous sommes le 18 juin, il est déjà parti depuis 4 jours car il vient à pied. Il est donc en train de traverser les Pyrénées en pérégrinant côté français et il repartira toujours à pied à la fin de la manifestation mais côté espagnol. Euh… je vous rappelle le titre de ses deux livres « Pyrénées, escales buissonnières » et « Pyrénées, les mots pour le dire »… Ça colle, non ?


Voilà, amis de MonHélios, vous êtes cordialement invité(e) à venir nous rejoindre. Nous aurons plaisir à vous rencontrer, à échanger avec vous, à fêter avec vous ces 20 ans. N'hésitez à faire connaître cette manifestation d'Accous autour de vous, que cela fasse boule de neige (euh… ce n'est plus la saison pourtant), n'oubliez pas les autres rendez-vous.

Merci, merci, un immense merci à la municipalité d’Accous, les associations partenaires de l’organisation de cette fête. Cette manifestation « Autour du livre » est amenée à être pérennisée si c’est succès. 


Une belle aventure humaine et culturelle

MonHélios est toujours là 20 ans après car vous, lecteurs, vous l'avez voulu, vous nous suivez. Il y a aussi la chaîne du livre à qui il faut rendre hommage : un diffuseur sans qui rien ne serait possible et qui est le fondement d'une stabilité, le maillon fort ; le réseau libraire qui relaie les parutions, conseille, organise des dédicaces ; les médiathèques qui font bien souvent connaître ; les organisateurs de salon, souvent des bénévoles enthousiastes, des fous de livres qui nous permettent de nous exprimer différemment, et avant tout et surtout il y a les auteurs, toujours passionnés, qui travaillent, créent, corrigent, écoutent et ensuite partagent, transmettent. L'auteur qui est à l'initiative de tout même s'il ne contrôle quasiment rien une fois qu'il est estampillé ainsi par une maison d'édition. Un auteur, cela s'érige en statue, cela se respecte ! Sans eux, pas de livre ! Je regrette que beaucoup de mes confrères l'oublient.

N'oublions pas dans ce paysage des professionnels importants, régulateurs, qui offrent aussi une stabilité : l'imprimeur qui doit être à l'heure et révéler le travail, sublimer les couleurs quand l'ouvrage est photographique, le comptable et son rôle de gendarme qui rappelle la réalité du moment. La vie d'une maison d'édition n'est pas un long fleuve tranquille mais qu'il est beau le métier d'éditeur. Je ne fais qu'animer de la passion, de l'enthousiasme.


Très bel été à tous. Prochaine lettre vers mi-octobre… enfin… euh... si j'ai encore un peu de jus car avec ce dynamisme renouvelé, avec ce programme très chargé, vous lecteurs comme mes auteurs, vous allez quand même bien m'épuiser ! Mais après tout, on n'a pas tous les jours 20 ans… (enfin, mes vrais 20 ans à moi, euh… ils sont loin !)


DT.



PS : dans ma dernière lettre d’information en vous disant que j’en disais trop, l’indice de ces 20 ans se trouvait page 2 du catalogue !…


26/05/2021 — 7 nouveautés et une pièce jointe attendue !

Amis des Pyrénées bonjour,


Et tout d'abord, bienvenue à tous ceux, et ils sont nombreux, qui reçoivent cette lettre d'information pour la première fois. Bien sûr si ce courriel vous importune, surtout renvoyez-nous ce mail par retour : nous vous enlèverons de notre liste diffusion. Sinon, deux ou trois fois par an, vous recevrez ainsi de notre part une lettre, quatre peut-être cette année car c'est une année exceptionnelle… Chut, nous en avons déjà trop dit mais les plus perspicaces d'entre vous trouveront… il y a un indice quelque part…

Beaucoup de solidarité autour de la petite maison d'édition pyrénéenne, nous l'avons ressentie. Merci à vous. Alors que le monde culturel dans son ensemble a été en souffrance, le livre a pu s'exprimer, exister… Enfin, façon de parler !… disons qu'on a pu vendre nos ouvrages car en ce qui concerne les rencontres, les dédicaces, les auteurs de 2020 et ceux de ce semestre 2021 sont dans une parfaite et totale frustration. « Je suis un auteur clandestin », m'a dit l'un d'entre eux. Oui, malheureusement la fête que constitue la sortie d'un livre a été gâchée par ces replis nécessaires sur soi.

Sept nouveautés pour ce début d’année dont quatre ouvrages incitatifs à sortir et/ou à venir dans les Pyrénées.

Marcher…
« Lescun tous azimuts ». Ce n'est pas une nouveauté stricto sensu mais une deuxième édition (après une réimpression). Jean Lacazette et Damien Lemière sont des amoureux de la vallée d'Aspe, et tout particulièrement du cirque de Lescun. Aussi vous suggèrent-ils 128 randonnées d'une très grande variété et pour tous les niveaux : de la balade familiale à la course pour montagnards avertis. Ouvrage de 160 pages, avec cartes, abondamment illustré. Toutes les randonnées ont été faites par les deux auteurs et ont été testées par des cobayes (merci à eux !). 18 euros.

« Pyrénées sur un fil : Hautes-Pyrénées ». Vous avez le niveau randonneur ou plus ? Suivez Damien Lemière dans ses parcours de crêtes, 34 randos au total, qui vous montrent la diversité des paysages du département des Hautes-Pyrénées en les renouvelant. Ce livre est le tome 2 d'un livre similaire paru l'an dernier sous le manteau (bouh !) consacré au Béarn et au Pays basque. Ouvrage de 144 pages, avec cartes, abondamment illustré et pas de souci, tous les testeurs des circuits sont rentrés à la maison dans les temps indiqués. 17 euros.

Visiter…
« Le Haut-Aragon et ses églises mozarabes : guide du Serrablo ». Pierre Castillou, qui nous avait entraînés à la découverte des ermitages aragonais, récidive et nous invite à découvrir 19 joyaux architecturaux du Serrablo, tous plus beaux les uns que les autres. Ouvrage de 96 pages, abondamment illustré sous la forme de guide touristique (itinéraire d'accès, renseignements pratiques). 23 euros.

« De porte en porte en Pays Toy ». Martine Cazabonne, elle aussi, récidive. Après avoir itinéré en val d'Azun, la voici désormais en Pays Toy. Ces déambulations dans les villages de ce bout de vallée de Gavarnie nous font regarder et être attentifs à ce petit patrimoine qui a beaucoup de charme. Pour qui sait les voir – et Martine Cazabonne nous les montre – on prend conscience que ces portes, semblant anodines, participent fortement à l'identité d'une maison et d'un village. Ouvrage de 160 pages, abondamment illustré. 29 euros.

Lire…
« Chemins de traverse ». Pascal Ravier, à travers quatre histoires, pose le problème de la frontière entre France et Espagne, frontière salvatrice le plus souvent dans un sens comme dans l'autre. Au-delà est sous-jacent le vaste problème de la migration d'un homme ou d'une femme. À mettre dans son sac à dos ou dans sa valise. 120 pages. 15 euros.

« Légendes et mystères du Béarn ». Après s'être intéressé aux Hautes-Pyrénées, Jacques Dubourg poursuit sa démarche en s'intéressant au Béarn recueillant les légendes de différents lieux. Fées, diable, miracles, autant de croyances populaires qui ont rythmé la vie d'autrefois et dont certaines restent encore vivaces aujourd'hui. Ne nous fâchons pas avec les esprits qui pourraient s'avérer maléfiques ! 96 pages. 14 euros.

Un dernier pour l'été…
« Bergers d'Alhari ». Décédé en 2010, André Eygun était un humaniste. En 2004, il confiait à Monhélios l'édition de ce magnifique texte sur le monde des bergers d'autrefois, ceux qui transhumaient au fil des saisons et qui, l'été venu, occupaient la montagne aspoise avec leurs brebis. Vies simples, de bon sens et d'écoute. Il était temps de remettre sous les yeux de tous, ce texte essentiel, pur. Être berger est probablement le plus noble des métiers. Un peu de patience, ce livre sera disponible début juillet. 96 pages. 15 euros.

Et pour récapituler…
Il nous a été réclamé ! Souvent, beaucoup trop souvent ! Les auteurs aussi le voulaient. Finalement, nous l'avons fait et nous nous promettons de le tenir à jour (croisons les doigts, l'intention est là en tout cas !). Pour le moment il n'existe que sous format pdf que nous vous joignons en pièce jointe mais il sera réel, c'est-à-dire en format papier début juillet – nous le mettrons en ligne quelque part pendant l'été. Il ? Le catalogue de la maison d'édition ! Plus de 200 titres classés sous différents chapeaux (merci les inclassables !), le tout en 64 pages. Ouf  ! Nous nous autofélicitons !


Prochaine lettre vers le 15- 20 juin… Eh oui, nous aurons quelque chose de spécifique à vous dire… Chut pour l'instant ! On prépare…

À bientôt. Cordialement à tous,


DT.

28/09/2020 — A grands coups de cornes

Amis lecteurs un très cordial bonjour,


Enfin le temps de souffler, de papoter avec vous !


Le Parc national des Pyrénées va devoir changer d'emblème !

Pendant de longs mois cet hiver et ce printemps, j'ai joyeusement bouquetiné… comprenez que je me suis régalée en mettant en pages l'ouvrage de Jean-Paul Crampe consacré à la réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées. Une sacrée histoire, un long combat jusqu'au premier lâchage ! Il faut remercier Jean-Paul Crampe, travaillant pour le Parc national des Pyrénées, pour sa ténacité, pour avoir tenu bon contre vents et avalanches (pas de marées chez nous !) : c'est grâce à lui (et au Parc qu'il a entraîné avec lui) qu'ils sont là aujourd'hui ! Ils vont nous redevenir familiers ces satanés bouquetins : ils ont réinvesti les pentes pyrénéennes et sont bien dans leur peau, on en veut pour preuve tous les petits cabris nés cette année. Un bel ouvrage (432 p., 800 photos) grand format (22 x 30 cm) dans la plus pure tradition du livre (relié, avec signet et tranchefile) – imprimé en France comme il se doit –. Un livre écrit de main de maître et avec verve par M. Bouquetin, autrement dit Jean-Paul Crampe, qui montre et démontre et dit son affection, sa passion pour ce bel animal. De l'édition plaisir pour faire plaisir. En retournant le livre, un prix raisonnable (35 €) – merci aux partenaires qui permettent cela (merci à vous lecteurs si vous avez entre les mains ledit livre de faire attention aux logos : j'y vois de l'argent bien placé et justement redistribué vers vous). Livre naturaliste de l'année. Co-édition Parc national des Pyrénées-MonHélios.

« Le bouquetin aux Pyrénées », de Jean-Paul Crampe, 432 p., 22 x 30 cm, relié, 35 €.


Champi, bouquetin réintroduit à Accous le 18 septembre 2020

Petite parenthèse toute personnelle, ne m’en veuillez pas de vouloir partager avec vous ce moment inoubliable mais être éditeur peut réserver de purs instants d’émotion. Un très beau cadeau que m’a fait le Parc national ! Amis lecteurs, la grande enfant que je suis a eu l’honneur d’être choisie pour ouvrir la porte de la liberté à l’un des 10 bouquetins relâchés en vallée d’Aspe ce matin-là. Champi, après un instant d’hésitation, est parti droit devant lui, en pleine pente, a grimpé vigoureusement et vaillamment le pan de montagne avant de disparaître happé par le paysage. Longue vie à toi Champi, beau mâle de quatre ans. Trouve tes marques, soit un mâle dominant et avec ta femelle, fais-nous de beaux cabris. Ne nous en veux pas de t’avoir arraché à ton lieu de vie originel, c’est pour une juste cause. Quant à moi qui t’ai vu affolé, stressé, j’espère l’année prochaine, jumelles en main, te revoir dans ce qui est désormais ton nouveau chez-toi, heureux et libre. Merci au Parc national des Pyrénées de cette délicate attention à mon égard.


Salve de trois livres pour octobre

Il devait sortir en mai, ce sera cet automne… « Rue Paillassère » de Janette Ananos. Arette dans les années 1950-1960, le Arette d'avant le séisme. Mais aussi Aureilhan dans ses lendemains d'après guerre. Des vies se croisent, une enfant observe. Autobiographie certes mais, au-delà, cette vie d'autrefois, pas si lointaine où tout était différent, où les jours s'écoulent paisiblement. Un brin de nostalgie au passage.

« Rue Paillassère », de Janette Ananos, 216 p., 14 x 22 cm, 18 €.


Il habitait le Nord, il a déménagé cet été pour Paris, Hervé Lega a campé son roman en Ariège au pied du mont Valier. Une rencontre improbable entre une jeune randonneuse parisienne, ignorante de la montagne, et un sociologue réputé en rupture de banc universitaire. Un roman écrit d'une plume alerte, enlevé, court, où le lecteur est invité au passage à réfléchir sur quelques thèmes de sociologie.

« Le contrat », de Hervé Lega, 168 p., 14 x 22 cm, 16 €.


Enfin, il clôture cette année 2020 : « Le livre des mots d'oc » de Pierre Salles. Dans ce climat pesant de 2020, voilà un livre souriant où l'on peut apprendre en s'amusant. Que vous connaissiez ou pas la langue d'oc, si vous avez un peu de curiosité pour les mots et envie de passer un bon moment, ce livre vous ravira. Vous y apprendrez l'essentiel : le vocable « amour » est bien de chez nous ! Le français nous l'a emprunté. Bref, Pierre Salles nous cultive ou vitupère contre le parisianisme avec bonne humeur et… on retient ! Reprise sous forme livresque de quelques-unes de ses 14 ans de chroniques diffusées par France Bleu Béarn Bigorre. Savoureux.

« Le livre des mots d'oc » de Pierre Salles, 240 p, 14 x 22 cm, 18 €.


Imprimé en France 

Depuis 19 ans, nous mettons un point d'honneur à imprimer en France, tout simplement parce que nous pensons que nous avons plus de chances de pouvoir vendre un de nos livres à un salarié plutôt qu'à une personne en recherche d'emploi ou à un retraité qui n'aurait pas une carrière complète. Il y a aussi une autre raison : un souci de qualité, de régularité dans le rendu. Cette politique nous oblige parfois à augmenter d'un euro le prix d’un livre. Les livres MonHélios sont « imprimés sur les presses de » , tous sans exception, ce qui veut dire que nous dialoguons et travaillons sans intermédiaire avec l'imprimeur. Nous sommes petits, l'imprimeur (de livres) est forcément une grande société. Il doit suivre. Il a quelques atouts. Une entreprise est notée par les instituts bancaires, l'imprimeur se protège en étant assuré. Ainsi si MonHélios devait avoir un incident de paiement (inenvisageable à mes yeux!), l'assurance prendrait le relais… mais ceci est valable jusqu'à une certaine somme. Vous comprendrez bien que quand je signe le bon de commande pour l'ouvrage sur les bouquetins, et que le mois d'après je lui signe trois bons de commande, j'explose l'encours autorisé… Pourtant l'imprimeur me fait confiance et sa confiance me permet de faire. 

Si cette relation directe ne s'établissait pas, MonHélios pourrait recourir à un courtier en imprimerie et se cacher… A ce moment-là cet intermédiaire, c'est lui qui prend en charge le risque que constitue MonHélios, son volant d'affaires étant différent, sa couverture est bien plus importante, l'imprimeur est rassuré. Ceci lecteur vous pouvez le détecter car cela se traduit par un achevé d'imprimer nécessairement différent : le livre n'est pas achevé d'imprimer sur les presses de (suit le nom de l'imprimeur) mais il est « achevé d'imprimer par (suit le nom du courtier) ». Qui est l'imprimeur ? Le courtier le sait… pas sûr que l'éditeur le sache… Tricherie ? Non ? C'est on ne peut plus légal. Il y a juste que, derrière cela, il y a fréquemment un joli tour de passe-passe qui cache une impression à vil prix à l'étranger et là, amis lecteurs, navrée de vous le dire mais vous payez très cher l'ouvrage… c'est-à-dire que vous payez trop cher le livre acquis.

L'édition, à l'échelle d'une maison d'édition implantée en région, est avant tout une question de philosophie, j'en suis persuadée. MonHélios avance probablement plus lentement (et d'ailleurs pourquoi faudrait-il avancer plus vite, vous ne me suivriez pas si je sortais 30 ou 40 livres par an alors que je pense que la parcimonie (toute) relative de mon rythme vous rend plus attentif ?) mais n'est-ce pas beau de défendre certaines valeurs, de vivre en conscience ? En tout cas, désormais sur les 4e pages de couverture des livres MonHélios, vous verrez une carte de France avec la mention « imprimé en France » avec le nom de l'imprimeur. Une manière de nous démarquer résolument et de nous signaler sur quelque chose qui fait partie de la politique éditoriale de MonHélios intrinsèquement et ce depuis toujours. 

MonHélios est une entreprise tranquille, donc fidèle. En 19 ans, elle est toujours à sa banque d'origine, elle a toujours le même cabinet comptable (ah ce comptable qui parle en chiffres quand moi je parle en lettres !), mais la maison d'édition a dû, par nécessité et obligation, changer par cinq fois d'imprimeur. Pourquoi ? Tout simplement parce que les imprimeries qu'elles faisaient travailler (petitement) ont fermé… Eh oui, quand on va imprimer en Pologne, en Tchéquie, en Espagne ou ailleurs, ce n'est pas sans conséquence. Oui, décidément oui, je préfère le pouvoir d'achat d'un salarié, d'un retraité sans période de chômage, lisant le français. Et puis le métier de l'imprimerie étant un métier technique où interviennent de nombreuses machines, s'il y a un problème de fabrication, pour le résoudre il faut mieux parler la même langue ! Enfin, ultime précision, l'imprimeur de MonHélios met un point d'honneur à acheter le maximum de son papier… en France ! Cycle vertueux.


Une proposition

Un lecteur, venu me rencontrer cet été, m'a exprimé son dépit d'être loin des Pyrénées et de ne pas pouvoir participer aux salons, séances de dédicaces ; bref il m'a dit sa frustration de ne jamais pouvoir rencontrer les auteurs. Ben, euh… En réfléchissant, voilà ce que je puis instaurer pour vous, les amoureux des Pyrénées éloignés et ne pas vous exclure totalement de la fête que nous nous faisons les auteurs et moi-même à venir à votre rencontre.

Au prochain salon de Bagnères-de-Bigorre (3-4 octobre), le stand Monhélios sera animé.

Céline Bonnal (Guides de Gavarnie, Cabanes en vallée de Barèges)

Romain Bourbon (Petit dictionnaire toponymique)

Jacques Brau (trois titres : Chapelles sixtines, Pays de Nestes, D'Aure et de Baronnies)

Jean Cazaban (Au-delà des horizons)

Martine Cazabonne (De porte en porte en val d'Azun)

Jean-Paul Crampe (Le bouquetin aux Pyrénées)

Antoine Hurand (De gare en gare, randos écolos)

Florian Jacqueminet (Les Pyrénées d'un 3000 à l'autre)

Régine Péhau-Gerbet (trois titres : Transpyrénéen, Maîtresse des Forges, Inauguration)

Raymond Ratio (Vincent de Chausenque)

Gérard Raynaud (Tuquerouye)

Pierre Salles (Le livre des mots d'oc)

seront présents. 

Je me propose de leur faire signer pour vous les ouvrages commandés (passez, SVP, commande le vendredi, je ferai les expéditions le lundi). Pour qu'un auteur vous fasse une dédicace personnalisée, n'hésitez pas à me faire parallèlement un petit mail monhelios@wanadoo.fr disant qui vous êtes.

Au-delà de ce salon, sachez que je vois assez régulièrement certains auteurs, n'hésitez pas à me dire votre souhait de dédicace, je ferai de mon mieux sans trop vous faire attendre (si vous m'interpelez avant de commander, vous saurez de suite ce que je peux faire et quand !). Disons-le nous pour l'avenir et instituons désormais cette possibilité. Attention, ne me demandez pas l’impossible ! MonHélios n’a pas que des auteurs de proximité… euh… sachez que le plus lointain habite à… Porto-Rico !

Sinon, ultime information : sur cette fin d'année, Jean-Paul Crampe et Pierre Salles vont probablement venir régulièrement à votre rencontre des lecteurs 65 et 64 (et 40 pour Pierre Salles) à l'invitation des libraires. Pour avoir les dates, rendez-vous sur Facebook ou sur Twitter. Ce n'est pas mon moyen de communication préféré… mais je fais !


Dire le vrai et ne pas pleurer la bouche pleine

L’année 2020 est, nous le savons tous, compliquée. La culture est dite sinistrée. Elle l’est réellement, véritablement, dans bien des domaines. Mais ne vous laissez embarquer à généraliser. Le livre, qui a beaucoup craint, sort très épargné. Amis lecteurs, vous vous êtes précipités dans vos librairies, vous avez comblé un manque ou avez décidé de vivre différemment ou êtes revenu peut-être en plus grand nombre au plaisir simple de la lecture. Mes amis libraires ont, me disent-ils, passé un superbe été… ils ont très bien travaillé et sont tout sourire. Que vend un libraire ? Des livres ! Et parmi les livres vendus, il y a forcément des livres Monhélios… donc la petite maison d’édition pyrénéenne profite aussi de ce mouvement. Ainsi, votre maison d’édition, groggy en mai-juin, retrouve en ce début d’automne des couleurs, reprend sa vie tranquille, échafaude avec raison des projets ambitieux pour l’an prochain. L’Etat a aussi donné – et dans les temps – un sacré coup de pouce pour nous remettre tous d’aplomb. Quand un libraire est heureux, quand un imprimeur allonge ses délais de livraison, c’est bien que l’édition s’en sort… et par le haut qui plus est. Disons-le et ne rejetons pas les fautes de gestion sans cesse sur d’autres, sur les circonstances : c’est tellement facile d’être un saule-pleureur. Et au final ne faisons pas payer aux auteurs, en les oubliant dans leurs droits, ce serait être médiocre. Ne l’oublions pas : sans leur création, nous ne serions pas !


A l'année prochaine ! Redémarrage en mars-avril. Passez un bel hiver.


DT.







12/06/2020 — Res-pi-rons !

Amis des Pyrénées bonjour,

Avant tout un immense merci à ceux qui, amicalement, ont pris le temps de m'adresser un coucou par courriel pendant le confinement. Certains me disaient qu'ils s'étaient plongés ou replongés dans des livres Monhélios avec gourmandise, d'autres me demandaient ce que la maison d'édition cogitait, s'inquiétant sur le devenir de la structure. L'un d'entre vous avec beaucoup d'humour, reprenant l'image de la marmotte que j'avais utilisée dans ma dernière lettre d'information, me demandait comment je vivais en vrai le confinement, espérant que j'aurai encore assez de réserve quand je pourrais ressortir à l'air libre pour repartir de manière guillerette.

NOUS LES AIMONS ENCORE PLUS…
Je vais vous dire. Tous, nous avons soupiré après nos Pyrénées. Elles nous ont manqué. De près, de loin. Qu'on les ait en ligne de mire ou pas. Ah oui, on en a soupiré. Et puis on positivait aussi. Té, moi je me suis dit et redit : « Les grands tétras cette année ils ont la paix pour chanter, ils vont pouvoir nicher sans être dérangés. C'est parfait, après tout. » Et de me promettre de randonner encore plus sur la pointe des pieds pour profiter encore mieux de cette belle nature. Notre liberté à tous a désormais un prix, un prix humain payé au prix fort. Colosse aux pieds d'argile que nous sommes.
Qui l'eût cru qu'un jour nous nous retrouverions prisonniers plus ou moins volontaires de notre chez nous, à regarder le printemps à travers une fenêtre (quel beau printemps avons-nous vécu ! Peu de pluie, de belles journées agréables). J'ai vu un merle apporter des brindilles avec grande activité, puis plus rien, si ce n'est quelques allers-retours, enfin un beau jour en fin de matinée, deux cris aigus… ils étaient nés ! Me voilà tel le héron de La Fontaine, heureux d'avoir trouvé un limaçon ! Ben oui, mon jardin, jusqu'alors ce n'était pas la nature…
Interdit de Pyrénées que nous étions. Enfin, ici, il m'arrive parfois de dire que les Pyrénées, je les vis par procuration, par les yeux et la plume des auteurs qui m'occupent bigrement. Donc, peut-être m’était-il facile de philosopher. 

L’IMPORTANCE D’UNE (BONNE) DIFFUSION
Il a fallu réfléchir, chercher à publier au mieux, freiner notre envie. Nous avons finalement choisi de sortir cinq ouvrages. Ils sont tous là à ce jour… dans le sens qu’ils existent physiquement et sont disponibles via le site, mais pour l’heure aucun n’est encore en librairie mais ça vient. J’ai attendu pour vous envoyer cette lettre d’information pour ne pas paraître pénaliser votre libraire si vous allez vers lui. Il n’est pas fautif : il y a juste que le distributeur ne peut pas aller plus vite. Ceci étant pour les cinq auteurs et pour moi-même, c’est frustrant, très frustrant : nous avons l’impression de sortir nos livres sous le manteau… Ils sont là chez nous, nous les montrons, nous les vendons à ceux qui savent et nous pistent mais, pour être sur la table des libraires, nous attendons notre tour. Pour petits ou grands éditeurs, c’est ainsi sauf si l’on se diffuse soi-même mais on ne va pas loin dans ce cas, alors soyons un peu plus ambitieux pour nos Pyrénées et attendons.

C’est peut-être le moment de vous expliquer ce qu’est la diffusion et la distribution d’un livre. Monhélios a la chance (mais ça se travaille puis ça se cultive) d’être diffusée, c’est-à-dire que la commercialisation du livre, ce n’est pas la maison d’édition qui s’en occupe mais qu’elle le délègue à plus compétent qu’elle : un diffuseur. Voilà dix-huit ans que Monhélios entretient cette relation privilégiée avec ce professionnel chargé de présenter aux libraires les nouveautés à venir, de remettre en place les titres passés, bref de faire vivre  son catalogue. Rando-Diffusion, devenu par la suite après rapprochement Cap-Diffusion – derrière ce nom se cache l’alliance des groupes Ouest-France et Sud Ouest – fait ce travail. Son slogan : « Le diffuseur des maisons d’édition en région » ! Une équipe d’une vingtaine de représentants est donc chargée de présenter aux librairies, grandes ou petites, les livres, de les défendre. Dans ce monde des géants, Monhélios a su se faire une petite place, une place qui lui suffit et qui lui assure l’essentiel : la tranquillité de continuer sans avoir à courir, à surproduire, en restant maître de ses choix et de son calendrier (enfin là, pour ce semestre, les circonstances sont particulières). Il y a trois-quatre ans le diffuseur a délégué la logistique (facturation, mise en carton et expédition des commandes, gestion des retours - car si un libraire ne vend pas un livre, il le retournera tôt ou tard) à MDS, une énorme plateforme de distribution. De quoi donner le vertige à Monhélios ! À l’instar d’Hachette (je n’ai rien contre eux !), Monhélios dispose de la même façon de tous les rouages de la chaîne du livre et de toute sa force ! Sur le papier, ce que je vous dis est rigoureusement exact. Maintenant, vite, retournons à notre place. Ne surtout pas se prendre pour ce que l’on n’est pas !

CINQ NOUVEAUTÉS
Ce sont les hasards des sorties éditoriales mais pour ce début d’année 2020, j’avais opté pour des publications dynamiques, qui voulaient plus que jamais vous faire sortir, découvrir ou vivre par la lecture les Pyrénées.

— « Les grands barrages de montagne : une autre façon de découvrir les Pyrénées », de Patrick Espel, pour aller à la découverte de 25 lieux disséminés tout au long de la chaîne côté français. Itinéraire d’accès, paysage, histoire du barrage, technique. Dans un format beau-livre (format carré) pour magnifier les très nombreuses photos. En librairie, le 19 juin.

— Vous avez envie de prendre la clé des champs et de randonner sur des itinéraires peu connus mais sublimes ? Oh que je le comprends ! Dans ce cas, suivez Damien Lemière et son « Pyrénées sur un fil : Béarn, Pays basque ». L’auteur vous propose 34 itinéraires de crête, d’une demi-journée ou d’une journée, pour randonneur, randonneur expérimenté et montagnard. Quand vous soufflerez, vous vous attarderez sur les encarts culturels car avec Damien, on ne randonne pas idiot. C’est la prime de la maison ! Ah, autre chose… merci à ses cobayes d’avoir testé les randonnées avant publication ; c’est bon, l’auteur n’en a perdu aucun en cours de route. Pour info, l’an prochain Damien Lemière nous fera marcher, toujours en crête, mais dans les Hautes-Pyrénées. En librairie, le 26 juin.

— « Au-delà des horizons : Atlantique-Méditerranée, Haute route pyrénéenne - 30 jours » de Jean Cazaban. Ecoutez, amis lecteur, je ne sais pas vous en parler de manière raisonnable, avec retenue. Ce texte, c’est un vrai, profond, sincère coup de coeur de la maison d’édition. Un très, très, très mais alors très beau texte. C’est un texte qui parle des Pyrénées, juste de cela. Essentiellement de cela, exclusivement de cela. Jean Cazaban ne parle pas de lui, mais on comprend bien que c’est un exploit qu’il réalise, pas à la portée du premier venu. Jean ne marche pas pour dire qu’il a fait… mais il dit, jusque dans les virgules, sa passion de la montagne, et tout particulièrement celle des Pyrénées. Merci, Jean, d’être venu timidement frapper à la porte de la maison d’édition. « Encore un texte-récit sur la HRP ou le GR10 ! » me suis-je dit intérieurement sur le moment (Monhélios en reçoit facile 5 ou 6 par an sans donner suite). « ENFIN un texte sur la traversée des Pyrénées ! » ai-je rugi de plaisir en fermant le tapuscrit lu d’une traite, impatiente de l’éditer et de le faire partager. Lisez ce livre, amis lecteur, vraiment ! Je ne vous crains pas, je sais que vous saurez me dire si ce livre fut la lecture bonheur dont je vous parle ou si vous êtes… déçu. En librairie, le 3 juillet.

— Enfin pour clôturer ce début d’année, deux livres qui étaient épuisés font l’objet d’une deuxième édition, « Pays des Nestes et de Comminges, des origines à nos jours » de Jacques Brau et « Le Transpyrénéen en vallée d’Aspe : une construction et des hommes » de Régine Péhau-Gerbet. Pas de grands bouleversements entre les deux éditions, juste des retouches ponctuelles, des documents nouveaux qui ont été insérés. Il est important à mes yeux que ces livres vivent. Monhélios ne fait pas du jetable, du périmable ou du périssable ! On est bien avec ces deux livres dans la gamme « ouvrages de référence » (donc incontournables) qui doivent se trouver dans toute bonne bibliothèque. Pour ceux qui auraient repoussé à plus tard ces lectures… En librairie, le 10 juillet.

UN REDÉMARRAGE TRANQUILLE POUR DURER
Ainsi que vous le voyez, nous avons travaillé. Beaucoup. La maison d’édition est un peu chancelante mais intacte. Je vous avais quitté l’an dernier en utilisant l’image de la marmotte. Quand elle sort de son terrier, la marmotte mange parcimonieusement de la bonne herbe bien grasse pour reprendre du poids… elle ne se gave pas, elle pourrait en mourir. Elle est aussi particulièrement sur le qui-vive, encore plus prudente car elle sait qu’elle est plus en état de faiblesse. Monhélios est bien marmotte. Le parti-pris est d’aller lentement, d’observer. Des projets éditoriaux ont été décalés. Le pas du montagnard… Quand on veut arriver à son objectif, c’est quand même le pas le plus judicieux. Être prudent n’empêche pas l’ambition : les 5 livres que je viens de vous présenter en sont la preuve. 

UNE DEUXIEME PARTIE D’ANNÉE QUI SE PRÉPARE
La seconde partie d’année s’annonce tout aussi riche avec 4 titres. Je vous en parlerai début septembre. Ceci dit, rien de secret, vous pouvez voir ce qui m’occupe déjà en allant sur le site internet de Monhélios : www.monhelios.com (les titres à venir sont présentés après les nouveautés). Rendez-vous début septembre car il faudra vous informer. 

Il sera alors temps d’aider de mon mieux, en vous en parlant, les organisateurs de deux salons du livre pyrénéen qui souhaitent se maintenir à la rentrée, si cela est rendu possible. Monhélios a promis sa participation à Saint-Lary, les 12-13 septembre et à Bagnères-de-Bigorre, les 3 et 4 octobre. Ceci dit, dans le respect des préconisations sanitaires actuellement en vigueur et sans connaître le cahier des charges des organisateurs à mettre en œuvre, le stand Monhélios est fermé aux auteurs. Cette perspective de me rendre dans ces lieux possibles de vie, juste avec les livres mais sans ceux qui les signent, me glace ! C’est quand même eux que vous venez rencontrer sur les salons ! Souhaitons une évolution qui nous bride moins. On n’arrivera probablement pas à la convivialité d’un stand habituel où règne une ambiance de bonne et franche camaraderie mais espérons que je puisse inviter au moins quelques auteurs, dont bien sûr en premier les plus impatients à venir à votre rencontre : les derniers publiés, ceux qui ne sont jamais venus vers vous et que certains d’entre vous qui fréquentent ces lieux avaient envie de connaître. La patience, nous le savons désormais, est devenue une vertu !


De tout coeur, j’espère que vous avez traversé cette difficile période le plus sereinement possible. Nous sommes des personnes responsables ; nous faisons de notre mieux, chacun individuellement, pour sortir tous collectivement par le haut de ce passage à vide, sans oublier l’objet de cette attitude raisonnable forcée. J’espère vous avoir arraché quelques sourires à la lecture de cette lettre, peut-être un peu plus grave que les autres. Je vous souhaite un bel été, de belles lectures et si vos pas vous guident jusqu’ici, jusque dans nos Pyrénées, ou si vous habitez dans cette belle région, ouvrez les yeux, regardez, respirez, sentez, écoutez les bruits et les silences de la montagne et plus que jamais respectez-la. Merci.

DT.


16/11/2019 — Marmottons un peu !

Ami(e)s des Pyrénées un très cordial bonjour,

La marmotte que je suis est partie dans son trou et s’apprête à rester bien au chaud. Elle est belle et vraie cette métaphore… elle colle presque bien à la vie de cette maison d’édition.
Allez en ce moment chez votre libraire et regardez ce qui s’y passe… Vous allez en voir des livres, des piles de livres, on vous incite à lire, on souhaite vous voir acheter des ouvrages, à en offrir. Quatrième trimestre crucial. Pour une maison d’édition, placer ses livres chez les libraires, ça veut dire (miam miam) facturer… Monhélios se fait du lard (enfin, n’exagérons pas !)… du gras, tout de même, comme la marmotte.

Certes, ensuite, contrairement à elle, Monhélios ne s’endort pas… Allons, disons, sans se plaindre, que la marmotte est insomniaque : elle bosse pour le printemps tranquillement au coin du feu. Mais dites, vous avez vu une marmotte au printemps, quand elle ressort de son terrier ? Aïe, aïe, aïe, elle a subi un sacré régime. Toute mince ! Elle est avide de manger des bonnes herbes. Et bien, pour la maison d’édition c’est à peu près ça… Les livres que vous voyez à Noël en pile et qui ne trouvent pas leurs lecteurs, ils font demi-tour pendant le premier trimestre, retour à l’éditeur. Dans le sens aller, on grossit ; dans le sens retour, cure d’austérité. Pour la maison d’édition, il y a aussi, fin janvier-début février, tous ses auteurs auxquels Monhélios doit penser (et pense vraiment). Ça s’appelle les droits d’auteur. Une fois par an pour eux. Dites, c’est bien normal, non, de partager. La redistribution que cela s’appelle. Dans le prix du livre que vous achetez, il y a leur cote part qui est prévu. Depuis l’été, la marmotte Monhélios doit prévoir et garder dans ses bajoues leurs droits (bien modestes, ça ne paie pas d’être auteur). Mais entre les retours des libraires et les auteurs, Monhélios n’a plus de kilos superflus quand elle remontre le bout de son nez en avril ! Mais après tout, positivons, c’est très bien ainsi, car en route pour de nouvelles parutions pyrénéennes : être svelte permet d’ascensionner plus facilement ; avoir de l’appétit, ça donne de l’énergie.

Bon, avant de regagner notre terrier, qu’avons-nous fait de notre été ? On a pris le soleil, un peu et même beaucoup (ça farniente une marmotte), on a bossé aussi et surtout aux livres de l’automne, avec enthousiasme (sinon pourquoi travailler ?). Voilà ce qu’on a fait :


« L’inauguration » de Régine Péhau-Gerbet. Roman. Vous avez aimé « La Maîtresse des Forges » ? Vous retrouverez ici Anna, l’institutrice béarnaise, en 1913. Après nous avoir décrit l’âpre vie des ouvriers sur un chantier ferroviaire dans son premier livre, Régine Péhau-Gerbet nous transporte cette fois en Amérique latine et aborde le thème de l’émigration pyrénéenne dans cette « Inauguration ». En 1914, en Europe, éclate la guerre. Quelle destinée pour cette jeune femme ? À dévorer… 272 p., 19 euros.


« Vincent de Chausenque, vie et morceaux choisis » de Raymond Ratio. Curieux, vraiment curieux que ce découvreur du 19e siècle, d’ouest en est des Pyrénées, qui décrit son parcours dans deux ouvrages de référence incontournables (nous les avons réédités ces textes fondamentaux - livres toujours disponibles ), n’ait pas eu son biographe avant ce jour. C’est chose faite désormais. Merci Raymond Ratio ! 180 p., ill. en noir et coul., 18 euros.


« Bastides des Hautes-Pyrénées » de Jacques Dubourg. Un petit livre qui est une mise au point sur ces créations urbaines médiévales dans le département 65, pour en savoir plus et aller à la (re)découverte de ces bourgs et villages chargés d’histoire. 108 p., ill. en noir et en coul., 16 euros.


« Du fil vert à la boucle bleue » de Patrick Mancho. Premier roman, nouvel auteur. Après avoir vogué sur un bateau avec Régine Péhau-Gerbet (voir ci-dessus), je me suis transformée en poisson avec Patrick Mancho pour faire un aller-retour gave d’Aspe-Groenland-gave d’Aspe. Histoire d’un parcours de deux saumons sur fond de réflexions écologiques. Aventure pleine de rebondissements. À lire… 120 p., 15 euros.


2019 se termine. En 2020, nous dirons « bienvenue » en première partie d’année à trois auteurs, Janette, Jean et Jean-Paul (tiens, hasard, trois J !), qui signeront leur premier livre et qui, très soucieux de leur signature (pfff, une particularité Monhélios), corrigent… peaufinent inlassablement leur copie en attendant que je siffle la fin de la partie. Nous retrousserons aussi et de nouveau nos manches pour Patrick et Damien qui repiquent à l’idée de se voir éditer. Enfin, nous commencerons avec respect la réédition de 5 livres d’une grande dame dont le prénom est Emilienne. 
Tout cela pour l’heure, c’est ce que nous souhaitons ardemment faire et avons en chantier dans notre antre. Mais dites pour y arriver, il faut que la marmotte travaille (bien si possible — c’est même souhaitable et souhaité !) mais aussi qu’elle sorte de son terrier, ben, amincie certes mais pas trop quand même car il faut des forces pour avancer… eh oh, il y a un imprimeur à faire travailler… et gloups, à payer !

Très bel hiver à vous tous. À quelque part en mai.

Bien à vous,

24/05/2019 — 2019, une année qui a démarré en trombe !

Amis des Pyrénées bonjour,



Pas d’hystérie de communication ici mais une lettre d’information quand effectivement il me semble avoir quelque chose à dire… et je la joue groupée.


6 livres sont sortis depuis ce début d’année, en variant les approches, donc les plaisirs. 


Une gourmandise tout d’abord :

« Les chapelles sixtines des Pyrénées » de Jacques Brau. Un titre pour vous intriguer, un titre pour vous faire sortir de chez vous et prendre enfin le temps de visiter le patrimoine architectural que l’on ignore trop souvent remettant sans cesse la visite à demain… Dans ce livre ce sont les peintures murales de 24 églises ou chapelles d'Aure, Louron et Pays de Luchon que Jacques Brau vous incitent à découvrir par le texte et par l’image. 280 photos (un régal pour les yeux), 118 pages un guide de visites, 27 euros.


Un incontournable ensuite :

« Toulouse, une ville à l’époque romantique » de Jean Fourcassié. Un guide de visite du Toulouse du 19e siècle. Un texte très vivant écrit par le meilleur connaisseur qui soit de la période, Jean Fourcassié dont une rue à Toulouse porte désormais son nom. 160 p. ; 19 euros.


Un livre que vous me réclamez depuis longtemps :

Satanés lecteurs ! A force d’insister, je vous l’ai édité « votre » livre tant désiré. « Voyage dans les Pyrénées » de Friedrich Parrot. Ouvrage rare en langue allemande, traduit en français dans les années 50 à… 120 exemplaires (mais à quoi sert l’imprimerie si ce n’est pas pour partager les connaissances et rester dans de l’entre-soi, à végéter dans cette chapelle de Pyrénéistes autoproclamés !)…  Bref, ce texte introuvable, certains d’entre vous me le réclamiez depuis longtemps et je faisais la sourde oreille. Ça y est : la reproduction à l’identique du texte de 1954, vous l’avez, et pour me faire pardonner d’avoir semblé avoir mis de la mauvaise grâce pour vous l’éditer, le bonus : les reproductions des illustrations de l’édition allemande en prime.

Bon, pour vous amis de Monhélios qui sont lecteurs friands, attentifs, exigeants, et qui ignoraient jusqu’à présent l’existence de ce texte – ce qui n’est pas un tare – vous dire l’intérêt de cet ouvrage. Ce livre détaille le parcours de Friedrich Parrot parti (à pied) de Strasbourg à l'été 1817 pour parcourir (à pied) les Pyrénées pour opérer un nivellement barométrique de l'Atlantique à la Méditerranée. À l'époque, jamais pareil voyage n'avait été entrepris. Il va parcourir l'intégralité de la chaîne en 42 étapes réparties sur 53 jours. Pour se distraire de la monotonie de son voyage principal, il fait l'ascension du Mont-Perdu et celle de la Maladeta dont il réussit la première, tandis qu'avant lui cinq caravanes ont échoué. Il fait même un vaste détour dans les Pyrénées espagnoles. 160 p. ; 19 euros.


Un livre commandé à l’auteur par la maison d’édition :

Je dis souvent à mes confrères nationaux ou à des professionnels qui ont du mal à me localiser que j’habite « au pays des ours ». Là à coup sûr, j’ai droit à un sourire, on me met de suite dans la case « Pyrénées »… et on se rappelle de Monhélios ! Mais ici dans les Pyrénées, impossible de parler de cet animal emblématique sans soulever une onde, voire déclencher la foudre. 

Un gros ras-le-bol s’est emparée de moi fin d’année dernière après le renforcement de deux ourses en Béarn où la polémique (stérile) a battu son plein. Je suis allée trouver Gérard Caussimont, naturaliste de terrain depuis plus de 40 ans, et fin connaisseur de l’ours  et des vallées pyrénéennes puisqu’il y a consacré sa thèse de doctorat, membre du Conseil scientifique du Parc national des Pyrénées, en lui demandant de répondre à cette question : « Pourquoi la réintroduction de l’ours est-elle si difficile ? » (c’est le titre du livre).

Gérard Caussimont est en cela le meilleur auteur que la maison d’édition pouvait « recruter ». S’il préside une association (le Fonds d’intervention éco-pastoral (FIEP)-groupe ours Pyrénées) qui met tout en oeuvre pour que l’ours vive dans son habitat naturel et cohabite avec le pastoralisme, Gérard Caussimont est connu pour son pragmatisme, pour être à l’écoute, prônant le consensus, toujours ouvert au dialogue, et s’exprimant avec beaucoup de pédagogie, de manière construite et jamais à chaud (vous le comprendrez en lisant le livre).

Après réflexion, il a choisi de reprendre des affirmations souvent relevées dans des articles de journaux, entendues à la radio ou à la télévision, et de les remettre dans la réalité, dans le contexte.

Vrai ou faux ? Et surtout expliquer pourquoi le vrai ou pourquoi le faux, justifier la réponse avec des données contrôlables par tous. 

Voilà. Un lecteur curieux qui veut se faire par lui-même son opinion trouvera dans ce livre tous les éléments lui permettant de se faire un avis. 

Bref, lisez ce livre et parlez après ! Pitié. Libre à chacun ensuite de son opinion mais elle sera au moins étayée et pas simpliste ! 132 p. ; 12 euros.


Une démarche originale :

La plupart d’entre nous quand nous décidons de partir randonner en montagne prenons notre voiture, allons nous garer à notre point de départ, sortons notre sac à dos du coffre et en route !

Antoine Hurand, lui, part de chez lui à pied sac à dos sur les épaules pour aller prendre… le train et c’est en sortant de la gare d’arrivée que commence sa randonnée. Déplacement doux, démarche peu classique, à l’ancienne avant que l’automobile ne règne en maître. Ce sont douze parcours effectués sur l’ensemble de la chaîne que relatent l’auteur. De quoi nous donner des envies de l’imiter, de se mettre pieds en éventail dans un train et de se laisser porter avant de se mettre en action sur la journée ou sur plusieurs jours. « De gare en gare dans les Pyrénées : 12 randos écolos tout au long du massif ». 144 p. ; 16 euros.


Enfin, un roman policier à mettre dans son sac à dos ou son sac de plage :

Thierry Niogret, que j’ai surnommé amicalement Tintin, est un passionné de bandes dessinées (je ne vous dis pas laquelle !). Ce grand garçon d’1 m 80 et qui, bouh…, a dépassé la barre des 100 kg (Thierry, au régime !) aime croquer les gens. Jamais méchamment, toujours avec cet humour où l’on perçoit l’estime qu’il porte au personnage qu’il a travesti. Thierry Niogret est un grand lecteur de romans policiers, pas de ces romans hémoglobines écrits à la va-vite et qui tiennent plus des romans de gare, vite lus vite oubliés. En amateur éclairé, il a pris la plume pour nous écrire un « Hors circuit » où il utilise en toile de fonds une autre de ses passions : la course automobile, situant l’action à Pau pendant les courses du Grand prix qui s’y déroulent chaque année. Une enquête de Milou Dupond (ça ne vous évoque rien ?) menée sur les chapeaux de roues ! « Hors circuit, une enquête au Grand prix de Pau ». 252 p. ; 19 euros.


Pour tous ces livres, pour en savoir plus https://www.monhelios.com


Très bel fin de printemps, bon été à tous et moi, je vous dis : « À cet automne ! ». Cinq nouveautés sont en préparation. Chut, ça bosse !


Pyrénéennement vôtre,


DT.


14/05/2018 — Merci France-Quercy, 4 nouveaux auteurs, "Les guides de Gavarnie"

Amis de Monhélios, un très cordial bonjour,

Ma dernière lettre d'information date de fin octobre. Depuis quelque temps, certains d'entre vous me font des petits coucous « réclamant » que je sorte de mon silence. En fait, c'est vrai, je ne prends pas le temps de papoter avec vous.

UN IMPRIMEUR FERME, DU SAVOIR-FAIRE QUI S'ENVOLE
Tout va bien ? Non, en réalité ! La maison d'édition a perdu son imprimeur : liquidation judiciaire. France-Quercy a définitivement fermé fin mars. Une réelle tristesse pour les salariés animés par une vraie volonté de bien faire, de satisfaire les clients, une grande tristesse pour cette entreprise qui, du côté de Cahors, a été, il y a deux décennies, dans le top 100 des plus grandes imprimeries françaises. Depuis 2009, France Quercy permettait à MonHélios de dormir tranquille, de se focaliser sur son métier sans perdre de temps et de l'énergie à batailler : qualité, dates de livraison respectées mais aussi conseils, suggestions, accueil cordial de certains de mes auteurs venus voir l'impression de leur livre. Bref du professionnalisme tranquille, à revendre sauf que… merci les éditeurs qui, pour gagner trois francs et six sous de plus, impriment à l'étranger. Au fait, quel budget peut consacrer à l'achat d'un livre un chômeur ?

MonHélios a donc dû changer de partenaire (je n'aime guère le nom « fournisseur »… un bon imprimeur, c'est un peu plus que cela). Laballery à Clamecy (Nièvre) pour les livres en noir, Pollina à Luçon (Vendée) pour les livres couleurs…. Euh… deux fleurons de l'imprimerie française mais GROS, très GRANDS. MonHélios doit convaincre qu'elle est sûre pour les paiements, même si elle est petite maison d’édition. Les deux imprimeries sont prudentes… bouh ! J'ai beau pester, dire aux deux commerciales, « ce n’est vraiment pas sympa, çà ne m'aide pas »… Rien n'y fait… round d'observation (que je vais gagner !). J'accepte bien sûr cette règle du jeu, il y a tellement d'impayés de nos jours : ces entreprises ont raison de trier leurs clients, elles se protègent elles-mêmes, elles se doivent d'être vigilantes. Par contre, ce qui me fait râler c'est que, dans le même temps, MonHélios a été contactée par une imprimerie tchèque… qui serait prête à travailler pour elle en lui redonnant immédiatement ses délais de paiement (voire plus !). Écoutez amis lecteurs, je préfère vous demander un euro de plus, parfois, pour acquérir un livre. Derrière (et avec) cet euro, il y a beaucoup de plus : qualité et finition du livre, respect des délais de livraison, donc stabilité pour l'entreprise. Je n'oublie jamais que la grande chance de Monhélios, c'est d'être diffusée au niveau national (je n'ai pas à courir partout, je n'ai juste qu'à travailler avec mes auteurs !), je n'en fais pas qu'à ma tête, je suis un élément dans une chaîne du livre. Respecter les dates de sortie des ouvrages, c'est impératif ; ne pas promettre tout et n'importe quoi aux auteurs, c'est se respecter déjà soi-même et vous respecter. Alors oui pour rester avec un imprimeur français, au moins je peux toujours prendre ma voiture pour aller sur place si besoin ! Traçabilité.

QUATRE NOUVEAUX AUTEURS
Bon alors, hormis chercher à convaincre un imprimeur de notre parfaite honnêteté, à quoi avons-nous passé notre temps ? À travailler avec (et pour) les auteurs et donc pour vous. Lucien Arcos, Jacques Dubourg, Romain Bourbon et Eveline Sundström (pardon Eveline pour cette inélégance mais la petite dernière en nouveauté, c'est vous !) ont travaillé à leur ouvrage, lu, relu, peaufiné (ici une virgule à déplacer, là un mot à changer). Consciencieusement, avec application, soucieux de vous lecteur : un auteur MonHélios laisse beaucoup de lui dans son ouvrage. Il ne cherche pas à être édité pour faire du papier, satisfaire un ego qui serait nécessairement démesuré, mais parce qu'il lui semble qu'il a quelque chose à dire et qu'il voudrait partager.

UN ROMAN HISTORIQUE
Lucien Arcos, auteur du roman « Guifré et Guisla », est un très bon exemple. Quand j'ai sorti « Canigou », le chef-d’œuvre incontournable de Verdaguer, cet auteur s'est rapproché de la maison d'édition en me disant : « Je suis en train d'écrire un livre sur les fondateurs de l'abbaye de Saint-Martin-du-Canigou, ce sera un roman car il est impossible d'écrire une monographie historique tant les éléments sont incomplets. Quand j'aurai fini, cela pourrait-il vous intéresser ? » « Oui, pourquoi pas ! » Depuis, périodiquement, Lucien Arcos m'envoyait des nouvelles. « Ca avance doucement… » L'an dernier enfin, appel triomphal. « Je crois que j'ai fini, puis-je vous envoyer mon tapuscrit ? » « Bien sûr, cher Lucien, mais attendez-vous à devoir peut-être continuer de travailler car la maison d'édition est exigeante, je ne suis pas une chambre d'enregistrement. » « Pas de souci. » Lucien et moi avons donc échangé. Son livre est sorti le jour de la Sant-Jordi (avril) et immédiatement implanté fortement en Catalogne : Lucien Arcos est allé à la rencontre des lecteurs sur Perpignan, Thuir, Rivesaltes, Prades, Argelès-sur-Mer. La prochaine séance de dédicace pour lui sera le 1er juin de 17 30 à 18 h 30 à La Procure à Paris (3, rue Mézières, 75006). En fait, Lucien Arcos, Catalan d'origine est… Parisien d'adoption. Bref, Guifré et Guisla s'aiment passionnément… ils font vœu de bâtir un lieu de prière au Canigou… Vont-ils pouvoir vivre au grand jour leur amour ? Comment vont-ils s'y prendre pour construire cette abbaye ? Nous sommes à l'orée de l'an 1000. Le chroniqueur, Jaume Llobet, nous raconte…

UN THÈME INUSABLE, LES LÉGENDES
Jacques Dubourg, auteur chevronné, est venu frapper à la porte de la maison d'édition avec un sujet classique, les légendes. Il y a ajouté quelques mystères, s'est focalisé sur les Hautes-Pyrénées mais l'originalité de sa démarche est d'avoir cherché à faire œuvre de compilation, village par village. Le lecteur oscillera ainsi entre des légendes bien connues mais en découvrira beaucoup d'autres, méconnues ou oubliées. « Légendes et mystères des Hautes-Pyrénées », un petit bouquin souriant en 160 pages qui se lit aisément. De la lecture plaisir. Jacques Dubourg signera le samedi 26 mai de 10 h à 12 h à Bagnères-de-Bigorre à la librairie Auprès de Pyrène et sera l'après-midi de 14 h 30 à 17 h 30 au Centre culturel Leclerc de Lourdes.

LA TOPONYMIE
Autre auteur pas grosse tête mais féru de son sujet, Romain Bourbon. MonHélios connaît depuis quelque temps déjà ce passionné des Pyrénées… mais ce fut une surprise quand il m'a avoué être friand de toponymie. « Serait-il intéressant d'écrire un livre simple de toponymie des Pyrénées ? » « Fichtre oui, cher Romain, pour un lecteur curieux qui se pose la question du nom sans qu'on lui fasse un cours de linguistique en réponse. » Mille toponymes plus tard (des noms coups de cœur pris un peu partout dans les Pyrénées), beaucoup de travail et de vérifications plus tard mais aussi de l'humilité (pour demander conseil à des linguistes patentés), le livre est là. « Petit dictionnaire toponymique des Pyrénées » tel est son titre. L'émotion de l'auteur quand il a eu son livre entre les mains dit tout sur la sincérité et l'authenticité de son propos, sur le vécu qu'il y a mis, son attention extrême. Romain Bourbon sera au Centre culturel Leclerc d'Oloron le samedi 19 mai après-midi, au salon de Saint-Lary le 20 mai toute la journée, au centre culturel Leclerc de Pau le 2 juin après-midi, à celui de Lourdes le 9 juin après-midi ; à Bagnères-de-Bigorre à la librairie Auprès de Pyrène le samedi matin 16 juin et à la FNAC de Capvern l'après-midi… Ouf ! Surveillez-nous sur facebook (@edition.monhelios) et twitter (@monhelios), nous ferons des piqûres de rappels !

BERNADOTTE, NÉ À PAU, ROI DE SUÈDE
Eveline Sundström avait une idée originale même si elle éloignait considérablement la maison d'édition des Pyrénées. « 2018 sera le bicentenaire du couronnement de Bernadotte, ce sera le 200e anniversaire de cette dynastie suédoise. Plutôt que d'écrire un livre de plus sur le Palois Bernadotte, je voudrais m'intéresser aux épouses des rois de cette dynastie, décrire leur vie, leur influence. » Eveline Sundström est Présidente de la Société des Amis du Musée Bernadotte. Alors que le roi de Suède s'apprête à venir cet automne en Béarn, il fallait éditer ce livre clin d'œil aux grands de ce monde. Que serait un roi (un homme) sans son épouse ? Répartition des rôles ! Une conférence d'Eveline Sundström se dessine pour fin septembre au Centre culturel Leclerc de Pau, nous vous en reparlerons.

UNE SOUSCRIPTION EN COURS SUR LES GUIDES DE GAVARNIE.
Il sera le livre montagne de l'année. Il fait déjà des envieux du côté des Alpes… héhéhé. Voilà cinq ans que Céline Bonnal travaille sur le sujet, voilà deux ans que la maison d'édition en a pris connaissance. Depuis août dernier la parfaite réalisation de ce livre m'occupe l'esprit, depuis août dernier l'équipe technique, scientifique et… bénévole constituée y réfléchit et y travaille d'arrache-pied en concertation avec l'auteure poussée dans ses retranchements pour amener le tapuscrit à l'excellence, depuis août dernier l'auteure « m'entend » (par mail !) maugréer, pester, râler après elle et fait le gros dos (je veux ses tripes…) mais on avance gentiment et on touche au but. Encore un mois de travail (intensif), deux mois à peaufiner, à lisser (si, si, c'est encore possible, Céline. Tenez bon !) et basta nous serons prêtes à donner notre copie à l'imprimeur et donc, début octobre, à présenter le fruit de tout ce travail à vous, lecteurs.
Certains d'entre vous sont déjà au courant de cette parution à venir et nous ont fait parvenir leur souscription (nous avons réuni à ce jour une centaine de souscripteurs, doubler ce chiffre serait parfait !) Pour en savoir plus, merci de lire et d'imprimer le bulletin de souscription attaché à cette lettre d'information. Tout y est ! Ceci dit, si vous voulez en savoir plus, faites-moi un petit mail à monhelios@wanadoo.fr .

En vous souhaitant de bonnes lectures.
Bien à vous,

31/10/2017 — Soyons li(b)(v)res !

Amis lecteurs,

Notre dernière lettre d'information nous a valu du scepticisme : quelques-uns nous l'ont dit. Comme nous, certains d'entre vous sont perplexes à voir MonHélios suivre le mouvement et faire de la communication via facebook et twitter. Et pourtant… nous croyons vraiment qu'il le faut, même si nous n'avons pas du tout l'intention de nous laisser envahir par cette communication instantanée et rapide, d'avoir la tentation de faire de la culture au rabais ou jetable. Au passage de vos réactions, nous avons appris que "twit" en anglais voulait dire "crétin", hum effectivement… tout un programme !

Un de nos auteurs, assez imperméable à ces réseaux "sociaux" (!?), nous a envoyé une affiche produite par la Ligue des Droits de l'Homme de La Rochelle. Nous vous la recopions intégralement car nous pensons qu'il y a vraiment de quoi réfléchir et cela nous a inspiré le titre de cette lettre d'information.

"Quand vous ouvrez un livre"
"Quand vous ouvrez un livre…
– vous n'avez pas besoin d'identifiants,
– vous ne cochez pas de conditions générales d'utilisations incompréhensibles et longues comme un annuaire.
– aucun algorithme ne peut suivre votre lecture, vos habitudes de lecture, en extraire des données personnelles et les revendre à des tiers.
– aucun logiciel ne peut suivre vos réactions, savoir à qui vous offrez ou prêtez ce livre.
– aucune application ne peut vous interrompre et vous envoyer des messages publicitaires, politiques ou autres en rapport avec le contenu que vous lisez.
Plus que jamais, lire un livre est une liberté.

"Oui, soyons li(b)(v)res !

Un été à travailler pour 9 livres parus en ce second semestre 2017. Des livres bien différents les uns des autres, pour tous les horizons et intérêts.

Les Pyrénées toujours à l'honneur
"Les Pyrénées, les mots pour les dire" de Daniel Rees (160 pages, 16 euros). Le titre ne suffit-il pas pour faire comprendre que c'est un cri d'amour à nos Pyrénées, celle d'un randonneur qui erre, été après été, sans but réel, qui goûte l'instant présent de solitude ou qui se fond dans la masse pour observer les autres, qui peste parfois, qui découvre toujours ? Quand on aime les Pyrénées, les Pyrénées ne laissent pas le randonneur indifférent, alors Daniel Rees nous dit ces coups de coeur comme ces coups de gueule.

"Arlet, au coeur du refuge" (96 p. tout en coul., 17 x 17 cm, 16 euros). Jean-Michel Dufraisse (27 ans de gardiennage de ce refuge), Dany Barraud (historien), Jean Lacazette et Damien Lemière (deux randonneurs chevronnés) ont pris leur plume pour parler du quotidien de ce refuge, de son histoire et vous marcher dans ce superbe site pyrénéen que constitue la vallée d'Aspe. Avec le soutien du Parc national des Pyrénées.

"Le Romantisme et les Pyrénées" de Jean Fourcassié (préfaces de Sylvain Fourcassié et de Louis Fourcassié, avant-propos de Françoise Besson, Université Jean-Jaurès (Toulouse). Edité en 1940, c'est un livre incontournable que tout érudit doit avoir dans sa bibliothèque et qu'il fallait absolument rendre à nouveau disponible. Avec lui, on touche du doigt l'émerveillement et l'engouement qu'ont suscité nos Pyrénées chez les Romantiques qui ont écrit sur elles de bien belles pages, pour ne pas dire les plus belles pages (360 p., 16 x 24 cm, ill. en noir et blanc, 35 euros).

Incursion en territoire (in)connu
Depuis longtemps, MonHélios est régulièrement sollicité pour publier des livres pour enfants. L'envie ne manquait pas mais raisonnablement nous disions non… la littérature pour enfants est un autre domaine de l'édition, exigeant, pas simple dont nous ignorions tout des codes. Anne Lavielle, auteur du texte, et Danièle Gay, illustratrice, nous ont pourtant fait changer d'avis. Pourquoi ce revirement ? Parce qu'il s'agit d'un conte béarnais (aspois) et basque, très connu, revisité de manière moderne. Mais aussi parce que cette vallée d'Aspe est un peu "le" territoire premier de la maison d'édition qui a de nombreux lives à son catalogue… Quitte à explorer ce domaine de l'édition que nous nous interdisions, autant l'aborder avec un thème aspois ! Anne Lavielle, Danièle Gay et moi-même avons beaucoup travaillé, vu et revu notre copie mais une fois le livre fini, ben… votre verdict est attendu ! "Jaunagorri, le seigneur de l'Anie" (32 p. tout en coul., 17 x 17 cm, 9 euros, à partir de 6 ans).

Témoignages
Il a été enrôlé en 1914, il est monté et remonté au front. Il a eu des gestes de bravoure envers ses camarades et puis, un jour de 1917, à l'énième ordre d'aller au front, il a dit non. Refus à l'autorité ! Jean-Louis Lasplacettes, Aspois d'Aydius, sera fusillé "pour l'exemple" un jour de juin 1917. Ces mutineries de 1917 dont l'histoire nationale a voulu cacher l'existence, mettant sur ces désobéissants une chape de silence qui (les) condamnait. Martine Lacout-Loustalet, petite-nièce de ce poilu, a découvert voici une vingtaine d'années que ce grand-oncle n'était pas "mort à Verdun" comme on le disait dans sa famille, avec gêne. Commençait alors pour elle un long parcours mémoriel pour comprendre, pour faire admettre la réalité, pour écrire sur une vérité dérangeante. Non, Jean-Louis Lasplacettes n'était pas un lâche ! "Il est mort à Verdun" de Martine Lacout-Loustalet (64 p., ill. en noir et blanc, 14 x 22 cm, 12 euros).

Plus léger. Louis Gazo a coulé des jours heureux dans les années 1960 au pied du Binet à Oloron-Sainte-Marie. La vie professionnelle l'a éloigné des Pyrénées mais il a gardé des souvenirs forts de cette enfance et de cette jeunesse dans cette sous-préfecture pyrénéenne. Avec des mots simples, il évoque la vie d'alors, les copains de l'école Saint-Cricq, la première voiture qui permettra d'aller au bord de la mer, la télévision qui entre dans les maisons, la machine à laver qui facilite la vie. La France de 1960 entre dans la modernité tandis que le petit Loulou grandit au rythme de la Saint-Grat, du marché hebdomadaire, des baignades dans le Vert ou des parties de pêche à la mouche. "Les enfants du Binet" de Louis Gazo (96 p., ill en noir et blanc, 14 x 22 cm, 15 euros).

A lire au coin du feu en hiver ou à l'ombre d'un arbre au printemps ou l'été prochain
Premier roman pour Régine Péhau-Gerbet qui recourt donc à la fiction pour faire vivre les ouvriers dont elle a décrit l'existence dans "Le Transpyrénéen en vallée d'Aspe", ouvrage d'histoire sur la construction de cette ligne Pau-Canfranc qui ne permet pas des digressions. Le roman : Anna, jeune institutrice venu de la ville, est nommée en septembre 1911 aux Forges d'Abel… cette jeune femme pleine de conviction prend à coeur sa mission d'instruire les petites filles, de leur apprendre à lire et écrire, sésames pour une vie meilleure. La vie est rude dans ce coin de vallée d'Aspe. À la fin du livre, on abandonne Anna à regret tant est attachante "La Maîtresse des Forges" (256 p., 14 x 22 cm, 19 euros).

Pierre Castillou évoque lui aussi l'émigration. A partir d'un fait divers, il nous transporte du Pays basque en Argentine, où beaucoup sont partis chercher un monde qu'ils pensaient meilleur. Ecriture haletante, fiction pleine de rebondissements basée sur une documentation sûre, l'histoire de cette fratrie se lit avec plaisir sur fond de tango argentin. "Les frères Celhay" de Pierre Castillou  (256 p., 14 x 22 cm, 19 euros). Une particularité dans ce roman : des illustrations accompagnent l'écrit.

Une réédition enfin. Une découverte-lecture coup de coeur ! "Tu t'en vas, ô mon pays" de Lucien Latapie est un texte beau, pur. Roman court, écrit d'une plume habile. Cet avocat, qui sera maire deLourdes, publie dans les années 1930 cet ouvrage qui parle du monde paysan, de ce monde qui change, de cette transmission des terres qui devient impossible car les jeunes sont attirés par la ville et des conditions de vie qui semblent moins rudes. Espoir et désespoir d'un père. Une guerre 14-18 qui battra définitivement les cartes. "Tu t'en vas, ô mon pays" de Lucien Latapie (128 p., 14 x 22 cm, 15 euros).

Voilà, nous sommes arrivés au bout du programme éditorial 2017. Comme l'ours qui va rentrer dans sa "tute", les marmottes qui passent l'hiver dans leur terrier (mais je me verrai bien "grue" pour rester au soleil !), MonHélios entre en hibernation et, au chaud, prépare les nouveautés de 2018… tout en soufflant un peu !

Trois adresses pour nous suivre

http://monhelios.com - le site… nous travaillons à le faire évoluer (enfin, il est plus exact de dire le webmaster travaille à le faire évoluer !)… ça vient !

et pour suivre l'actualité de Monhélios, les salons, les dédicaces… rendez-vous sur twitter https://twitter.com/monhelios ou sur facebook https://www.facebook.com/edition.monhelios

Bonnes lectures.
Bien à vous tous,

DT.

21/10/2017 — Facebook, Twitter

Amis lecteurs,

Voilà longtemps que Monhélios ne vous avait pas donné de nouvelles. Ben, impossible de tout faire : papoter avec vous (ce que je fais avec plaisir pourtant) et, en même temps, travailler d'arrache-pied pour la sortie des livres.
Dans quelques jours, je vous ferai une plus longue lettre d'information en vous présentant rapidement les 9 nouveautés de cet automne : 3 par mois. Il y en a pour tous les goûts. Vous verrez alors qu’il y a eu beaucoup de pain sur la planche cet été.

L'objet de cette lettre est autre. Bien plus dans le vent que moi, certains de mes auteurs me disaient depuis longtemps qu'il serait bien que MonHélios ait un compte facebook et twitter, que c'était un moyen de communication utile et surtout un relais ponctuel et très dynamique d'information.

C'est ce dernier point qui m'a convaincu à franchir le pas d’être sur les réseaux sociaux.

Dire le dynamisme de mes auteurs, aider l’organisateur de la manifestation en faisant savoir, voilà qui me semble pertinent. Quand un auteur signe dans une librairie parisienne, une libraire perpignanaise, en tout cas loin de Pau port d‘attache de la maison d’édition, qui le sait parmi vous ? Vous, lecteurs, êtes de partout. Votre point commun est d’aimer les Pyrénées. Parfois certains me disent se sentir un peu exclus de cette fraternité qui nous unit car loin. Mais en fait pas si sûr que vous soyez si éloigné que cela, MonHélios aime venir à la rencontre de ses lecteurs et les auteurs ne sont pas tous pyrénéens !

Voilà trois semaines maintenant que MonHélios a donc un compte tweeter @monhelios
Il paraît que ça suffit mais je vous donne l’info en entier, faites un copier-coller SVP : https://twitter.com/monhelios/

La maison a aussi un compte facebook@edition.monhelios
Là encore pour les plus calés d’entre vous l’information suffit, mais si tel n’est pas le cas, voici la forme développée à recopier : https://facebook.com/edition.monhelios/

Je vous l’ai caché jusqu’à présent pour apprendre l’utilisationde ces deux "machins"... Pour l’heure, je n’ai pas tout compris, ça reste assez nébuleux mais bon... ça va venir probablement ! Ce que je comprends en tout cas, c’est que depuis trois semaines certains d’entre vous m’ont déjà trouvé et repéré... Comment avez-vous fait ? Pour moi, au jour d’aujourd’hui ça reste un grand mystère ! Mais c’est très bien... et merci à vous !

Donc, voilà... Quand MonHélios aura une information ponctuelle à faire passer, une séance dédicace ou une nouveauté, bref quand Monhélios aura quelque chose à dire (et la maison d’édition n’a pas tous les jours quelque chose à dire), elle utilisera ces deux réseaux sociaux. Oh pour sûr je ne vais pas vous inonder de messages ni quotidiennement, ni hebdomadairement... parfois oui mais il y aura aussi de longues périodes de silence... quand je n’ai rien à dire ! Bavasser n’est pas le genre de la maison d’édition !

À bientôt pour une nouvelle lettre d’information, une bonne vieille lettre d’information !
Pyrénéennement vôtre !

DT.

17/05/2017 — En selle !

Amis du livre et des Pyrénées, un cordial bonjour,

Voilà sept mois que je ne vous ai pas fait une petite lettre d'information. Quelques-uns d'entre vous me l'ont reproché ! « Que devient MonHélios ? Pas de souci, j'espère. » « J'apprécie votre lettre d'information, est-il normal que je ne reçoive plus rien ? »Rassurez-vous, tout va bien. MonHélios est une petite maison d'édition tranquille qui, je l'espère, a la durée devant elle. L'année 2016 fut une bonne année, 2017 est beaucoup plus compliquée mais il fallait s'y attendre : les périodes électorales freinent les envies, alors Monhélios fait le gros dos !
Il y a juste que celle qui tape cette lettre d'information connaît un passage à vide... Peut-être parce que ce n'est pas simple de porter à bras le corps avec envie et passion cette maison d'édition, depuis quinze ans, en restant soi-même et en essayant de donner une âme à ce qui sort. Alors, quand on est fatigué, aucun se taire : se plaindre n'est pas mon truc. Fallait attendre que l'envie de papoter avec vous revienne car il faut être sincère dans ses propos, vrai, naturel, sinon à quoi bon chercher à avancer en faisant semblant.

À vélo !
Christophe Cablat, le petit dernier parmi les auteurs, est celui qui m'a inspiré le titre de cette lettre d'information. Si je pédalais dans la choucroute intellectuellement, il a tout fait pour me remettre en selle avec son envie, sa passion pour le vélo. J'en ai fait des kilomètres avec lui par la pensée en mettant en pages ces 60 sorties cyclotouristes en Béarn et en Bigorre ! Il m'en a fait monter des grimpettes et baver dans les cols pour le suivre dans ses pérégrinations ! Bref, il a réussi à faire que mon vélo remisé depuis des années dans un coin du garage, j'ai bien envie de le ressortir quand la maison d'édition me laissera un peu de temps libre pour aller vivre sur le terrain ce que j'ai vécu avec lui par procuration ! « À vélo dans les Pyrénées occidentales » de Christophe Cablat, 18 euros.
Toujours avec le même auteur qui nous donne son éclairage sur un texte ancien bien sympathique… « Pyrénées à bicyclette ». Venu de Tours, Briault, un prof de la fin du 19e siècle, profite de ses vacances pour traverser la France. Arrivé par Aire-sur l'Adour, il découvre la montagne pyrénéenne et son col d'anthologie : le Tourmalet qu'il grimpe : un exploit ! « Pyrénées à bicyclette » de Briault, 12 euros.

La collection Flocons continue
En plus de l'ouvrage de Briault, cinq autres titres viennent compléter cette nouvelle série de Flocons, troisième du nom, ces petits textes forts et puissants que nous faisons revivre avec le concours d'érudits.
« Bos de Bénac, légende » de Madame de Montpezat. A notre connaissance, la première mise en forme écrite de cette légende bigourdane. Commentée par Jacques Brau. 7 euros.
« Mes grottes du Vignemale » de Henry Russell. Pas besoin d'en dire plus, n'est-ce pas ? Préfacé par Monique Dollin du Fresnel. 7 euros.
« Le Lac du Marboré » de Louis Lebondidier. Et si dans l'entre-deux-guerres on avait creusé un lac artificiel à Gavarnie et remodelé de fait le paysage du cirque ? Le projet a existé et a été dans les cartons ! Avec les explications de Pierre Debofle. 8 euros.
« Gavarnie, Héas, Pic du Midi, Montagnes maudites, Ossau, lac Bleu » de Léon Dufour. Un titre à rallonge pour rassembler des excursions de ce naturaliste de la première moitié du 19e siècle qui s'émerveille de la beauté des Pyrénées tout en herborisant. Présentation de Jean-Paul Grao. 11 euros
.« Cauterets » de Camille Braylens. Sous-titré « croquis pyrénéens », ce court texte retrace les grandes heures de Cauterets au 19e siècle. Avant-propos de Marie-Paule Mengelle. 7 euros.

Proverbes, vous avez dit proverbes ?
Rien de tel pour connaître un terroir et ses habitants que de connaître ses proverbes toujours révélateurs de comportements sociaux. Au début du 20e siècle, Jean-Pierre Rondou a collecté 850 «  Proverbes, dictons et devinettes en pays de Barèges ». Absolument savoureux. Edition commentée par Francis Beigbeder, 19 euros.

Le roman de l'été
Loup Durand, aujourd'hui disparu, présenté par Bernard Pivot comme le nègre de Paul-Loup Sulitzer, a été un auteur de best-sellers dans les années 1970-1990. En 1982, il signe pour les éditions Denoël, « La porte de Kercabanac » qui deviendra très vite très connu par son sous-titre « Les cavaliers aux yeux verts ». L'histoire se passe en Ariège à la fin du 19e siècle. Exode d'un village… Je n'en dirai pas plus. Si ce n'est remercier les éditions Denoël et le fils de Loup Durand, d'avoir permis la réédition de ce livre qui fut jadis porté à l'écran. « La porte de Kercabanac, les cavaliers aux yeux verts », 20 euros.

Enfin, un petit dernier pour la route
Ici je ne m'étendrai pas. Pour la troisième fois depuis l'édition du centenaire de 2009, MonHélios est « condamné » (?!) à ressortir « Souvenirs d 'un montagnard » de Henry Russell. Si ce livre n'est pas un incontournable... 35 euros.

Voilà, voilà. Nous travaillons déjà à la deuxième partie de l'année où les livres vont sortir par salve de trois livres en septembre, octobre et novembre. Si vous êtes curieux de savoir ce qui se trame, rendez-vous sur le site internet (www.monhelios.com), vous verrez apparaître les nouveautés... vous descendez toute la liste et vous trouverez les titres à venir mais vous en serez quitte pour un pêché de gourmandise a priori, car il vous faudra ensuite attendre...
Très bel été à tous.

04/11/2016 — Une fin d'année en fanfare

Amis du livre bonjour,

Une courte lettre pour vous donner un ensemble de rendez-vous.

MonHélios fête ses 15 ans cette année.

15 ans, 170 titres au catalogue, tous ayant trait aux Pyrénées, tous imprimés en France et, depuis 7 ans maintenant (l’âge de raison), un imprimeur attitré, France-Quercy, un imprimeur du Lot, fournisseur certes mais aussi partenaire de la maison d’édition car nous avons tissé des liens amicaux au fil des paris éditoriaux pris !

15 ans à être défendu mordicus par un diffuseur : Rando devenu Cap Diffusion. Merci aux représentants qui ont fait apprendre aux libraires le nom de MonHélios, merci à ces professionnels du livre de les écouter, de mettre en valeur les ouvrages reçus, de les faire vivre, souvent avec passion, en vous les faisant connaître.

15 ans à aller aussi à votre rencontre sur le terrain. La maison d’édition et ses auteurs... Rencontrer les lecteurs, un réel plaisir... en aucun cas, nous ne venons vous « affronter » car sans être sûrs de nous, nous savons que nous avons travaillé de notre mieux et en respect de vous... alors vous rencontrer, c’est une occasion d’échanger. Nous sommes sereins !

12 novembre, Luz-Saint-Sauveur (Maison de la vallée)
15 ans. Il fallait mettre l’accent sur un livre. Ce livre-phare est « Paysans d’altitude » de Philippe Dumoulin, un livre de photographies sur les hommes qui vivent en (et de la) montagne. Un livre tendre, humaniste. À ce propos, le Parc national des Pyrénées et les éditions MonHélios, avec le partenariat actif de l’association "Montagnes, cultures et avenir" ont le plaisir de vous inviter à venir rencontrer Philippe Dumoulin autour de son livre. Exposition et diaporama. Rendez-vous à la Maison de la Vallée de Luz-Saint-Sauveur, le samedi 12 novembre de 15 à 17 h. Pas de souci, les Toys qui ont peur que des cailloux leur (et nous !) tombent sur la tête sont en train de mettre des filets de protection sur la route... qui est ouverte le week end !

18-20 novembre, Pau (Palais Beaumont)
Cette belle manifestation passée, rendez-vous aux « Idées mènent le monde », Palais Beaumont à Pau les 18-20 novembre (vendredi 14 h-22 h, samedi 10 h-20 h, dimanche 10 h-19 h). Rendez-vous incontournable où vous pourrez rencontrer les petits derniers (comprenez la plupart des auteurs de cette année) et ceux qui ont l’expérience de salons mais qui reviennent avec plaisir car il est toujours intéressant de rencontrer les lecteurs. Cqfd.

26 novembre, Bourg-de Bigorre (65), Seysses (31), Prades (66)
Samedi 26 novembre. Trois auteurs vous donnent rendez-vous (j’espère que je n’en oublie pas, sinon je vais me faire tirer les oreilles)... À eux trois, ils couvrent la chaîne...
Jacques Brau vous attend à l’école de Bourg-de-Bigorre (65) à partir de 10 h 30 pour une présentation de son livre « D’Aure et de Baronnies, les contes de l’estaret ».
En Haute-Garonne, au salon de Seysses (10 h-19 h), Christian Partinico sera à vouloir partager ses randonnées en groupe ou en solitaire (ouvrage « Suivez-moi dans les Pyrénées »).
Toute la journée de ce samedi 26, plus à l’est, dans les Pyrénées-Orientales, au Super-U de Prades, Daniel Rees, l’écrivain baroudeur (9 traversées des Pyrénées à son actif) échangera avec vous autour de « Pyrénées, escales buissonnières ».
Ca s’appelle dy-na-mis-me !

4 décembre, Rébénacq (64)
4 décembre de 10 h à 18 h, MonHélios participera au salon de Noël de Rébénacq, jolie bastide béarnaise qui a tendu la main à MonHélios. Je vous parlerai de nouveau de cette cité dans une prochaine lettre d’information, lettre qu’il me tient à coeur d’écrire mais c'est trop tôt pour vous la faire parvenir.

9-11 décembre, Pau (foire exposition)
10 décembre, Argelès-Gazost (Les Terrasses) et Ibos (Méridien)
Du 9 au 11 décembre, MonHélios aura un stand au salon Asphodèles à la foire exposition de Pau... Monhélios qui fera preuve d’ubiquité puisque le 10 décembre, la maison d’édition vous donne rendez-vous Aux Terrasses à Argelès-Gazost pour un premier salon du livre de Noël (10-19 h). Merci à mes amis, Françoise et Philippe, qui assureront la bonne marche du stand à Pau pendant ce temps !
Ce même samedi 10 décembre au Méridien d’Ibos (15h-18 h), Michel Mahler vous parlera de « Pubs au volant », il est intarrisable sur ces publicités murales des bords de route.

Ouf, ensuite, stop ! Halte aux cadences infernales ! Droit de souffler ! Faut savoir se préserver aussi un peu... il faut tenir la distance : tenir 15 ans de plus ! Et puis, il faut travailler au programe éditorial 2017...

A bientôt. Bien à vous tous,

DT.

13/10/2016 — 15, un chiffre clé

« Paysans d’altitude », le livre-phare des 15 ans de MonHélios
Philippe Dumoulin était dans les années 1950 rugbyman, flanqué le plus souvent de ce numéro fétiche. Mais cet instituteur a une autre passion, un amour invétéré pour la photographie. « Un bon photographe est celui qui est capable de représenter la réalité objective, mais aussi et surtout de traduire les sensations et les émotions ressenties au moment de déclencher » (D. Duchemin, photographe canadien actuel). Alors bon photographe, Philippe Dumoulin ? Non… "excellent" est le qualificatif qui convient mieux  ! Banal de photographier des faucheurs, des faneurs, des éleveurs sur fond de cirque de Gavarnie, banal de faire des portraits de ces femmes et de ces hommes à la vie rude, banal de montrer cette économie montagnarde… Un ensemble de banalités ? Oh que non ! Sur vingt ans, des années 1960 aux années 1980, Philippe Dumoulin fait œuvre photographique (fichtre, qu'elles sont belles ses photos, esthétiques) mais aussi fait œuvre historique emprisonnant avec l’image des tranches de vie, des techniques ancestrales, il montre l’évolution de la montagne vers la modernité, vers un peu plus de confort pour ses habitants, il nous fait regarder notre montagne d’aujourd’hui. Livre événement, livre cadeau assurément. Coédité avec le Parc national des Pyrénées. Pour en savoir plus, SVP, cliquez là :

Chemin faisant
Petit livre sympa, clin d’œil… « Pubs au volant » de Michel Mahler. L’an dernier avec son complice Pierre Duffour, Michel Mahler nous mettait dans une voiture et nous invitait à parcourir l’intégralité de la « RN 117 » entre Atlantique et Méditerranée. Avec « Pubs au volant », il récidive, cette fois tout seul, et nous emmène par monts et par vaux dans la région à la recherche des réclames peintes sur les murs des maisons dans les années 1950-1960. Dubonnet, Izarra… gloups, voilà des publicités impossibles de nos jours mais qui ont marqué bien des générations d’automobilistes. Alors, en route pour une chasse aux enseignes. Pour en savoir plus :

Et si on prenait de la hauteur ?
Livre coup de cœur de la maison d’édition celui-là, « Pyrénées, escales buissonnières » de Daniel Rees. L’auteur parcourt inlassablement, au gré de ses fantaisies, les Pyrénées. Vivant au pied du Canigou, c’est son point de départ pour aller dans une belle errance jusqu’au pic d’Anie. Seul, avec un matériel léger, sans recherche d’exploit, au rythme lent de ses pas. Un livre tout en réflexion où l’auteur avoue faire le condensé de neuf traversées des Pyrénées. Ceux qui connaissent les lieux traversés revivront par ses yeux des instants de pure féérie, ceux qui ne connaissent pas rêveront de cette montagne si bien décrite. Pour en savoir plus :

Se remémorer de belles randos
Christian Partinico est tombé jeune adulte dans la marmite des Pyrénées. Coup de foudre immédiat et indestructible. Seul (rarement), en famille (assez souvent), avec des groupes de randonnées qu’il entraîne avec lui (fréquemment), il aime à arpenter à la journée les Pyrénées. Récits des grands classiques de la rando entre Ariège et Hautes-Pyrénées, mais aussi quelques balades moins fréquentées. Les enthousiasmes de Christian Partinico sur la faune, la flore, son enchantement devant des paysages, à fréquenter les rives d’un lac sont en fait aussi finalement les nôtres… Quelques savoureuses anecdotes au passage. Au final, une envie irrépressible de le suivre… ça tombe bien, c’est tout bonnement le titre de son livre : « Suivez-moi dans les Pyrénées ». Pour en savoir plus :

Quand souffle l’estaret
Jacques Brau est un érudit, passionné d’histoire. Il nous l’avait montré dans « Pays des Nestes et de Comminges des origines à nos jours » il y a deux ans. Dans son second livre « D’Aure et de Baronnies : les contes de l’estaret », il a choisi d’écrire des contes. Ouvrage moins sérieux que le précédent ? Que nenni ! Il y a conte et... conte ! Un de ses récits nous fait partir au temps des mammouths, il y a 200 000 ans, un autre nous raconte une transhumance il y a 4 500 ans, une autre encore nous fait croiser un pèlerin il y a 800 ans ou des loups il y a 300 ans… Bref 14 contes racontés avec brio par Jacques Brau mais 14 points d’histoire locale ainsi revisités à la clé. Faire retenir des faits ou des lieux d’histoire par le biais de contes anodins, quelle riche idée ! Ah que nous aurions aimé fréquenter la classe de l’instituteur Jacques Brau quand il « sévissait ». Pour sûr, cet auteur sait transmettre son érudition ! Pour en savoir plus : http://www.monhelios.com/?fond=produit&id_produit=241&id_rubrique=2

Cauterets, entre beaux hôtels et maisons cossues
Jacques Journel est un amoureux de Cauterets. Venu avec les siens pour y faire des cures thermales, il a fini par acheter un pied-à-terre et y vient aussi souvent que son emploi du temps de… retraité le lui permet ! Paru en 2008, son livre paraît de nouveau le 21 novembre prochain. Entre les deux éditions, des petits toilettages de texte et des photos refaites car Cauterets est une ville vivante où rien n’est figé, une cité qui se rénove et qui cherche toujours à s’embellir. Pour en savoir plus :

Prochaine lettre d’information dans quelques semaines avant de rentrer en hibernation et de revenir au printemps !
Merci à vous de votre attention.

DT.


11/05/2016 — Vive le printemps !

Amis des Pyrénées et du livre, un cordial bonjour

Nous avons presque eu envie de sortir plus tôt de notre tanière cet hiver, tellement le temps fut doux. Ce qui réjouit les uns déçoit pourtant bien les autres. La neige absente, c'est toute une activité économique liée à la glisse et à la saison hivernale qui en pâtit. Les Pyrénées que nous aimons sont un tout, elles sont un décor, une économie, une terre où les hommes vivent.

Quand le progrès permet le partage et la transmisison des connaissances
En fin d'année, « les Idées mènent le monde » (salon du livre) de Pau vont développer le thème du progrès. Vaste sujet. Pour l'érudition, il y a des bienfaits aux avancées technologiques. Il n'y a pas si longtemps, le savoir se partageait mal. Certes l'école offre des clés en formant, mais il faut souvent poursuivre, voire  revenir parfois. Combien sommes-nous à nous dire que nous explorerons à la retraite ce qui nous intéresse secrètement ? Frein au partage de la connaissance parfois est la rareté d'un livre. Il est des textes révélateurs d'un moment d'histoire, d'un aspect d'une question, qui peuvent nous renseigner utilement, être une bouffée d'oxygène en nous donnant quelques éléments de compréhension. Un érudit, quand il en a connaissance, tente alors de partager  son savoir. Il le fait bien souvent pour ses pairs ou qu'il juge comme tels. La lecture de revues savantes, spécialisées et qui font autorité est en cela intéressante car elles sont celles qui peuvent donner quelques bonnes pistes à suivre. La revue Pyrénées, le Bulletin de la Société Ramond, la Revue de Comminges, Lavedan et Pays Toy de la Société d'Etudes des Sept Vallées, le Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau et du Béarn sont en cela des revues que nous lisons attentivement et qui sont pour nous de véritables outils de travail et de réflexion. Revues très méritoires, car animées avec conviction et force par des bénévoles. Revues essentielles, car à côté de signatures éprouvées, elles peuvent de manière dynamique déplacer un peu les lignes (les signatures éprouvées ayant tendance à tourner en rond) en attirant des jeunes auteurs qui renouvellent les sujets (ce que fait aussi MonHélios en tapant dans la fourmilière du convenu avec des auteurs qui signent leurs premiers livres et qui ont des approches nouvelles).
L'impression numérique (une forme d'impression à bas coût) a permis de multiplier les livres. Ce type de livre à la demande (pas de stock) a son intérêt d'autant qu'il y a internet pour relais : cette bibliothèque virtuelle existante accessible peut quasiment répondre à toute curiosité. En quelques clics vous avez la possibilité de lire un livre dont il n'existe plus que quelques exemplaires. Vous pouvez le télécharger, vous en faire un jeu de photocopies ou pas, vous le faire imprimer sous forme de livre... et le trouver chez un éditeur à un prix raisonnable. Hachette-BNF est cela. 65 000 titres anciens sont aujourd’hui disponibles à la vente et le catalogue doit rapidement s’enrichir jusqu’à 80 000 ouvrages parmi les 200 000 accessibles sur Gallica.
MonHélios se réjouit vraiment de cette possibilité, même si nous avons une crainte, devant cette alliance BnF avec le mastodonte de l'édition française Hachette, de voir réduire la culture à une espèce de fast-food, où de la consommation hâtive, il ne reste rien. Trop d'informations nuit à l'information.
Ce constat que nous faisons à tort ou à raison nous fait vous expliquer un point de départ de la maison d'édition dans sa politique de réédition de textes et évoquer par là-même les 6 petits titres de la collection « Flocons » que nous venons de sortir : « Escapades dans les Pyrénées d'un homme sérieux » d'Armengaud, « Gastronomie en montagne » d'Edmond Richardin, « Art du bien manger en Béarn » du même Richardin, « Lavinia » de George Sand, « le Géant Yéous » de la même Sand et enfin « Bagnères-de-Bigorre » de Laspales. Tous ces textes sont accessibles sur internet, plus ou moins facilement. Alors pourquoi rééditer ? La réponse est dans la publication parue. Depuis toujours, MonHélios pense qu'il faut donner aux lecteurs que vous êtes des éléments d'accompagnement, vous justifier nos choix, vous mettre les textes en perspective et ne pas les éditer sous une forme brute. Ces clés de bonne compréhension, Dany Barraud, Bernard Coudouy, Philippe Couture, Pierre Debofle, feu Jean Fourcassié, Gérard Raynaud pour cette seconde série de Flocons vous les donnent et nous les remercions pour ce partage de leur érudition. Munis de ces précieux sésames, les titres gagnent en pertinence et en force.

Quatre autres titres viennent de paraître. Deux titres classés en « Histoire des Pyrénées », un livre d'histoire et un roman.« Les Posets inconnus », deux carnets d’ Henri et Roger Brulle. Voici un ouvrage qui ravira les vrais amoureux du livre et des Pyrénées. Là, avant, c'est une belle histoire de partage, le résultat d'une volonté de faire connaître et de transmettre du propriétaire des dits carnets à nous tous passionnés par les Pyrénées. Nous n'en dirons pas plus pour vous laisser tout au plaisir de la découverte.
Jean-Paul Grao continue et termine son exploration des Pyrénées de la fin du XVIIIe siècle dans « Deux savants dans les Pyrénées », faisant un portrait croisé de Ramond de Carbonnières et de Henri Reboul, homme de science  oublié qu'il a révélé dans un livre précédent.

« A moi, mousquetaires ! » Qu'on le veuille ou pas, Alexandre Dumas a beaucoup fait pour populariser ce  corps de la maison militaire du roi de France. En Béarn, Porthos, Aramis, Tréville sont des noms du cru qui résonnent particulièrement dans nos oreilles. Catherine Rivault, passionnée par le sujet depuis une vingtaine d'années, a pris la plume pour faire un point des connaissances sur le sujet et tordre le cou au passage à quelques contre-vérités que nous a mis en tête le sieur Dumas. Bref, tout ce que vous avez voulu savoir sur les mousquetaires sans jamais avoir osé le demander, tel est l'objet du livre, court mais précis, écrit d'une écriture alerte par une auteure qui a vraiment envie de vous faire partager son savoir.

« Martin gagne ton pain ! », ce roman de Sylvain Fourcassié racontant le parcours d'un montreur d'ours ariégeois devenu directeur d'un cirque au Brésil a connu un très grand succès à sa sortie en 1987 aux éditions Jean-Claude Lattès. Merci à son auteur de nous avoir permis de lui redonner vie. Il est un de ces livres de littérature qui fait la richesse de nos Pyrénées dont le passé peut inspirer un livre de fiction. Derrière il y a une sociologie, des hommes... bref la vie !

Bonnes lectures à tous. A bientôt.

DT.

30/10/2015 — Mon premier est un biscuit apéritif bien connu, mon second accompagne une bonne soupe de poisson, mon tout est la troisième nouveauté MonHélios !

Amis des Pyrénées bonjour,

Pour MonHélios, l'année éditoriale se termine avec cette dernière salve de 3 livres qui sont autant de respirations, de bols d'air, d'incitations à aller sur le terrain après avoir passé un bon moment au coin du feu à découvrir ou redécouvrir les lieux décrits.

QUÊTE DU SILENCE EN ARAGON
Pierre Castillou connaît l'Aragon comme sa poche. Cet inconditionnel de ce versant sud des Pyrénées a retenu 60 ermitages dont il veut nous faire partager les beautés. Photos, mais aussi aquarelles (car le bougre a une fibre artistique affirmée et de talent), Pierre Castillou a imaginé un guide pour nous inciter à découvrir ou redécouvrir ces ermitages souvent perchés, nichés dans des lieux isolés. Il nous donne les clés de sa passion pour ces sites dont il veut nous voir pousser les portes. Un livre qui n'est pas un simple guide mais un beau livre. Le Haut-Aragon et ses ermitages, 168 pages tout en couleur, format 22 x 22 cm avec couverture à rabat, 29 euros. À découvrir, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux et pour voyager dans sa tête.

439 KM À PARCOURIR
Nationale 7 a chanté Trenet. Nationale 117, devrions-nous répondre ! « Notre » route, cette route magnifique qui nous fait longer nos belles Pyrénées françaises, cette route de terroirs où les contrastes sont saisissants. Pays Basque, Bigorre, Comminges, Ariège, Cerdagne, pas d'autre point commun quand on la parcourt en voiture, en vélo ou à pied que d'avoir constamment sur notre droite un petit bout de montagne : « nos » Pyrénées changeantes, multiples. Michel Mahler, auteur des textes et Pierre Duffour, photographe ont parcouru cette bande d'asphalte et se sont intéressés aux hommes et aux femmes qui vivent au bord de cette route, qui la font quotidiennement pour diverses raisons ou qui en vivent. Un texte précis écrit d'une plume alerte, des instants de pure poésie, des portraits attachants, le tout servi par un regard tendre, celui du photographe qui a mis en valeur ce serpent de bitume, trait d'union entre Atlantique et Méditerranée avec ce fil rouge constant que sont les Pyrénées. La RN 117, route pyrénéenne, 112 pages tout en couleur, format 25 x 17 cm avec couverture à rabat, 25 euros. Un livre inattendu qui sort des sentiers battus !

C'EST UN REFUGE HAUT PERCHÉ QUI VOUS PARLE
Gérard Raynaud est un amoureux des Pyrénées. Lorsqu'il part sac au dos, l'homme est heureux. Grimper et faire une longue course de plusieurs jours ou simplement randonner sur la journée, dormir dans une cabane ou dans une auberge de montagne pour mieux repartir le lendemain, manger un bon sandwich ou faire un bon gueuleton à 3000 mètres d'altitude avec ses compagnons (car il a du savoir-vivre l'auteur !), Gérard Raynaud est de cette trempe d'auteur qui vit les Pyrénées physiquement et intellectuellement. Son érudition, Gérard Raynaud l'a partagé il y a quelques années dans un ouvrage remarqué (car remarquable) Cent ans sur la Brèche, rapidement épuisé. Ce texte, comme tout écrivain passionné par son sujet ; Gérard Raynaud voulait le reprendre, l'amender de connaissances nouvelles. Ah cette montagne, cette magie du lieu, ah ce refuge Lourde-Rocheblave, ah ce paysage magnifique (le summum des paysages pyrénéens ?) que vous vous prenez en pleine figure quand vous arrivez de France. Vous connaissez ? Gérard Raynaud nous en parle avec verve mais au-delà de la magie du lieu, c'est l'histoire de ce site qu'il nous retrace, à sa manière à lui. Par une belle métaphore, preuve d'une parfaite maîtrise de son sujet, Gérard Raynaud s'efface pour laisser le refuge se raconter...  Tuquerouye, balcon du Mont-Perdu, 192 pages, illustrations en noir et en couleurs, format 14 x 22 cm, 25 euros. Un livre à l'érudition tranquille qui dit les Pyrénées.

EN ROUE LIBRE !
Voilà, voilà... Nous soufflons un peu avant d'entamer le programme éditorial 2016. Enfin façon de parler, car il ne faut pas oublier de vous évoquer le grand rendez-vous culturel de cette fin d'année. Chez nous, à Pau, au palais Beaumont, les 20-22 novembre prochains auront lieu la deuxième édition des « Idées mènent le monde », l'occasion unique pour MonHélios et ses auteurs de venir à votre rencontre, de parler livres, projets, de partager des idées, d'échanger, bref de parler une fois encore des Pyrénées. Trente, ils seront trente auteurs à animer le stand MonHélios ! (pour connaître leurs noms et leurs jours de présence : http://www.monhelios.com/?fond=dossier&id_dossier=1)
Vive ces auteurs de passion, généreux de leur temps : sans eux, sans leur enthousiasme, sans leur abnégation et sans leur soutien, pas de maison d'édition !... Pas de maison d'édition pyrénéenne diffusée au plan national alors que c'est le cas (un immesne atout). Pas de maison d'édition qui a son imprimeur tout à côté de chez elle (à Cahors dans le Lot) et qui, de fait, peut faire participer ses auteurs à la naissance de leur vie : un auteur photographe exigeant, respectueux de sa signature, est le premier à demander à aller sur machine contrôler la qualité de l'impression... Pour cela il ne faut pas l'envoyer en Bulgarie ou plus loin encore ! Sauvegardons le savoir-faire français, c'est du simple du bon-sens ! La compétence existe à côté de soi bien souvent !
Grâce à l'implication des auteurs, grâce aux lecteurs que vous êtes, grâce à vos encouragements, MonHélios est une maison d'édition tranquille qui poursuit à son rythme (de tortue) son petit bonhomme de chemin... en toute indépendance (un bien précieux et sur lequel nous sommes très vigilants car cette liberté de choix des auteurs et de leur sujet est notre force !).

LE PLAISIR DU LIVRE, LE LIVRE PLAISIR
La fin de l'année approche. Souvent le livre est un cadeau propice, un livre se garde, est quelque chose qui reste, qui s'oublie parfois mais qui revient un jour sous les doigts. Les libraires sont à votre écoute et peuvent commander les ouvrages qu'ils n'ont pas en rayon (il y a plus de 70 000 nouveautés parues cette année... dont... euh... les 16 livres MonHélios ! Sans parler des ouvrages de fonds : des centaines de milliers probablement... dont... euh... les 157 titres MonHélios). Ces professionnels du livre que sont les libraires vous procureront le livre souhaité avec plaisir mais attention à ne pas vous y prendre au dernier moment ! MonHélios aussi via son site internet (paiement sécurisé ou par chèque) peut vous satisfaire. Nous savons être réactifs (les commandes qui arrivent avant 14 h sont expédiées, sauf rares cas contraires, le jour même). Mais n’oubliez pas les délais d’acheminement de la Poste dont nous dépendons  ! Un livre nous pouvons vous l'expédier, l'expédier directement à celui à qui vous voulez l'offrir en France ou à l'étranger (nous lui cachons le prix, lui faisons alors un petit emballage cadeau, vous recevez en parallèle la facture produite chez vous – gratuité des frais de port). Bref n'hésitez pas, si besoin, à nous faire sortir de notre ordinateur pour faire des paquets !

Que cette fin d'année soit douce pour vous.
À l'année prochaine avec de nouvelles découvertes, de nouveaux titres qui humeront à plein nez les Pyrénées.
Bien à vous,
DT.

05/09/2015 — Un trio féminin pour une rentrée histoire

MonHélios aime suer sang et eau pour mettre en valeur les textes et l'iconographie de ses auteurs : cet été, ce fut particulièrement le cas ! Si la responsable éditoriale a perdu au passage quelques grammes (bien inutiles !) avec cette chaleur, elle s'est surtout retrouvée à pester sec de devoir travailler volets fermés (car le bureau est plein sud). Elle n'a vraiment rien d'un desman, pourtant espèce emblématique des Pyrénées… elle préfère se voir en marmotte, l'hiver tapi au fond de son terrier (à paginer au chaud) mais dès les beaux jours venus, se retrouver dehors à humer l'air (frais ?) et à profiter de la luminosité !

Trois livres pour cette rentrée de septembre. Trois livres et trois auteur… avec un "e" et un "s" à la fin pour ne pas faire de fautes d'orthographe. Trois auteures femmes (nécessairement du fait de cet accord bizarre et affreux). Pas fréquent chez MonHélios ! Et pourtant, impossible d'accuser la maison d'édition de misogynie ou alors c'est à ne plus rien y comprendre ! C'est ainsi : MonHélios est globalement moins sollicité par les femmes que les hommes, comme si le domaine de l'écriture pyrénéenne était plus spécifiquement réservé à la gent masculine. Simple constat mais allons-y dans la provocation en ajoutant que lorsqu'une femme prend la plume, elle le fait à escient : c'est du très lourd ! Vous avez réagi à cette phrase ? Manque d'humour ! Machiste !

Nous disions donc trois femmes. Un livre pour une meilleure connaissance de la Bigorre contre deux qui s'attachent à mieux faire comprendre le Béarn… Laissons la priorité à Marie-Paule Mengelle et à son ouvrage sur "son chez elle" : "Cauterets, chroniques du village oublié". Habitant depuis de nombreuses années "en bas", dans la vallée, à Argelès-Gazost, Marie-Paule Mengelle est devenue au fil d'articles publiés par la revue d'érudition locale "Lavedan et Pays toy", l'historienne reconnue et incontournable de Cauterets, cette cité thermale des Hautes-Pyrénées. Il était temps que Marie-Paule Mengelle ose se lancer, non dans l'écriture d'un point  d'histoire, mais dans la rédaction d'un vrai livre de synthèse. "Cautares avant Cauterets". Qui sont ces cabaniers, ces Cauterésiens d'hier qui ont modelé le Cauterets d'aujourd'hui ? Qui sont ces familles qui ont bâti toute une économie et leur prospérité autour des sources ? Les actes notariés nous en apprennent beaucoup. Un livre plaisir à éditer (144 pages, format 22 x 22  cm avec une abondante iconographie, tout en couleurs, 27 euros), ouvrage qui sera présenté en avant-première les 19 et 20 septembre prochains au parc thermal d'Argelès-Gazost en marge des journées du Patrimoine (10 h-17 h) avant de faire sa sortie officielle à Cauterets où Marie-Paule Mengelle se pliera bien volontiers à une grande séance de dédicaces aussi impérative qu'inévitable à la librairie Blondet… une librairie familiale tenue aujourd'hui par son neveu… Eh oui ! Marie-Paule Mengelle avait des parents libraires et c'est ce qui lui vaut d'être née à Cauterets. Bon sang pour le livre ne saurait mentir !

Deuxième femme qui sera mise à l'honneur le 19 septembre prochain, en Béarn cette fois, à Garos, au nord-ouest de Pau (ouverture d'un espace muséographique) : Anne Berdoy. Inadmissible, intolérable, absolument incompréhensible que son livre ne voit le jour que maintenant ! Ah ces éditeurs qui font beaucoup de papiers avec quelques noms plus ou moins connus et qui passent parfois à côté de vrais sujets ! Dans le nord Béarn, depuis longtemps (Moyen Âge) et jusqu'à hier (le XXe siècle), des femmes ont produit des poteries… à suffisamment grande échelle et de grande qualité pour qu'on en retrouve aujourd'hui au… Canada ! Pourquoi ? Comment ? Quelles sortes de poteries ? Quelle économie et quelle société particulières, cela a-t-il engendré ? Tout cela Anne Berdoy l'a étudié et le sait. Elle l'a dit, et plus que démontré dans une de ces thèses universitaires d'histoire qui font date, voici vingt ans. Il était temps que le grand public, le lecteur érudit et intéressé, découvre le fin mot de cette étude. Exercice compliqué que de transmettre quand on est historienne de métier, pointilleuse, exigeante, sans concession sur le scientifique, comme l'est Anne Berdoy, exercice "simple" à réussir quand on possède vraiment son sujet, quand on a cette envie de transmettre, cette érudition tranquille car basée sur la vraie connaissance. "Les Potières et leurs maris : histoire d'un artisanat en Béarn du XIIIe au XXe siècle", un régal de 320 pages pour découvrir un point d'histoire locale ou quand l'archéologie s'étudie à côté de chez soi avec de belles et surprenantes découvertes à la clé. Ouvrage en souscription jusqu'au 15 septembre (20 euros 5 euros de frais de port, prix à parution : 29 euros), sur papier libre ou en téléchargeant le bulletin de souscription ici : http://www.monhelios.com/?fond=dossier&id_dossier=4

Troisième femme a être mise en avant en cette rentrée… Françoise Fabre-Barrère avec "La vallée d'Ossau au XIXe siècle" (168 pages, format 22 x 22 cm, abondamment illustré, tout en couleurs, 29 euros) ou comment cette vallée pyrénéenne se transforme avec la venue des curistes et des pyrénéistes. Par touches et par retouches, les villages de ce coin de montagne béarnaise s'agrandissent, se modernisent. Ici c'est la rénovation d'un établissement thermal, là la construction d'un hôtel, ici on détruit une église pour la reconstruire un petit peu plus loin, là on érige une fontaine, puis ce sera l'édification d'une gare devenue indispensable. Petit à petit, les Ossalois intègrent dans leur environnement ces étrangers qui, la saison venue, viennent soigner leurs maux ou qui prennent un pied-à-terre pour explorer quelques coins inconnus de cette montagne qui reste à découvrir. Les Ossalois les accueillent, les occupent mais sans renoncer à ce qu'ils sont, à leurs coutumes et à leurs traditions acceptant juste de partager leurs fêtes qu'ils continuent de vivre pleinement. Un livre sur hier pour comprendre la vallée d'aujourd'hui. A noter : Françoise Fabre-Barrère signera son ouvrage à la Foire au fromage de Laruns les 3-4 octobre prochains (stand sous tente sur la place du village).

Avant de vous donner rendez-vous début novembre pour une dernière lettre d'information 2015 qui vous présentera trois dernières nouveautés et fera un petit bilan de cette année très riche au niveau éditorial, quelques dates à inscrire sur votre agenda, manifestations où vous retrouverez les auteurs MonHélios et leurs livres.
19-20 septembre : Argelès-Gazost (parc thermal).
3-4 octobre : salon du livre pyrénéen à Bagnères-de-Bigorre (Gèdre).
3-4 octobre : foire au fromage de Laruns (stand sur la place du village).
10-11 octobre : salon du livre d'Orthez.
20-22 novembre : "Les idées mènent le monde" (Pau).

Bonnes lectures à tous et au plaisir de rencontrer ceux qui viendront jusqu'à nous quand nous sommes sur le "terrain".
Bien cordialement,

18/05/2015 — En mai, lisons ce qu'il nous plaît !

Bonjour amis des Pyrénées,

Même plus le temps de papoter ! Pourtant j'aime bien bavarder, moi ! En mai, lisons ce qu'il nous plaît… Hum, j'ai adapté ce dicton météo à la sauce MonHélios pour dire que nos Pyrénées sont plus que jamais à l'honneur en 2015.
2 titres en avril, 10 en mai, 1 en juin : non, non, nous n'emballons pas la machine mais nous lançons une collection forte de 6 titres, des « petits » titres, des « flocons », ceci explique cette surabondance apparente.

Allons-y dans l'énumération des nouveautés.
Annoncés depuis… euh… 2011… ils attendaient depuis lors, sans cesse repoussés car MonHélios ne peut pas tout faire à la fois, mais ils étaient réclamés avec tellement d'insistance et de ténacité par certains d'entre vous, que pour ouvrir cette année 2015 il a été décidé de commencer par eux ! Eux ? L'« Ascension du Vignemale » du prince de la Moskowa (18 euros) et « Bat-Laetouse ou Marmuret » de Jam (comté Roger de Bouillé) (18 euros) sont enfin disponibles dans la collection « Joyaux des Pyrénées ».
Puisque nous parlons de réédition de textes, nous avons franchi aussi un nouveau pas. Bien des textes courts méritent à notre sens d'être remis sous les yeux des lecteurs. Bien écrits, pertinents, puissants, ils ne sont jamais réédités car trop « courts » comme si la valeur d'un livre se mesurait à son poids ou à sa pagination ! Remarquez, certains vous expliqueront doctement que la qualité d'un livre se juge à sa rareté… (tout est dans le non-dit, n'est-ce pas ?)
Voilà longtemps que nous réfléchissions à cette collection de petits textes. Donner les clés d'une bonne lecture est dans les gènes de MonHélios : vouloir faire découvrir, c'est aussi expliquer le choix pour mieux partager. Tout est parti d'un texte auquel nous tenions, celui de Ramond de Carbonnières à propos du Pic du Midi de Bigorre, texte qui complète les « Carnets pyrénéens » que nous avons l'honneur de porter en cette année des 150 ans de la Société Ramond (pour information : la Société Ramond organise un bien intéressant congrès autour du thème de « Pays pyrénéens et environnement », les 12-14 juin prochains à Bagnères-de-Bigorre. Pour en savoir plus : http://www.ramond-societe.com/programme-du-congres.html). Bref, à propos de ce texte relatant les 35 ascensions du Pic par Ramond, Gérard Raynaud nous faisait l'amitié de mettre à disposition de tous son savoir sur la question. Le format livre de poche (que nous avons volontairement légèrement aminci pour l'élancer) s'imposait : simple, maniable pour un prix sympa tout en ayant une finition soignée (papier parcheminé en couverture et, si nous avons renoncé à coudre le livre pour des problèmes de coût, la colle « pur » qui est employée est du solide et ne suscitera aucun désagrément !) Les critères (et les contraintes) se mettaient en place. Pour entrer dans cette collection l'ouvrage devait faire un minimum de 48 pages (contrainte dictée par ce satané imprimeur – ceci dit, nous nous entendons très bien avec lui, soyez sans crainte – imprimeur qui a besoin d'un minimum de pages et d'épaisseur pour nous faire un dos carré collé, sinon bouh… quelle horreur, il nous mettait des… agrafes ! Sacrilège !). De notre côté, nous définissions que le maximum de pages que nous nous autoriserions serait 128 pages. Un texte, deux, trois, quatre textes furent choisis… « Si vous alliez jusqu'à six, ce serait mieux, voire parfait, car ainsi vous n'aurez aucune perte de papier sur votre papier de création de couverture qui coûte très cher », nous suggère (et conseille) l'imprimeur. Allons-y ! Ce n'est pas l'absence de textes qui posait problème, mais plus le temps de (bien) les faire, de les relire qui risquait de nous manquer. Ah, parlons de cette relecture, de ces relectures plutôt, tant le pluriel (et jusqu'à l'overdose) s'impose. Pierre Debofle, Gérard Raynaud, Céline Bonnal et moi-même, nous avons lu… puis relu… puis re-relu… re-re-relu… Bon, disons-le tout net, si une faute subsiste encore dans l'un de ces 6 livres, il y a du saut à l'élastique du Pont Napoléon cet été qui nous est promis. Rien que d'y penser : Pierre Debofle s'accroche à son béret, Gérard Raynaud à son sac à dos gourmand, Céline Bonnal déserte sa vallée et moi je me mets aux abonnés absents du livre ! Bref, merci de ne pas nous prendre aux mots et vraiment, mais alors vraiment, s'il y a une (bouh… des ?) coquille(s) qui subsisterai(en)t de nous la (les ?) pardonner ! Nous noierons dans ce cas notre dépit dans une bouteille de genépi aux prochaines « Idées mènent le monde » (Pau, 20-22 novembre) sur le stand MonHélios (ça risque de donner un résultat joyeux car nous partagerions avec vous !). Ne dit-on pas « toute honte bue » ?

Les 6 Flocons en question, qui nous l'espérons, vont fondre comme neige au soleil sont :
- Ramond de Carbonnières « Pic du Midi de Bigorre, mes voyages », présentation de Gérard Raynaud (8 euros) ;
- Jean Fourcassié « Flâneries Pyrénées », présentation de Pierre Fourcassié (8 euros) ;
- Jean Fourcassié « La mort de l'Andorre », présentation de Pierre Debofle (7 euros) ;
- Marie G. Noguès « De Barèges à Gavarnie », présentation de Céline Bonnal (7 euros) ;
- Comte Roger de Bouillé (Jam) « Des Eaux-Bonnes à Gavarnie », présentation de Céline Bonnal (7 euros) ;
- Louis Le Bondidier, « Napoléon III et Eugénie aux Pyrénées », présentation de Pierre Debofle (11 euros).
Un petit plaisir particulier que procure cette collection et une franche joie d'édition : avoir retrouvé la famille de Jean Fourcassié et noué avec elle un chaleureux contact. Un immense merci à son fils, Pierre, d'avoir bien voulu écrire quelques belles pages sur son père et de nous avoir fait connaître ce texte inconnu de nous (nous quêtions son assentiment pour l'autre texte publié) et merci à son fils Sylvain qui, écrivain reconnu, a été en fait notre entremetteur via un de ses éditeurs.

Pour continuer de vous proposer de lire à satiété sur les Pyrénées, « Célestin Passet, un guide aux Pyrénées » (25 euros). Célestin Passet, LE guide des Pyrénées dit-on, attendait depuis longtemps son biographe. Il l'a trouvé en la personne de François Labadens, homme tout en finesse, discret, d'une incorrigible modestie, et qui sans tambour ni trompette, avec application, s'est mis au service de son sujet. Un régal éditorial ! Quelle chance de faire ce métier et de rencontrer un tel auteur mû par cette sincérité et authenticité d'action et de propos ! Respect de son écriture, de sa signature pour un respect évident du lecteur. L'éditeur ne peut que filer droit, accomplir son travail sous le regard confiant mais exigeant de son auteur pour un résultat attendu de qualité ! Bienvenue chez MonHélios, François !

Vous faire découvrir les Pyrénées par la lecture, c'est bien mais MonHélios veut aussi vous faire marcher… au sens littéral du terme… nous ne sommes plus le 1er avril ! Patrick Espel vous invite à découvrir les estives béarnaises et leurs cabanes. Avec sa femme, ses deux filles et bien souvent ses parents, il a parcouru les sentiers de la vallée d'Aspe ou de la vallée d'Ossau pour aller en famille à la rencontre des bergers, à la découverte de ces herbages d'été et de leur environnement, estives que l'on traverse souvent sans porter une vraie attention avant de poursuivre sa randonnée pour aller plus loin. Et pourtant il n'y a pas de grandes et de petites sorties ! La montagne est si belle. Arrêtez-vous, profitez du paysage, regardez. Cabane ancienne en pierres sèches ou (beaucoup moins jolie) maçonnée d'aujourd'hui. Lauses, tôle ondulée ou toit végétalisé, les Pyrénées recèlent ainsi des lieux de vie et de traditions séculaires qui peuvent être aussi des refuges pour une halte nocturne hors saison ou lors d'intempéries inopinées (si la cabane est un lieu ouvert, il va sans dire, qu'elle est à respecter !). « À la découverte des estives béarnaises : 34 randonnées en vallée d'Aspe, 35 randonnées en vallée d'Ossau » de Patrick Espel (18 euros).

Après avoir quitté les sentiers de terre et de pierrailles, retour au bitume mais pour une agréable déambulation dans les villages du val d'Azun avec Martine Cazabonne qui nous invite à la suivre dans cette découverte du petit patrimoine architectural que sont les portes des maisons. L'auteure nous montre ce que bien souvent nous n'avons pas su voir de nous-mêmes en passant. Elle a mis au point un véritable itinéraire qui nous fera nous arrêter pour découvrir de l'intérieur ces villages du val d'Azun sous leurs plus beaux atours, au rythme lent de la marche, en levant le nez, en fouinant dans les rues, bref en nous servant de nos yeux. Un livre aux magnifiques photos en souscription jusqu'au 29 mai délai impératif – il était temps que je vous fasse cette lettre d'information, je sais ! – (sorti mi-juin). Prix en souscription : 20 euros 5 euros de frais de port. Prix à parution 29 euros. Sur papier libre ou en téléchargeant le dit bulletin en cliquant ici : http://www.monhelios.com/?fond=dossier&id_dossier=4.

Voilà, voilà… Nous allons souffler un peu en juin en nous octroyant des vacances (mais le suivi des commandes sera assuré) avant de nous attaquer au programme éditorial de la deuxième partie de l'année. Une histoire de la poterie en nord Béarn (en souscription, voir ici http://www.monhelios.co/?fond=dossier&id_dossier=4), un « Cauterets avant Cauterets », une histoire de la vallée d'Ossau au XIXe siècle, un beau livre sur l'Aragon, une route des Pyrénées à parcourir, un refuge qui se raconte et un massif pyrénéen qui a été titré inconnu sont au programme. Rendez-vous pour les plus patients fin août où nous vous en dirons plus dans une nouvelle lettre d'information, ou pour les plus gourmands et impatients d'entre vous, sur le site internet vers mi-juin car nous pensons le mettre à jour des parutions à venir avant de partir nous mettre les doigts de mains en éventail.
Très bel été à tous et bonnes lectures !

05/01/2015 — Une nouvelle page écrire !

Amis des livres, amis de MonHélios bien le bonjour,

Cette grande famille que forment les auteurs de la maison d'édition et moi-même venons vous présenter nos meilleurs vœux pour 2015.
De notre côté, avec vous, nous poursuivons notre route de plaisir livresque.
Fin décembre-début janvier, c'est la période de bilan pour MonHélios : l'époque où la cigale (la responsable éditoriale que je suis) et la fourmi (le comptable) se disputent allègrement les résultats de l'année passée. Difficile de concilier les deux points de vue. La cigale aime chanter, faire plaisir à ses auteurs et à vous lecteurs. La fourmi, elle, surveille discrètement, sans rien laisser paraître mais, semblant incarner le jeu des 1000 bornes, elle est toujours prête à sortir le feu orange, ou pire, le feu rouge. Et pas de joker pour la cigale qui doit alors écouter : c'est pour son bien !

Depuis 13 ans maintenant, la même cigale joue avec la même fourmi à ce drôle de jeu de rôle où la cigale l'affirme haut et fort : "Bouh… moi je parle en lettres alors que la fourmi n'entend que des chiffres… On ne parle pas la même langue !" Pauvre cigale incomprise qui a parfois dû apprendre à faire le gros dos en acceptant la réalité chiffrée. Fin 2010 et fin 2011, elle a même cru qu'elle finirait à jamais voûtée d'être dans cette position ! Fin 2012, tout allait mieux ; elle était redevenue en fait à l'état de nymphe et n'avait qu'une envie : sortir au grand air. La fourmi était bien contente de voir l'évolution de cette cigale espiègle : "Sèche bien tes ailes, sois patiente, apprend bien tes notes pour ne pas chanter faux ; bref travaille sans te décourager puisque cela tu sais le faire". Fin 2013, la cigale était récompensée. Certes, la fourmi était toujours prête à dégainer quelques feux orange mais elle avait observé finalement l'année sans rien dire.

L'autorisation à chanter sans restriction était accordée pour 2014… alors la cigale a frotté comme jamais ses pattes sur ses cymbales. France-Quercy, l'imprimeur français, qui devait l'accompagner dans ce concert qui dure d'avril à novembre, était d'accord pour jouer à pleins tubes la partition éditoriale 2014 que les auteurs avaient soigneusement écrite. Quant à Cap Diffusion qui donne l'énergie en allant à la rencontre des libraires en France entière et en les motivant pour les montrer, il était fin prêt pour remplir son office.

Ah que oui, elle a chanté la cigale en 2014. A pleins poumons même. Tellement chantée qu'en fin d'année elle s'est aperçue qu'elle avait investi (et donc dépensé) en impression son chiffre d'affaires 2013 ! Ce qui est parfaitement déraisonnable !… Hum… de n'en avoir conscience qu'en fin d'année, à l'heure du bilan !… La fourmi va forcément froncer les sourcils, même si la cigale va se trouver plein de circonstances atténuantes pour lui expliquer pourquoi elle n'a pas fait le suivi des chiffres au fur et à mesure ! Avec la plus parfaite mauvaise foi du monde ! Pourtant son attitude n'est pas obligatoirement irrationnelle car elle n'a jamais perdu de vue l'essentiel : chanter à tue-tête, oui, mais en protégeant son imprimeur, celui qui lui permet de ne pas être atteinte d'extinction de voix !

Deux livres 2014 sont estampillés de logo, "Pays des Nestes et de Comminges des origines à nos jours" de Jacques Brau, un excellent livre d'histoire que nous voulions abondamment illustrer pour montrer l'histoire, pour valoriser ce territoire riche en patrimoine. Le Conseil général des Hautes-Pyrénées (qu'il en soit vraiment remercié) a œuvré avec nous pour rendre ce savoir accessible aux lecteurs curieux. De même, la Région Aquitaine (qu'elle en soit remerciée aussi) nous a permis de réaliser le livre d'Olivier Hautin et de Sébastien Husté consacré au "Port de Bayonne", dans la gamme "beau livre", livre cadeau mais aussi livre promotion d'une activité économique bien méconnue, celle de ce port au débouché des Pyrénées.

Mais il y a surtout vous, amis lecteurs, qui avez voulu les "Carnets pyrénéens" de Ramond de Carbonnières dans son édition courante et sa version "livre de prestige" : une première ! Une première pour la cigale de se lancer dans le livre "d'art", le livre "objet", de travailler vraiment en artisan du livre. Mais aussi et surtout une première de faire cohabiter ainsi, immédiatement, en sortie parallèle, un même livre sous deux formes bien distinctes.
Première aussi pour la cigale, et quelle première !, cette co-édition entre elle et une association culturelle : "Mémoire d'Aspe", autour d'un thème : la Première Guerre mondiale. Deux livres en sont sortis : "Destinée de poilus" de Dany Barraud, et "Vallée d'Aspe, 365 poilus morts en 1914-1918" de Dany Barraud, Anne-Marie Garaig et Madeleine Lacau. Saisissez-vous de "Destinée de poilus", inspectez-le sous toutes ses coutures, regardez l'achevé d'imprimer (France-Quercy, France !) et posez-vous la question : "Mais comment est-ce possible d'avoir un livre de cette qualité, sous cette forme, dans cette finition, avec les droits d'auteurs qui seront respectés (les auteurs reversent leurs droits à l'association Mémoire d'Aspe) pour un prix aussi raisonnable ?" Oh, réponse très simple à donner : l'association "Mémoire d'Aspe" a aidé financièrement MonHélios pour un quart du total, les lecteurs souscripteurs qui se sont mobilisés et qui ont soutenu ce livre pour le voir paraître, pour un autre quart… il est simple dès lors d'éditer en pensant à vous tous car les financements reçus ne sont pas là pour engraisser la cigale, qui doit rester svelte, mais juste là pour lui permettre de donner de son mieux à lire : plus le prix est doux, plus facile est la transmission et l'accès à la connaissance, non ?

Voilà, il y a eu aussi "A la découverte des cabanes de Barèges", un chouette livre de Céline Bonnal, une auteure femme (ce n'est pas si fréquent) qui vous fera parcourir la montagne autrement, voir et comprendre parfois ce que vous voyez sans le voir, et réfléchir. Non, décidément non, ici ce n'est pas un vulgaire tas de pierres mais les restes d'une cabane pastorale, ce qui veut dire beaucoup sur l'occupation des lieux. Assurément le paysage pyrénéen évolue. A l'échelle humaine. Rien n'est figé. Il n'y a que la photographie pour figer un instant. Il y a eu aussi ce livre hommage de Jean Lamanètre à "Georges Ledormeur", ce pyrénéiste de l'entre-deux-guerres, dont la vie est un vrai roman. Ce livre, vous l'avez plébiscité, ce qui a rendu la fourmi d'humeur badine mais qui, en décembre, l'a vu faire une belle grimace car la cigale n'a pas voulu entendre raison : "Plus de livre ? Il faut réimprimer sans attendre !… Tant pis pour le bénéfice ! Faut manger la cagnotte".

Mais il y a eu aussi "Autour du Pic du Midi d'Ossau et du Balaïtous", un texte de Jean Arlaud découvert avec gourmandise par Daniel Trallero qui nous en a donné les clés d'une parfaite lecture ; un autre livre témoignage sur les "Heur et malheur de guerre d'une famille béarnaise" d'André Hourmilougué. Enfin MonHélios a signé "Une amitié heureuse" de Robert Doisneau le Parisien et de Jean Dieuzaide le Toulousain, une belle rencontre littéraire et imagée entre deux monstres de la photographie française sur fonds de Pyrénées.

Alors au terme de 2014, quand le temps a soudainement fraîchi, la cigale a regagné son antre sans tarder. Ne pas prendre froid, bien replier ses ailes, se reposer pour imaginer 2015 et renaître avec les beaux jours avec les mêmes bonnes résolutions : ne pas chanter n'importe comment ni n'importe quoi mais bien sélectionner son répertoire. Etre prudente pour éviter les prédateurs. Au mois d'avril, la cigale reprendra contact avec vous pour vous parler des nouveautés du premier semestre. En attendant, exceptionnellement la cigale qui n'aime pas sortir en hiver va bien s'emmitoufler les samedi 7 et dimanche 8 février prochains pour répondre, avec ses auteurs, à l'invitation de la Communauté d'agglomération Pau Pyrénées et participer à deux journées de promotion et de valorisation du "Livre en Béarn" (rendez-vous à la Foire Exposition de Pau) et elle partira, du vendredi 20 mars au lundi 23 mars, à l'assaut de Paris en étant présentée par la librairie de l'ECLA dont le stand jouxtera celui de l'invité d'honneur : le Brésil… "Brasilia, carnaval"… Pour un peu la cigale se mettrait à danser au rythme de cette samba… il faut dire que le printemps sera là ! Merci à vous de noter ses deux rendez-vous sur votre agenda et de nous aider le cas échéant à le faire savoir !

Vive nous tous et bonnes lectures au coin du feu !
Bien à vous,

DT.

20/11/2014 — Le monde est à nous !

Bouh... à peine le temps de s'éponger le front ! Très en retard cette année pour vous parler de la belle manifestation qui nous rassemble tous les auteurs et moi et à laquelle nous aimons vous convier en vous réservant normalement bien à l'avance ce week end de novembre. « Festival littéraire : les idées mènent le monde », Pau et le Palais Beaumont vont briller de mille feux ce prochain week end car oui, ça commence ce vendredi. Demain ! Gloups ! Un programme alléchant que vous pourrez découvrir en cliquant sur le lien


Bon, mais si je suis en retard pour papoter avec vous cette année, c'est qu'il y a des raisons. 2014 fut tout au long de l'année vraiment une année exceptionnelle dans les sorties éditoriales. De bien beaux projets qui ont trouvé un bel accueil auprès de vous, ce qui fait grand plaisir. Bouh... amis lecteurs vous me compliquez bien la vie pourtant parfois bien involontairement, et en plus je ne peux vraiment pas vous en vouloir bien au contraire. Mais « m' » épuiser en 6 mois le titre sur Ledormeur (de Jean Lamanètre) et continuer à le réclamer chez les libraires m'oblige à le réimprimer sans plus tarder alors que brrrrrrr... j'ai sur le dos des énormes factures d'imprimeur à honorer... Bon, ben, c'est comme ça ! MonHélios aurait bien tort de se plaindre !

Avec la seconde édition du "Traité des Pyrénées" (Louis Albesa) et la réédition éclairée de Daniel Trallero sur le camp d'Arlaud réalisé en 1925 "Autour du Balaïtous" en hommage aux géodésiens, nous avions avant l'été donné le la pour une partition 2014 sans fausse note.

Alors comment avons-nous fait pour avancer de manière aussi belle, tranquillement, sereinement., comment avons-nous relevé les défis ? Mais le plus simplement du monde, en bâtissant nos dossiers avec vous les lecteurs car c'est ensemble que nous avançons sur la route de la culture pyrénéenne ! Irremplaçable et précieux lecteurs que vous êtes ! C'est bien là la seule vérité.

La semaine d'avant, nous étions à Accous puis à Lescun pour présenter aux Aspois deux livres, « leurs » livres car ils se les sont accaparés pour notre plus grand... bonheur (thème du festival littéraire de Pau de cette année). « Destinée de poilus » de Dany Barraud et « 365 poilus » du trio Dany Barraud, Anne-Marie Garaig et Madeleine Lacau doivent tout dans leur finition aux souscripteurs qui ont porté avec vigueur ces livres sur les fonts baptismaux mais aussi à Mémoire d'Aspe, une association dynamique et volontaire de la vallée, qui plus qu'un renfort est un véritable acteur du livre en tant que co-éditeur. Deux livres sur la guerre 14-18, le second complétant le premier mais surtout une démarche unique comment les Pyrénées au travers d'une vallée a vécu cette Première Guerre mondiale sur le front mais aussi à l'arrière. Destins tragiques pour beaucoup, drames marquants pour les familles. Pour rester dans ce thème, un troisième livre « Heur et malheur de guerre d'une famille béarnaise » d'André Hourmilougué aborde lui sous l'angle familial la vie du côté de Sauveterre de Béarn pendant les deux guerres. Un petit livre qui sonne juste.

Dernier titre à vous signaler, incontournable... « Une amitié heureuse : Robert Doisneau le Parisien, Jean Dieuzaide le Toulousain »... Pour fêter les 40 ans de la Galerie du Château d'Eau, première galerie consacrée à la photographie en France, quoi de plus beau que de révéler une amitié, une complicité. Les photos se répondent, les lettres se parlent. Mais qui est l'auteur de la photo ? Tout à coup le doute...

DT.

25/05/2014 — Etre ambassadeur culturel des Pyrénées, une belle responsabilité

Ici, l'hiver a été studieux pour qu'à l'apparition du printemps, dès les beaux jours revenus, la marmotte MonHélios hume avec délice l'air pur des Pyrénées en sortant de son trou. Les marmottons sont au nombre de cinq, cinq livres réalisés au coin du feu.Ensuite en mai, une salve de quatre livres. Restons dans la montagne... avec Céline Bonnal (une auteure femme, une denrée rare dans le catalogue... à vos plumes mesdames !) qui propose de partir « À la découverte des cabanes de bergers dans la vallée de Barèges » (252 p., ill. en coul., 14 x 22 cm, 25 euros), un ouvrage coup de coeur car Céline Bonnal nous fait comprendre et regarder le décor. Non, ici ce n'est pas un vulgaire tas de cailloux, mais bel et bien le témoignage d'une vie pastorale passée ! S'appuyant sur les textes des pyrénéistes, Céline Bonnal a retrouvé les traces de leurs lieux de vie et vous suggère de la suivre. Avec itinéraires. Iconographie ancienne de choix et abondante iconographie en couleurs.

Quittons la montagne, pour l'histoire… des Pyrénées ! Jacques Brau, depuis une première nomination à l'école de Tramezaygues, s'est intéressé à l'histoire des « Pays des Nestes et de Comminges des origines à nos jours » (352 p., ill. en coul., 14 x 22 cm, 29 euros). Il en a lu des livres, il en a digéré des connaissances... il est aussi allé beaucoup sur le terrain, regarder, vérifier, retrouver ! La retraite venue, il s'est mis à sa table d'écriture et a entrepris une longue rédaction. Texte enrichi d'une iconographie couleur montrant les richesses patrimoniales de ces Pyrénées centrales. Un voyage didactique à travers l'histoire, écrit avec talent par un érudit qui veut transmettre son savoir et vous faire aimer (découvrir ?) son pays.

Si MonHélios sort de son antre avec ces cinq titres, la maison d'édition va aller aussi à votre rencontre. Ce sera le cas à Saint-Lary-Soulan les 6-7-8 juin avec une forte sélection de titres. En partenariat avec la librairie Bleu et Aure, une amie de la maison d'édition et du livre en général, Anne, vous accueillera avec grand plaisir... C'est vraiment bien qu'il en soit ainsi car pendant ce temps, j'aurai la joie d'être en vacances, un mot qui n'est pas rayé du vocabulaire MonHélios mais qui est au contraire bien précieux pour se ressourcer, réfléchir et repartir du meilleur pied qui soit. Ainsi donc, si je souffle un peu, la maison d'édition ne ferme pas, ne s'arrête jamais car ses amis veillent au grain, prennent le relais et font tranquillement tout le suivi ! Je leur fais entièrement et totalement confiance. A propos de Saint-Lary, Anne ne sera pas lâchement abandonnée. Non, non, 11 auteurs MonHélios viendront l'aider et animeront le stand : Céline Bonnal, Jacques Brau, Pierre Castillou, Michel Dieuzaide, Fernand Fourcade, Jean Lamanètre, Luis Lera, Claude Ortega (famille Meillon), Régine Péhau-Gerbet, Marcel Pérès, Gérard Raynaud. Il va y avoir de l'ambiance car ils sont gais et sympas les auteurs, heureux de partager, contents d'être là ! Pour connaître leurs jours de présence, c'est ici : http://www.monhelios.com/?fond=dossier&id_dossier=1

Mes vacances (que je juge méritées) derrière, il faudra se remettre d'autant plus vite et joyeusement au travail que le programme de la seconde partie de l'année est d'une incroyable richesse et que les livres du second semestre 2014 sont autant de belles cerises sur un gâteau MonHélios qui en compte déjà beaucoup. Ici, je me régale déjà à l'idée d'éditer ces livres, de les porter. Les manches seront retroussées au maximum, avec beaucoup d'envie !

Deuxième livre, qui sortira le 10 octobre et qui sera présenté en avant-première au salon du livre pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre (3-5 octobre – là plus de vacances, je serai sur le pont !) : « Carnets pyrénéens » de Ramond de Carbonnières. Il fallait les sortir ces 2 carnets que personne n'a lu car imprimés en petit nombre dans l'entre-deux-guerres mais il fallait aussi trouver l'érudit capable de déchiffrer les pattes de mouche de Ramond car nous savions que l'édition première avait quelques défaillances ! C'est Pierre Debofle, actuel président de la Société Ramond, archiviste paléographe... et ne le cachons pas instigateur de ce projet, qui s'y est attelé avec beaucoup de minutie (et je le soupçonne fort, avec délectation). A l'heure qu'il est, hormis quelques détails à régler nous sommes prêts, le livre attend en fait son heure. Un beau volume de 352 pages d'un format 14 x 22 cm et qui coûtera 29 euros. Voilà pour l'ouvrage grand public, celui que nous défendons naturellement car il est dans la transmission du savoir et pour une parfaite connaissance des Pyrénées par tous. Mais ces « Carnets pyrénéens » auront une seconde version, une version qui est appelée à rentrer dans les bibliothèques d'étude comme livre de savoir certes mais aussi comme livre objet. Cette édition qui aura le même contenu et la même mise en pages que la version courante, sera présentée en deux volumes réunis dans un étui fourreau, sur papier Rives vergé, couverture à rabat, finition artisanale. Tirage strictement limité à 300 exemplaires numérotés, hors service de l'éditeur. Cette édition a été imaginée et conçue pour fêter et rendre hommage à la Société Ramond, cette vieille dame toujours active qui fêtera en 2015, ses 150 ans. Eh oui les Pyrénées ont devancé les Alpes en la matière car la Société Ramond est la plus vieille société de montagne française ! Une table à l'intérieur recensera ceux qui auront réservé leur ouvrage avant le 13 juillet 2014 et qui souhaiteront voir apparaître leur nom (fin de la souscription le 26 septembre 2014). Prix : 150 euros 15 euros de frais port (envoi en colissimo recommandé), 180 euros à parution. Le bulletin de souscription, il se trouve ici : http://www.monhelios.com/?fond=dossier&id_dossier=4 ou si vous préférez y aller tranquillement plus tard, sur le site internet de MonHélios, onglet à gauche « Souscriptions/réservations ». A noter, les numéros d'exemplaires seront attribués par ordre d'arrivée des réservations. Pour en savoir plus sur la Société Ramond, n'hésitez pas à regarder leur site en cliquant ici : http://www.ramond-societe.com/home.html

Enfin, commémoration nationale 1914-1918, le 8 novembre, nous ferons paraître deux livres très importants et que nous avons à coeur de faire, et de parfaire, en hommage à cette génération sacrifiée pour fait de guerre. En co-édition avec Mémoire d'Aspe, nous publierons « Destinée de poilus : adieu la vie, adieu l'amour ! », ouvrage de Dany Barraud qui a suivi le cheminement des jeunes soldats aspois dans leurs combats, là-bas, dans l'Est. Au milieu des livres d'histoire générale sur la Grande Guerre, ce livre sera le livre témoignage, l'histoire vécue d'une vallée pyrénéenne. Un livre que nous voulons relié, un livre que nous voulons dans un grand format, un livre que nous voulons d'un prix le plus accessible possible car ce livre doit entrer dans toutes les bibliothèques familiales aspoises mais aussi bien au-delà, et y rester comme gage que décidément, non, ce conflit-là ne peut pas s'oublier car il a endeuillé toutes les familles françaises. Caractéristiques du livre 352 p. (?), abondamment illustré de photos et de documents d'archives totalement inédits, 22 x 30 cm, relié, prix maximum 35 euros. Pour parvenir à tenir ce prix coûte que coûte, une souscription sera lancée en septembre. Avec la mobilisation de tous, nous voudrions gagner notre pari de ce prix de vente.

A noter, les droits d'auteur de ces deux livres seront intégralement reversés à l'association Mémoire d'Aspe, dynamique association dont le but est de faire vivre les archives aspoises. Pour en savoir plus sur ses activités : http://www.memoiredaspe.fr

Prochaine lettre, début septembre !... Très bel été à tous.

Les éditions MonHélios.

------
MonHélios est diffusée :
– en France par Cap-Diffusion en exclusivité
– au Duché du Luxembourg et en Belgique par La Caravelle
– au Canada par UlysseMaison d'édition indépendante éditant à compte d'éditeur (auteurs sous contrat et avec droits d'auteur afférents)
-----

19/05/2014 — Une trilogie gagnante pour être vraiment au coeur du métier

Amis de MonHélios bonjour,

Des lecteurs, un imprimeur et un diffuseur... Oui, nos forces sont là et nous y puisons quelque chose de très précieux : notre indépendance. Amis lecteurs, par vos achats de livres, vous êtes notre vie. Nos auteurs, les sujets traités, nous les choisissons en toute liberté. Pas de coup de téléphone d'une institution ou d'un politique qui pourrait nous faire comprendre qu'un(e) ami(e)... pas de réponse aux sirènes d'auteurs qui viendraient en nous disant « si vous m'éditez, je peux vous faire avoir des subventions car je connais untel, etc. » Non, chaque livre est choisi sur ses qualités, son seul contenu, et non sur un cv d'auteur (un renom !) ou des possibilités financières. Oui, si MonHélios publie un livre (tous les livres sont édités à compte d'éditeur) c'est que la maison d'édition juge, en son âme et conscience, que c'est publiable : ça rentre dans sa ligne éditoriale, c'est cohérent, le regard apporté par l'auteur est intéressant et il nous semble pertinent de le partager avec vous. Parfois, pourtant, la marche à franchir pour réaliser le livre voulu est difficile ; alors dans ce cas, et dans ce cas seulement, MonHélios prend sa plus belle plume et cherche des aides financières auprès des collectivités territoriales. C'est toujours ponctuel et dûment justifié, c'est aussi obligatoirement redistribué aux lecteurs que vous êtes. Dit autrement, en achetant un livre estampillé d'un logo institutionnel, vous ne payez pas deux fois le livre : une fois comme contribuable et… une seconde fois comme lecteur ! Non, assurément pas, si vous regardez plus attentivement le dit livre, vous comprendrez que dans le prix qui vous est demandé, l'argent reçu vous est rendu, bien heureux que nous sommes alors de dynamiser ainsi la publication.

Une fois la décision prise de faire paraître, c'est ensuite beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de travail, car nos auteurs sont respectueux de leur signature. Ils sont là pour transmettre, pour faire aimer leur sujet ou pour vous ouvrir le regard, ils le font avec une grande dose de passion, beaucoup d'abnégation. C'est la grande chance de MonHélios, ce respect naturel des auteurs à leurs futurs lecteurs. Les meilleurs livres sont ceux où naît une complicité entre la maison d'édition, première lectrice du livre, et l'auteur à l'écoute des remarques qui lui sont parfois suggérées.

Une fois le travail auteur-éditeur terminé, entre en jeu l'imprimeur. Ah l'imprimeur ! MonHélios a vécu quelques (més)aventures avec l'imprimeur en 12 ans mais depuis 5 ans maintenant, la maison d'édition a trouvé son partenaire en ce domaine (croisons les doigts qu'il ne vienne pas à gaffer !). France-Quercy à Mercuès dans le Lot – car nous tenons absolument à imprimer en France – est l'imprimeur attitré de la maison d'édition. Tout se passe bien, et même très bien : rendus corrects, délais tenus et, ce qui ne gâche rien, rapports que l'on peut qualifier d'amicaux à la clé. France-Quercy est un imprimeur de livres, dont le coeur de métier est de faire du livre, toujours du livre, encore du livre... Il est à 4 heures de voiture de MonHélios, c'est-à-dire à côté : important, si nous souhaitons aller sur machine contrôler le rendu (car cela est possible). La relation imprimeur-éditeur est essentielle car l'imprimeur apprend les méthodes de travail de l'éditeur (et inversement), connaît ses exigences pour un suivi de qualité. Il n'y a pas de paravent entre MonHélios et l'imprimeur, pas d'intermédiaire tampon qui cache bien souvent des sous-traitances étrangères, mais un rapport direct avec lui. Pour tout vous dire, MonHélios a voulu très tôt avoir France-Quercy comme atout mais la maison d'édition a dû patienter quelques années et faire ses preuves de viabilité. Editer coûte beaucoup d'argent pour des résultats incertains : quand on fait 10 livres par an, qu'on est une petite structure, qu'on met de l'argent dans la finition, il faut que l'imprimeur ait des garanties de paiement, sinon c'est lui qui met les clés sous la porte ! Voilà, en 2009, France-Quercy qui imprime beaucoup de grands noms, retrouvait dans son fichier le nom de MonHélios qui s'était rapproché de lui en... 2003 ! En fait, c'est rassurant de savoir que cet imprimeur « trie » ainsi, autant que possible, ses clients et cherche à limiter les impayés ou les retards de paiement. Derrière ce sont 60 emplois qui sont en jeu. Il n'est pas à imprimer à tout-va dans une espèce de fuite en avant... cette recherche de stabilité voulue et de sagesse, cela s'appelle de la gestion.

Enfin, le diffuseur. Oui, ce diffuseur, si important à nos yeux ! Si nous revendiquons haut et fort notre statut de petite maison d'édition, nous avons des ambitions pour nos livres à rayer le parquet bien que nous ayons en nous cette saine modestie qui nous fait voir clair ! Alors inconsidérée notre volonté ? Que nenni : dès notre premier livre, nous voulions un diffuseur national avec pour objectif de faire sortir les Pyrénées de leur pré-carré local. Pourquoi un Strasbourgeois, un Lillois, un Brestois, un Chamoniard, un Orléanais ou un Parisien serait-il interdit de lire ou de découvrir un paysage pyrénéen ? Nos livres d'histoire locale s'inscrivent dans un mouvement d'histoire générale française ou européenne dont ils sont un pan. Si vous faites fi des particularismes locaux ou régionaux, quels sens donner à l'histoire ? Idem, pourquoi ne pas défendre des romans régionaux dont les scènes se passent dans les Pyrénées ? Editons-nous de la sous-littérature si l'action se passe à Pau plutôt qu'à Paris ? Et nos photographes, ont-ils moins de personnalité dans leur art que les photographes alpins ou new-yorkais, nos montagnes sont-elles moins belles parce qu'elles sont moins hautes que celles de l'Himalaya ? Comme diffuseur, nous avions choisi Rando-Diffusion pour nous représenter auprès des 3000 libraires, il était le diffuseur historique le long de la chaîne des Pyrénées avant de grandir pour s'imposer au niveau national. Pendant dix ans pas un nuage et puis, patatras, le monde du livre étant en souffrance, le groupe Sud Ouest vendait Rando (et MonHélios avec !)... Ralliée à Edilarge (groupe Ouest-France), pour devenir Cap-Diffusion, le diffuseur des maisons d'édition en région. MonHélios, du fait de sa taille très modeste, avait-elle encore sa place dans cette structure ? Tout devenait plus grand tout à coup, presque plus sérieux, encore plus professionnel. Nous perdions nos marques, nos parents premiers avec qui nous avions si bien biberonné… Exit les Bernard, Nadine, Marie-Christine, Christine, Christelle, France et autres qui ne poursuivaient pas l'aventure car lorsque l'on vit dans les Hautes-Pyrénées et que les familles sont implantées, il est difficile de partir vivre ailleurs. Merci à eux de tout leur travail. Cap-Diffusion à Rennes... Sans nous sentir épiée, nous savions que la maison d'édition était observée. Ne nous leurrons pas : si un éditeur essaie de choisir son diffuseur, c'est surtout le diffuseur qui choisit qui il souhaite diffuser. Dit brutalement : le diffuseur allait-il nous garder dans son catalogue ou dénoncer le contrat qui nous lie avec lui ? Que fallait-il faire pour lui faire comprendre qu'il y a intérêt à défendre nos couleurs ? Rien, sinon de continuer d'avancer, donc de travailler. En février dernier, avec les autres diffusés du groupe, la maison d'édition a été conviée par Mme la PDG et le directeur commercial à visiter à Canéjan le dépôt d'où sortent toutes les commandes à destination des librairies. Un immense dépôt de 11000 m2 ! Des palettes de livres au kilomètre sur plusieurs étages, une chaîne automatisée de traitement des commandes. Impressionnant ! Une machine de guerre, c'est ainsi que nous l'avons perçue, des moyens énormes pour réussir, c'est-à-dire avancer et progresser. Deux chiffres qui résument bien des choses : 40000 références sont stockées dans cet entrepôt dont... euh... gloups... 138 références MonHélios ! (une loupe, vite, trouvons une grosse loupe !) A vous donner le tournis... et pourtant curieusement la maison d'édition qui pourrait être écrasée, qui pourrait craindre d'être oubliée, s'est sentie renforcée, rassurée, encore mieux assise.

MonHélios ne grandit pas, car MonHélios ne veut pas grandir mais elle peut se permettre tranquillement de porter des projets d'envergure car elle a les principaux atouts dans son jeu : les lecteurs que vous êtes, l'imprimeur qui lui convient, et le diffuseur qui lui permet d'oser d'aller de l'avant sereinement. Qu'il est facile dès lors de travailler et de se focaliser sur son coeur de métier : l'édition, le travail avec les auteurs. Oui, MonHélios n'est pas un échaudage brinqueballant vivant d'artifices mais bel et bien une construction, autorisée par vous les lecteurs, bâtie sur des fondations saines et libres et dont nous montons les murs soigneusement, brique après brique, livre après livre, patiemment avec les professionnels requis pour faire.

Voilà, cette lettre d'information avait juste pour objet de vous parler du décor de MonHélios. Le 25 mai prochain, dans quelques jours donc, nous vous ferons parvenir une seconde lettre d'information vous présentant nos cinq livres parus de ce premier semestre 2014 et ceux à venir. Etre éditeur est un métier. C'est un métier accaparant mais c'est un métier passionnant.
A très bientôt.

28/10/2013 — Bien vivre, bien manger... et bien lire !

Amis du livre pyrénéen bonjour,

Une grande fête du livre se prépare "Pau Pyrénées fête le livre" qui aura lieu les 8, 9 et 10 novembre prochains au Palais Beaumont à Pau. Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands : il le fallait vu le thème "Cultures paysannes : bien vivre, bien manger…… et bien lire" ont-ils ajouté malicieusement.

Chez MonHélios, si on parle de bien vivre, bien manger… inutile de répéter l'invitation aux auteurs… Bref, ils seront… euh… une petite trentaine à venir manger… euh… non, à vous dire de bien lire… Enfin… il faudra peut-être aller les chercher sur les stands de dégustation ou dans les conférences qui se tiendront.

Essayons de vous les citer tous. Honneur aux petits derniers qui feront leur baptême du feu avec leur livre qui fera sa première apparition publique. Honneur aux dames (curieusement sous-représentée chez MonHélios, on est loin de la parité !) :
Régine PÉHAU-GERBET présentera "Le transpyrénéen en vallée d'Aspe : une construction et des hommes". Un ouvrage que l'auteur a longtemps porté en elle avant de se décider d'en faire un livre. Une iconographie rare et inédite grâce à des collectionneurs qui ont ouvert leurs portes et autorisé la reproduction des documents. Résultat : un livre-événement qui fera référence.
Luis LÉRA, "Guerre d'Espagne, Seconde Guerre mondiale : François Mazou ou l'engagement d'un Béarnais pacifiste", a lui aussi porté longtemps ce livre en lui. Pas simple pour l'auteur de parler d'un ami, pas simple d'évoquer sa mémoire. Un livre engagé qui donne à réfléchir sur le(s) sens de l'histoire, ses maux (mots), comment savoir écrire parfois.
Pierre CASTILLOU aussi a porté en lui son roman sur "Sasé, village abandonné"… faut-il parler de roman, en fait ? pas si sûr… en arrière-plan ces barrages hydro-électriques qui ont été construits (ou pas) en Aragon et qui ont vu des villages désertés de leur population, rachetés par l'État espagnol.
Loin d'être un petit dernier mais vous présentant son dernier livre, Jean-Paul GRAO signe son quatrième livre chez MonHélios. Suite à une rencontre inattendue avec la famille de Reboul qui lui a largement ouvert ses portes, Jean-Paul GRAO s'est intéressé à Henri Reboul, homme de Pézenas, mû par une curiosité scientifique qui lui fera parcourir les Pyrénées pour en mesurer les altitudes !
Sorti et présenté en avant-première au dernier salon du livre pyrénéen à Bagnères-de-Bigorre (à tout seigneur tout honneur, il ne pouvait en être autrement), Michel DIEUZAIDE portera fièrement, et haut, les couleurs de sa Bigorre en vous présentant son ouvrage photographique "De la maison" autour d'une vue reconnaissable entre toutes, la vue emblématique du département des Hautes-Pyrénées. Chut, ne dites pas Michel Dieuzaide que Lamartine a écrit un jour que "Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer" : il n'en croit rien et vous dira en toute bonne foi qu'il y a mieux pas loin… Allons, allons, force est de constater en regardant son livre que nos Pyrénées sont vraiment superbes quand on les admire de beaux balcons. D'ici on regarde l'Ossau, de là-bas, le Bigorre : vive les Pics du Midi !
Première venue à "Pau Pyrénées fête le livre" mais presque déjà un routier des manifestations littéraires car il nous a accompagné déjà plusieurs fois sur le terrain, Fernand FOURCADE aura beaucoup de plaisir à vous parler de "ses" Échappées belles sur le Tour de France vécues de l'intérieur… et se projetera avec vous dans celui de 2014 avec une arrivée à Bagnères-de-Luchon, une à Saint-Lary (merci Poupou d'y avoir gagné voici 40 ans), une troisième à Hautacam après un départ de Pau et via un bon coup de jarret pour franchir le Tourmalet. Il en salive déjà d'envie M'r l'auteur...
Enfin, Gérard RAYNAUD défendra aussi bien les couleurs de la Revue Pyrénées, que celles de Pin à crochets et celles de MonHélios avec le "Mois sous la tente" de Le Bondidier qui vient d'être remarqué par le dernier Pyrénées Magazine.

Quant aux autres auteurs qui vous attendront de pied ferme (mais sourire aux lèvres, prêt à échanger avec vous), ils sont si nombreux que je vous les ordonne par ordre alphabétique et vous renvoie sur le site internet de la maison d'édition pour vous rafraîchir la mémoire si besoin est :
Jean-Jacques ALICOT, "Pyrénées montagnes choisies"
Stéphane AVENEL, "Les Bardenas, un désert aux prêtes des Pyrénées" (sous réserve)
Philippe BÉRIT-DEBAT, "Pyrénées blanches"
Pierre COUDOUY, "Berger au pays de l'ours" et "Vigneron Bio, de la terre au vin"
Pierre DUFFOUR, "Bigorre, gens d'ici"
Denis ESCUDIER pour "L'Aneto et les hommes" de Jean Escudier
Michel GROLLEAU, illustrateur, "Souriez, vous êtes en Béarn", "Vagabondage en Aspe"
Florian JACQUEMINET, "Pyrénées, d'un 3000 à l'autre". Auteur se partageant entre stands Revue Pyrénéenne/MonHélios.
Loïc LE GUEN, "Les Racines de l'Artimon"
Damien LEMIÈRE, "Lescun tous azimuts" (nouveauté 2012, réimprimé en juin 2013).
Georges MARTY, "La traversée des Pyrénées au pas de l'âne"
Pierre-Emmanuel MICHEL et Samie LOUVE, "Oloron-Sainte-Marie la nuit" – les deux auteurs seront présents.
Mauricette PONS, "La Méridienne, traversée de la France en 80 étapes"
Thierry RABIER, "L'âne des Pyrénées, une terre, des hommes"
Pierre-Louis TAMBOISE, "Nouvelles en Lavedan"
Jean-Paul VALOIS (Bastides 64), "Les Bastides des Pyrénées-Atlantiques, hier et aujourd'hui".
Étienne VAUCHERET, "Ces dames de Béarn"

Et croyez-moi, ce ne sont pas des effets d'annonce… Ils seront bel et bien là… Reste juste à savoir quand ? Ouh là, que la questionest bonne… En fait chez MonHéios, c'est stand ouvert c'est-à-dire que chacun vient il veut, quand il peut, reste le temps qu'il veut. En aucun cas, la présence d'un auteur ne doit devenir une corvée, vécu comme une contrainte mais cela doit être du pur  plaisir. J'ai renoncé depuis longtemps à les discipliner mes loustics d'auteur (terme affectueux) car si on veut faire vraiment la fête, il faut que l'esprit festif soit là. Ceci étant, je comprends bien, amis lecteurs, que vous souhaiteriez peut-être faire coïncider votre venue avec la rencontre d'un de nos auteurs pour échanger vraiment avec lui… N'hésitez pas dans ce cas à me faire un petit mail (monhelios@wanadoo.fr)… Promis, je me rapproche du dit auteur et j'essaie de lui faire dire ce que je ne sais pas à l'heure où je vous fais cette lettre d'information pour l'immense majorité d'entre eux : c'est-à-dire les jours et heures de leur venue !

Curiosité : des auteurs 2014 viendront se présenter au restant de l'équipe et donc à vous. Attention, bizutage interdit et il est interdit de saliver d'envie  ! Jean LAMANÈTRE nous rejoindra pour un ouvrage à sortir en avril 2014 consacré à Ledormeur, Jacques BRAU pourra évoquer son ouvrage sur l'histoire des Pays de Nestes et du Comminges à sortir en mai 2014, Olivier HAUTIN et/ou Sébastien HUSTÉ vous parleront du port de Bayonne aux débouchés des Pyrénées, Gérard RAYNAUD vous fera partager une idée qui chemine lentement mais sûrement : la réédition des Carnets de Ramond pour octobre 2014, Dany BARRAUD qui nous a promis une visite s'arrêtera bien pour vous parler des Poilus de la Vallée d'Aspe. Enfin, peut-être que Patrick ESPEL qui attend l'édition de son topo-guide autour des cabanes béarnaises en juin 2014 nous rejoindra. Un beau programme éditorial en perspective pour 2014 et ainsi que vous le constatez, nous ne sommes pas adeptes du secret-défense, tant il est vrai que pour se développer dans la sérénité, une maison d'édition a besoin de bâtir ses projets, donc peut les affficher très tôt, et non raisonner au coup par coup voire dans la précipitation pour courir après des modes.

Ceci dit, pour en savoir plus sur cette belle manifestation de "Pau Pyrénées fête le livre", n'hésitez à cliquer http://www.agglo-pau.fr/culture/pau-pyrenees-fete-le-livre/84-culture/pau-pyrenees-fete-le-livre/257-les-invites.html

Pour venir vous rejoindre, nous vous conseillons vivement de vous garer sur la place de Verdun et d'emprunter la coxity (gratuite. Attention, elle ne fonctionne pas le dimanche). Départ toutes les 8-10 minutes  (voir plan des arrêts) :
La coxity vous déposera bon pied bon oeil au Palais Beaumont, une dizaine de minutes après !Ou d'utiliser le parking relais de l'Usine des Tramways à côté de la Gare, ensuite traverser le stade Tissié, monter par la passerelle jusqu'au boulevard des Pyrénées (dix minutes de marche environ) ou emprunter le funiculaire (attention, il est fermé le dimanche matin !) et longer le boulevard (un gros quart d'heure environ).
Ne vous gâchez le plaisir de venir jusqu'à nous en vous heurtant à des problèmes de stationnement en voulant vous garer au plus près ou en vous prenant une amende pour vous êtes mal garé ! Il y a certes un parking souterrain sous lePalais Beaumont, un parking qu'aucun auteur MonHélios n'utilisera pour garer sa voiture pour vous laisser à vous un maximum de place… mais il est petit de parking, il sera nécessairement trop petit puisque 15000 lecteurs sont attendus par les organisateurs.
Autres parkings souterrains à proximité : Clemenceau et Bosquet (à moins de 10 minutes), République (à moins de 15 minutes).

Horaires de la manifestation.
vendredi 8 : 16 h -21 h
samedi 9 : 10 h - 20 h
dimanche : 10 h - 18 h
Attention, tout le monde rentrera obligatoirement par le côté sud du Palais Beaumont (c'est-à-dire, côté Pyrénées, bassin d'eau - prolongement du boulevard).

Une bonne nouvelle. Ivan THOMAS, l'auteur d'"Ansabère un siècle de conquêtes" avec son frère Boris, qui a acquis une librairie à Oloron (la librairie Laügt 14, rue Louis-Barthou) – une librairie à connaître il va de soi par les lecteurs MonHélios –nous a informé il y a quelques jours que le site internet de la librairie était ouvert :
C'est bien. Les Pyrénées béarnaises ont leur librairie spécialiste des Pyrénées avec cette librairie qui, via son site, vous informera de toute l'actualité éditoriale.
Les Pyrénées bigourdanes avaient depuis longtemps de leur côté Marc BESSON, "Auprès de Pyrène" avec lui aussi un site dédié aux Pyrénées : http://www.livres-posters-pyrenees.com/
Nul ne pourra plus dire avec ces deux professionnels à la pointe qu'il ne savait pas la parution d'un livre !

Dernier point. En juin dernier, nous vous disions que nous contacterions à l'automne le maire de Pierrefitte-Nestalas pour lui dire que MonHélios était prêt à contribuer pour l'aider à effacer les stigmates de la crue catastrophique dans sa vallée encore dans toutes les mémoires. L'imprimerie France-Quercy qui est le partenaire imprimeur de MonHélios depuis plus de 4 ans et qui oeuvre à la réalisation du programme éditorial s'est associée à la démarche. En septembre dernier c'est donc en tandem que nous avons contacté ce maire : une double main tendue. Voilà, ce maire sait aujourd'hui que nous sommes à sa disposition, s'il a une demande particulière en communication-édition, c'est naturel.

Prochaine lettre en fin d'année où nous vous ferons un bilan de cette année 2013 et nous vous présenterons plus en détail et de manière plus exhaustive les livres à paraître dans le premier semestre 2014.En vous remerciant de votre attention.
Bien cordialement,

Les éditions MonHélios (une maison d'édition gourmande mais qui n'a pas de vrais livres de cuisine pyrénéenne dans son catalogue… A vos stylos, que diantre !)

29/06/2013 — Nos Pyrénées sont meurtries

Amis des Pyrénées bonjour,

La vallée des Gaves, cette si riante vallée du Lavedan et du Pays Toy a été ravagée par les flots de gaves devenus furieux. Une femme a péri à Pierrefitte-Nestalas, deux autres personnes dans la région. Des habitants ont tout perdu : leur maison, leurs biens, leurs souvenirs. La télévision nous a montré des paysages de désolation : Pierrefitte-Nestalas et ses rues éventrées, Luz-Saint-Sauveur, Barèges devenu un village fantôme, Cauterets. La nature s'est apaisée depuis. Aujourd'hui les hommes pansent les plaies, se sont retroussé les manches pour redonner figure humaine à leur village, à leur lieu de vie. Ils nettoient les rues, les maisons qui sont encore habitables, tentent de faire redémarrer l'économie. Les infrastructures routières ont souffert. Il faudra probablement des années avant d'effacer physiquement toutes les traces de cette crue des gaves mais elle restera à jamais gravée dans les esprits de ceux qui ont vécu ces terribles moments et pour nous qui sommes leurs amis.

Vous êtes lecteur MonHélios, français et étranger. Vous êtes environ 3000 à recevoir cette lettre d'information. De partout : d'ici et d'ailleurs. Ce qui nous unit, ce sont « nos » Pyrénées. Depuis notre premier livre nous disons que ces Pyrénées que nous aimons parcourir, c'est notre « terrain de jeu » mais nous expliquons qu'au-delà du décor il y a des hommes qui y vivent, que c'est un terroir riche en patrimoine, en découvertes, nous disons aussi l'histoire des Pyrénées et sommes obligés de constater malheureusement la répétition de ces drames déjà connus et identifiés… Sous la plume d’Henry Spont en 1914 dont nous avons réédité le texte majeur « Les Pyrénées, les stations pyrénéennes, la vie en haute montagne » nous trouvons cette terrible phrase : « Les jeunes ont encore présente à la mémoire la crue de 1897 qui dévasta les plaines de la Haute-Gascogne et submergea l’Isle-en-Dodon, et les traces sont encore visibles du désastre causé en juillet de la même année par le Bastan, qui, après avoir enlevé une partie des maisons de Barèges, emporta 5 kilomètres de route et menaça Luz. » Ainsi, ce gave s'est-il déjà rendu coupable de tels débordements dans un passé pas si lointain. Nous avons voulu l'oublier. Quel rappel à l'ordre !

MonHélios est une maison d'édition d’esprit très indépendant qui ne fréquente donc pas les couloirs des institutions : elle connaît mal les élus mais il se trouve qu'elle connaît bien celui de Pierrefitte-Nestalas pour participer depuis qu'il existe au salon du livre de cette bourgade aujourd'hui sinistrée. Dans son parcours de vie, ce maire, historien de formation, a travaillé à la médiathèque départementale des Hautes-Pyrénées. C'est un ami du livre, un monde qu'il connaît bien. À notre échelle de petite maison d'édition, que pouvons-nous apporter aujourd'hui à sa commune, à sa vallée ? À la fin de l'été, quand les vrais bilans seront faits, quand les premières urgences auront été réglées, MonHélios prendra contact avec ce maire pour lui dire modestement que si sa bibliothèque ou si des équipements culturels de ce type dans les environs ont pris l'eau et que les collections ont été perdues, MonHélios avec la permission de ses auteurs donnera les livres de son catalogue qui les intéressent pour les aider à reconstituer leurs fonds. Ce sera tout naturel même si ce geste sera au final bien dérisoire.

Ce qui fait vraiment bizarre en faisant cette lettre d'information qui était programmée comme un rendez-vous depuis longtemps pour vous faire un bilan des cinq livres sortis au cours de ce premier semestre et vous annoncer les cinq qui termineront l'année, c'est la caisse de résonance que prennent tout à coup certains titres. Alors que nous voulions nous réjouir du succès des livres sortis, de leurs belles rencontres avec les lecteurs, nos livres semblent aujourd’hui s’inscrire dans un contexte totalement irréaliste dans leur titre ou dans leur propos.
Ainsi, « Échappées belles sur le Tour de France dans les Pyrénées » où les plus belles photos de Fernand Fourcade (préface de Miguel Indurain, textes de Christian Laborde) ont été prises dans le col du Tourmalet, col mythique emprunté régulièrement par la Grande Boucle : sur son versant ouest, ce col est aujourd'hui inaccessible car il n'y a tout simplement, et malheureusement, plus de route d'accès côté Barèges.
Offert quelques jours auparavant aux organisateurs du Tour de France de passage dans les Hautes-Pyrénées et à Clovis Cornillac qui faisait la promotion de son film, servi par une exposition à Pau à la Cité des Pyrénées du 8 juillet au 27 septembre (voir ici pour en savoir plus http://www.monhelios.com/?fond=dossier&id_dossier=1 ), ce livre de Fernand Fourcade est un véritable coup de cœur éditorial : ces photos transpirent de générosité. Ces photos disent la magie du Tour, cette popularité qui fait que juillet est un mois à part dans l’année, qui fait des Pyrénées, une terre d'exploits, une terre de légende de la Grande Boucle, une carte postale grandeur et pleine nature aux paysages magnifiés.

Que dire à propos de l'ouvrage d'Émilien Frossard, tout juste sorti, intitulé « Tableau pittoresque des Pyrénées françaises : vallées du Lavedan, de Barèges et Gavarnie » ? Un énorme travail pour redonner vie et de manière soignée à un livre qui raconte, qui explique les charmes et la douceur de vivre dans cette belle vallée des Gaves aujourd'hui sans dessus dessous.
Enfin, « Grandes tragédies et dénouements heureux dans les Pyrénées », titre de l'ouvrage de Marcel Pérès, sorti mi-avril, rend étrange la démarche de son auteur eu égard à l'actualité. Ce livre qui met en avant les secouristes professionnels, qui les fait se raconter, qui se déroule en zone montagne prend une drôle de dimension avec ce qui vient de se passer là, maintenant, dans la plaine avec cette montagne qui s'est littéralement déversée en bas.

Les deux autres titres sortis en ce premier semestre n'ont heureusement aucune prise avec ce contexte douloureux et apparaissent comme une vraie respiration. « Un mois sous la tente » de Louis Le Bondidier, préfacé par Gérard Raynaud, vous fera marcher dans les montagnes du côté de Luchon. Un livre plein d'humour, un grand bol d'air pur. Un livre à lire pour son contenu ou à étudier presque comme un topo-guide pour marcher dans les pas du fondateur du Musée Pyrénéen de Lourdes. Dernier titre publié qui est une reprise d'un titre déjà paru chez MonHélios : « La Guerre en vallée d'Aspe et la bataille de Lescun » relatant un fait du début des guerres d'Espagne.

Rapidement un petit tour d'horizon sur les cinq titres à venir : nous les développerons dans notre prochaine lette d'information. Mi-octobre, un livre de photographies, fort et beau, un livre ambassadeur, où Michel Dieuzaide se fait le chantre des Hautes-Pyrénées (vraiment un hasard de calendrier). Tous les jours depuis vingt ans, en ouvrant les volets de sa maison, au sud, Michel Dieuzaide admire et photographie sans se lasser la chaîne des Pyrénées. À l'est le Pic du Midi de Bigorre, à l'ouest le Montaigu… « De la maison !… » Une sélection d'une cinquantaine de clichés tous plus beaux les uns que les autres, magnifiant ce territoire des Hautes-Pyrénées en en montrant toutes les atmosphères, les couleurs, les lumières. Un livre que nous ne voulons pas commun dans sa réalisation car il est hors du commun.

En novembre, changement radical de décor avec quatre livres bien différents les uns des autres : un roman avec Pierre Castillou se déroulant en Aragon et racontant l'histoire de « Sasé, village abandonné »… mais est-ce tout à fait un roman en réalité ou un témoignage ? Restons de l'autre côté de la frontière avec Luis Lera qui raconte son ami François Mazou, un Oloronais devenu brigadiste pendant la Guerre d'Espagne et qui, tout au long de sa vie, resta vigilant et engagé : « Guerre d'Espagne, Seconde Guerre mondiale : François Mazou ou l'engagement d'un Béarnais pacifiste ». Poursuivant son exploration de l'histoire des Pyrénées au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, Jean-Paul Grao s'est intéressé à un homme de science qui a beaucoup donné aux Pyrénées, Henri Reboul, né à Pézenas (« Henri Reboul, l'aube du pyrénéisme »). Enfin, ce sujet nous intéressait depuis très longtemps mais sans auteur il est une fois de plus prouvé qu'une maison d'édition ne peut pas faire grand-chose, Régine Péhau-Gerbet s'est passionnée depuis longtemps pour le Transpyrénéen, cette ligne internationale Pau-Canfranc construite dans le premier quart du XXe siècle, aux constructions de génie civil peu banales et titanesques. C'est toute la vie de ces constructeurs que cette historienne nous décrit étayant son propos par des témoignages recueillis en Vallée d'Aspe ou par des documents d'archives mais aussi et surtout en recourant à une source inattendue et explicite : les cartes postales, une richesse documentaire tant les photographes de l'époque avaient le souci de rapporter par l'image des faits mais aussi de montrer la condition de vie des hommes (« Le transpyrénéen en vallée d'Aspe : une construction et des hommes »). Si vous voulez en savoir plus sur ces titres à venir : rendez-vous sur le site internet de MonHélios, ici…
en descendant avec votre souris…

Enfin, vous donner dès à présent trois rendez-vous où vous pourrez nous retrouver : le samedi 21 septembre à Argelès-Gazost au Parc thermal à l'invitation de l'Office du Tourisme et de la Société d'études des Sept Vallées ; les 12 et 13 octobre au salon du livre d'Orthez qui fêtera sa vingtième édition (déjà !) et enfin, c'est notre fête à nous car c'est l'occasion de se voir tous, le staff MonHélios, à cette belle manifestation, rendez-vous à « Pau-Pyrénées fête le livre » qui aura lieu cette année au Palais Beaumont les 8-9 et 10 novembre. Merci de noter ces dates sur votre agenda !

Mais avant tout cela, nous invitons cordialement tous ceux qui sont sur Pau ou passent par Pau cet été, à venir voir l’exposition photographique de Fernand Fourcade sur le « Vélo dans les Pyrénées » et, si vous nous faites l’amitié de venir ce soir-là, nous serons, les organisateurs, Fernand Fourcade et moi-même, franchement heureux de vous accueillir le 12 juillet à 18 h lors de l’inauguration (présence de Christian Laborde qui, avec son batteur Francis Lassus, donnera un extrait de son spectacle « Vélociférations »). Tout l’été, dans ce nouveau cadre de la Cité des Pyrénées, Fernand Fourcade fait un superbe cadeau aux amoureux du vélo en offrant cette exposition de ses photos à laquelle il a rajouté des photos anciennes de sa collection. Merci Fernand ! Et que vive le livre !

Bon été à tous... en espérant que le soleil enfin retrouvé ne nous fasse plus trop défaut. On a besoin de lumière ! Nouvelle lettre d'information vers fin septembre…
Merci de votre attention.
Bien à vous,

DT pour les éditions MonHélios.

22/02/2013 — Des titres prometteurs !

Amis lecteurs bonjour,

La dernière lettre d'information que je vous ai adressée m'a valu quelques retours bien sympathiques et beaucoup d'encouragements. Merci, vraiment un grand merci. Est-ce cela qui semble doper MonHélios en ce premier semestre ? Peut-être, après tout. En tout cas, ceux qui m'ont gentiment reproché d'être une incorrigible modeste vont au terme de cette lettre se demander quelle mouche m'a piqué pour montrer autant d'ambitions et sembler avoir des dents à rayer le parquet ! Bon, n'y revenons plus après, je ne me cache pas mais il y a bien plus important que moi chez MonHélios : les auteurs et vous. Je vous l'affirme en toute sincérité. La vie elle est là. Moi je suis interchangeable, tout du moins je l'espère. Il ne faut pas personnaliser un résultat, une entreprise. Non je ne suis pas modeste, ou pire je ne joue pas à la fausse modeste, je fais mon travail de mon mieux mais j'ai un objectif, parvenir à la vraie réalité de tout cela : que cette petite maison d'édition perdure quand je n'y serai plus. L'âge de la retraite venue, j'arrêterai : il ne faut pas faire des années de trop. J'espère alors trouver un (ou une) successeur qui reprendra le flambeau, avec énergie, et enthousiasme. MonHélios évoluera alors : ce sera nécessairement différent, la personnalité ne sera pas la même, il y aura d'autres idées, un autre dynamisme, une autre modernité, je veillerai juste à ce que cet éditeur partage le plus possible ma philosophie du métier, ce qui me permettra de regarder vivre cette maison d'édition avec une certaine fierté sur ce qui a été fait. Aussi assez parlé à "je", qui ne présente pas grand intérêt et tournons-nous vers les livres à venir.

Pour commencer, petite mise en bouche en... 448 pages, un livre consacré au secours en montagne : Grandes tragédies et dénouements heureux dans les Pyrénées de Marcel Pérès, ouvrage consacré aux secouristes professionnels qui, jour et nuit, été comme hiver, par tous les temps, parfois au péril de leur vie, viennent sortir d'un mauvais pas un randonneur, un skieur, etc. Un petit clic valant mieux qu'un long discours, ceux qui le souhaitent en savoir plus, trouveront en allant ici plus de renseignements ainsi que la table des matières à télécharger :
Ce livre devait sortir en novembre, nous avons préféré nous accorder un peu de temps pour le terminer tranquillement et lui donner toute sa noblesse. Pour nous faire "pardonner" ce retard, une souscription est ouverte pour cet ouvrage qui sortira le 19 avril prochain. Si cela vous intéresse, le bulletin de souscription qui se trouve sur le site internet (onglet souscription, à gauche). Sortie le 19 avril. Prix à parution : 35 euros.

Si la montagne a ses dangers et si parfois elle peut mettre en difficulté même les plus aguerris d'entre nous, que cela ne nous empêche pas de faire notre sac à dos, de nous chausser correctement et de partir crapahuter. Et pourquoi pas marcher dans les pas de Le Bondidier (attention c'est tout de même sportif comme rando !) ? Voici un an, Gérard Raynaud, que je soupçonne fort d'avoir toujours son sac à dos prêt dans la voiture, m'a suggéré de rééditer Un mois sous la tente. "Un de mes textes favoris", m'a-t-il dit, "un texte que j'aime lire et relire". Oh, que je vous comprends M. Raynaud, c'est un texte qui respire les Pyrénées, écrit avec brio et humour, un texte fort, simple, dans l'instant, un texte rare. Voilà comment de lecteur gourmand, on se retrouve embrigader à devoir rédiger une préface… "Ça mijote, ça mijote" me dit M. Raynaud qui nous prépare aussi des cartes pour que nous puissions bien visualiser le parcours de Le Bondidier. Au final un texte remis sous les yeux de tous (publié au début du XXe siècle à… 200 exemplaires) mais aussi somme tout inédit puisqu'assorti d'une iconographie jamais publiée in situ puisque nous allons intégrer en même temps les photos-cartes postales réalisées par Le Bondidier à l'époque. Merci à Le Bondidier pour ce texte et un grand merci et un amical clin d'œil à M. Raynaud de nous faire découvrir ce texte savoureux !Sortie de l'ouvrage le 24 mai. Prix 18 euros. Ouvrage pouvant être réservé (gratuité des frais de port).

Puisque je parle de préfacier qui cisèle leur texte, Bertrand Gibert lui a trempé, depuis quelque temps, sa plume dans son encrier pour nous faire une présentation d'Émilien Frossard et évoquer son œuvre majeure : Tableau pittoresque des Pyrénées françaises : vallées du Lavedan, de Barèges et de Gavarnie, autrement le "Petit Frossard". MonHélios avait ce projet d'édition depuis plus d'un an… sans oser se lancer car si on fait, il faut bien le faire. Et bien le faire, c'est faire ce qu'il faut. Oh non pas chercher à faire du haut de gamme, mais à faire de la bonne tambouille… Quelque chose qui a de l'allure, qui soit digne, respectueuse de l'artiste Émilien Frossard qui a contrecollé des magnifiques aquarelles dans chaque exemplaire, respectueuse aussi de M. Gibert qui veut bien nous faire une présentation de ce joyau de la littérature pyrénéenne.
La souscription, qui est lancée sur ce titre où nous souhaitons réunir 200 lecteurs (nous avons dépassé la trentaine à ce jour), nous permettra d'oser aller jusqu'au bout et de signer le bon de commande à l'imprimeur. Comme il n'est pas question de "sortir pour sortir", nous préférons tenir le langage de la prudence (qui est mère de sûreté dit-on !).
Sortie de l'ouvrage le 21 juin.
Prix à parution : 25 euros.Bulletin de souscription sur le site internet (onglet souscription, à gauche).

Quelques mots sur la Guerre dans la vallé d'Aspe et la Bataille de Lescun du lieutenant Schmuckel. C'est un titre que MonHélios a déjà sorti… et qui ressort avec une autre couverture (je me suis lassée de la première !). Ça fait plaisir de réimprimer les livres quand ils sont épuisés, vous savez… et même cela fait parfois du bien : je vais enfin pouvoir corriger une borne "militaire" (sic !) en lui redonnant sa vraie vocation de borne "milliaire". Ah ces coquilles qui vous font sourire, vous, les lecteurs mais qui me font grincer des dents !!!!
Sortie de l'ouvrage le 21 juin. Prix : 15 euros.  Ouvrage pouvant être réservé (gratuité des frais de port).

Enfin on sera toujours le 21 juin jour de l'été, Belles échappées sur le Tour de France dans les Pyrénées de Fernand Fourcade, le titre phare de MonHélios 2013. Titre inattendu, un titre coup de cœur, un titre porté avec enthousiaste par son auteur qui m'a mis ce défi-challenge entre les mains : éditer et faire vivre un livre photos sur le Tour de France dans les Pyrénées : "à sortir d'urgence avant juillet car ce sera le centième Tour de France" a plaidé Fernand Fourcade, son auteur… il y a quelques jours à peine ! "Oui, oui… cher Fernand, mais je suis une petite maison d'édition et vous arrivez certes avec un titre pyrénéen, mais c'est un titre qui aura naturellement un destin national. Je crains le tourbillon médiatique, moi. Je ne suis pas taillée pour ça, je sors de ma catégorie, je risque de ne pas réussir à faire reconnaître votre travail". Arguments non recevables pour cet auteur qui persiste à vouloir MonHélios comme éditeur… Les chevilles de MonHélios n'enfleront pas pour autant, soyez-en certains, par contre, on va se prendre un sacré tour de cuisse… petit plateau, et en avant pour se grimper ce Tourmalet de l'édition ! Ce livre ravira les amoureux de la Grande Boucle. Les photos sont tout simplement très "Tour de France", cela va être un régal de mettre ce livre en pages.
Préface de Miguel Indurain, légendes de Christian Laborde. Excusez du peu !Deux présentations pour ce livre : reliée à 25 euros ou brochée avec couv. à rabats à 20 euros. L'édition reliée sera limitée à 1000 exemplaires : il est donc prudent de réserver pour ceux qui souhaiteraient acquérir ce livre sous cette forme. Dédicace possible de l'auteur pour ceux qui le voudraient pour toute réservation faite avant le 5 juin. Sortie le 21 juin.

Voilà, la marmotte que je suis, qui aime passer l'hiver au chaud, a passé le mois de janvier à vitupérer après la pluie. Ne pouvant rien faire d'autre, alors j'ai travaillé assidûment… MonHélios c'est ainsi que l'on s'appelle (Hélios, dieu grec du soleil !)… pas MonHyétos (dieu grec de la pluie) !

En vous disant à bientôt, c'est-à-dire vers fin mai- début juin pour vous parler de la seconde partie de l'année.
Bien cordialement à tous,

Danièle Thomas.

Un petit PS : il y a une jeune écrivain pyrénéenne prénommée Laurine qui a été sélectionnée avec cinq autres candidats pour le prix du Jeune Écrivain. Elle a écrit une nouvelle intitulée Un passage et sera publiée prochainement par Buchet Chastel. Lisez... et votez !

06/12/2012 — Bilan d'une année éditoriale (2012)

L'année éditoriale tire à sa fin. Pour MonHélios, ce fut un grand cru : le cru de ses 10 ans. De grosses satisfactions éditoriales car avant tout de belles rencontres humaines avec des auteurs qui apportent leur pierre à l'édifice de la connaissance pyrénéenne avec sincérité, sérieux et passion.
Rappelons les titres sortis au printemps dernier :
- Lescun tous azimuts de Jean Lacazette et Damien Lemière, un topo-guide qui a pour ambition de vous faire sillonner à partir d'un point, le village de Lescun en vallée d'Aspe (120 randonnées du promeneur au montagnard), et vous faire donner les grandes clés de compréhension du paysage. Un livre salué à sa sortie par les Aspois en premier, les randonneurs, et plus largement les connaisseurs des Pyrénées, ensuite. Maillot jaune (sans EPO) des ventes pour MonHélios en 2012 : voilà deux auteurs justement récompensés d'avoir travaillé, sans compter leurs heures, à l'élaboration de ce guide, faisant « tester et approuver » par leurs amis les randonnées décrites avant publication.
- Rando-pêche dans 54 lacs des Pyrénées centrales de Jacques Tambon, enfin un topo-guide qui ravira les pêcheurs entre Ariège et Hautes-Pyrénées avec un auteur fidèle à MonHélios (c'est notre 4e livre ensemble), grand pêcheur devant l'Éternel et qui en profite pour raconter quelques anecdotes savoureuses. Garantie : Jacques Tambon est Pyrénéen pur souche… pas Marseillais !
- La Traversée des Pyrénées au pas de l'âne de Georges Marty, un topo-guide à la démarche singulière destiné à vous faire franchir le pas. Pas envie de vous trimballer un lourd sac à dos, volonté de vous organiser des étapes en suivant les sentiers balisés, bref marcher dans les Pyrénées à votre rythme, sans chercher l'exploit ? Alors la solution s'appelle « louer un âne », ce qu'a fait Georges et trois amis. Le challenge : aller d'Hendaye à Banyuls… 48 étapes plus tard, au pas de l'âne, cela fut fait. L'itinéraire suivi par les 4 hommes est expliqué comme un topo-guide classique (carte, temps réalisé, dénivelée, explications utiles), le tout suivi du carnet de route... d'Argui-Beltz, l'ânesse derrière qui Georges Marty se cache pour dire un immense merci à cet animal aux grandes oreilles qu'il ne connaissait pas avant de partir et dont il a appris à estimer toutes les qualités chemin faisant.
- Les Pyrénées, d'un 3000 à l'autre, de Florian Jacqueminet, topo-guide pour ceux qui ont envie d'altitude en parcourant les 3000 et en bivouaquant en altitude. 2e édition pour ce guide devenu en quelques années un incontournable, édition retouchée par-ci par-là par l'auteur suite à des échanges avec des lecteurs ou parce que, réflexion faite, un autre point de passage lui paraît plus beau, plus sauvage, plus à faire encore que l'autre.
- Enfin deux autres titres ont clôturé le premier semestre 2012 : L'Aneto et les hommes de Jean Escudier, le livre de référence pour connaître l'histoire du plus haut sommet des Pyrénées, ouvrage devenu un classique de la littérature pyrénéenne dès sa sortie, édité et réédité sans cesse en Espagne, et indisponible en France depuis trop longtemps ! MonHélios continue donc son travail entrepris voici dix ans de rapprochement avec les familles des Pyrénéistes (famille Cadier, famille Meillon, aujourd'hui famille Escudier) dont les noms brillent au firmament des Pyrénées sans que le lecteur nouveau venu arrive facilement à comprendre le sens de cet engouement car les œuvres à connaître n'étaient plus disponibles. Exercice d'érudition s'il en est, extrêmement bien écrit et très lisible, L'Aneto et les hommes de Jean Escudier était un projet de réédition qui tenait à cœur de MonHélios. Merci à Mme Jean Escudier et à ses 4 enfants de nous avoir autorisés et aidés à le mener à son terme. Enfin, là aussi, merci aux enfants d'André Eygun de nous avoir permis de réimprimer le très beau Peuple d'Aspe, un des premiers titres parus chez MonHélios. On ne peut pas évoquer l'homme André Eygun sans émotion et ce qu'il dit de sa vallée sonne comme la pureté du cristal.
La deuxième partie d'année 2012 est bien différente… tout en poésie, en lecture pour les longues soirées d'hiver.
- Le photographe Pierre-Emmanuel Michel vous fera tout de même sortir, le soir qui plus est, pour découvrir les rues et les façades d'Oloron-Sainte-Marie, la nuit. Tiens, donc… comment ça, vous ne vous étiez jamais attardé dans cette ville ? Vous n'avez jamais su voir ce que ce photographe vous montre ? Plus qu'un beau-livre, c'est un livre beau car il a une âme, où les courts textes poétiques de Samie Louve se fondent dans les images qu'ils révèlent. Une grande satisfaction de MonHélios d'avoir signé cet ouvrage inattendu et intemporel tout en étant dans une démarche de vie et de présentation d'une cité béarnaise, la première à avoir reçu le label « Art et histoire ». Pour déambuler dans les rues d'Oloron, non pas regard au sol, mais nez en l'air !
- Rien de tel qu'une randonnée pour creuser l'appétit ! Grâce à Florian Jacqueminet, découvreur du tapuscrit, MonHélios peut vous mettre sous les yeux, un petit chef-d'œuvre inédit d'humour et de savoir-vivre (c'est-à-dire de bien manger) du fondateur du Musée Pyrénéen de Lourdes, Louis Le Bondidier, qui se targue de faire partie du « Club des 100 kilos ». Marcher, oui, et sans problème, pour ce montagnard… mais quand vient l'heure du repas, c'est sacré ! Alors que mange-t-on, et comment, à 2000 m d'altitude ? Réponses en lisant la Gastronomie pyrénéiste de Louis Le Bondidier, ouvrage qui bénéfice d'un avant-propos truculent, et combien riche, de M. Jean-Victor Parant, « cuistot » des camps du Groupe des Jeunes d'Arlaud , doyen des Pyrénéistes actuels et qui nous a fait l'immense honneur de nous raconter quelques souvenirs de… cuisine !
- Un roman ensuite de Robert Villanua, La voix cassée, un roman que portait en lui depuis longtemps l'auteur d'Amik pour toujours, son précédent livre, sans arriver à mettre les vrais mots dessus, sans arriver à coucher sur le papier l'histoire imaginée. Un jeune garçon décide d'ouvrir son journal, son enfance ressurgit marquée par une actualité dont il n'arrive pas à se sortir. Des mots sont mis pour espérer devenir enfin adulte. Un secret à révéler qui pèse lourd et dont le lecteur ne sort pas indemne.
- Pour terminer cette année éditoriale riche, Ces dames de Béarn d'Étienne Vaucheret. Eh oui, que serait le Béarn sans les femmes ? La question mérite d'être posée. L'histoire recèle de grands noms politiques, la littérature également. Exercice de style pour cet ancien professeur de Lettres de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour qui conjugue donc au féminin l'histoire du Béarn en évoquant quelques figures qui sont une des richesses culturelles de ce territoire.

L'année s'est achevée à « Pau-Pyrénées fête le livre », les 23-25 novembre derniers. Un vrai moment de liesse pour MonHélios et ses auteurs. Un moment attendu par nous toute l'année car nous aimons nous retrouver et vous retrouver pour ceux qui peuvent venir jusqu'à nous. Cette année encore plus que jamais car les organisateurs – la Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées qui met à contribution le personnel de ses médiathèques emmené par Frédérique Dutilleul en charge du dossier – avaient décidé de vous faire découvrir la toute nouvelle médiathèque de l'agglomération (médiathèque André-Labarrère) mais aussi avaient souhaité que soit mis l'accent sur les livres consacrés aux Pyrénées en prélude à l'ouverture de la Cité des Pyrénées dans ses prochains mois. Un coup de projecteur sur l'édition régionale et locale donc de ce fait. Chez MonHélios, nous avons été heureux de relever le challenge et d'être mis à contribution.

Voilà, voilà... bien entendu nous pensons déjà aux livres de l'année prochaine... Un petit peu de patience. Bientôt vous verrez apparaître sur le site Internet à paiement sécurisé de la maison d'édition (www.monhelios.com), la première partie de l'année éditoriale 2013, qui se veut différente que 2012. Surtout ne pas se répéter : il y a tellement à dire sur nos Pyrénées qui sont aussi les vôtres !
Prochaine lettre d'information vers mars-avril 2013... c'est que nous avons à travailler dur pour avoir quelque chose (que nous jugeons intéressant !) à vous dire !

01/06/2012 — www.monhelios.com est né !

Amis des Pyrénées et amis des livres bonjour,

Il est là. Il est enfin opérationnel.
Longtemps annoncé et jamais là.
Attendu par certains d'entre vous. Un vrai serpent de mer. Une illusion ! Une chimère... une construction purement imaginaire dont la réalisation et la finition semblaient, a priori, hors de notre portée. C'est du nouveau site de MonHélios dont il est question !
Ah c'est peu dire que la maison d'édition a peiné pour trouver le (vrai) professionnel capable de lui faire ce site. David Esquerra est le webmaster qui nous l'a conçu ! De la compétence il en a à revendre ! Du sérieux aussi. Attentif à nos demandes, se mettant en quatre pour remplir le cahier des charges. David Esquerra nous avait été recommandé : à notre tour nous pouvons vous le recommander sans craindre de nous discréditer au passage ! Vive lui !

Nous voulions un nouveau site internet, mais pas n'importe quoi. Nous voulions que le webmaster nous imagine le cadre, nous forme, nous lâche ensuite dans la nature pour qu'on se le fasse au quotidien nous-mêmes : pas par personne interposée. Sans filtre !
Nous voulions quelque chose de sympa, qui soit nous et pas une reprise d'idées piquées chez les autres : on préfère être copié (c'est déjà fait !) que copier. Surtout avoir un site qui ne soit pas ostentatoire, mais quelque chose de simple, de bon goût, hors mode. Quelque chose qui soit le reflet de MonHélios. Mais c'est quoi un site sympa ? Et quelle est l'image de MonHélios ? Vous qui recevez cette lettre d'information pouvez peut-être nous le dire (et nous vous invitons à nouer le dialogue avec nous en réagissant, pour ceux qui le voudraient, à cette lettre d'information ou au site). C'est vrai, nous osons espérer que nous sommes perçus comme une petite maison d'édition sérieuse, produisant des livres ayant une certaine qualité (ou une qualité certaine), conçus et imaginés dans le respect des lecteurs que vous êtes. Nos auteurs sont des femmes et des hommes qui ont eu envie de transmettre leur savoir, leur imaginaire ou leur passion. Mais surtout ils ont eu envie de partager avec vous, lecteurs. Et à partir de là de valoriser un territoire, le territoire naturel de MonHélios : les Pyrénées.

Alors, nous nous devons d'être à la hauteur de notre ambition ! "MonHélios, les Pyrénées ont leur éditeur" ! Même s'il faut sourire de ce slogan car nous sommes en réalité, en taille plus que très modeste, et philosophiquement nous pratiquons aussi la modestie (pas feinte, ni fausse, bien réelle... ce serait même un reproche qu'on nous ferait !). Un compliment nous fait plaisir mais ne nous fait pas enfler les chevilles, ni la tête ! C'est ainsi, nous sommes bien dans notre peau, conscients de nos possibilités mais aussi de nos limites. Ceci dit, scrogneugneu de scrogneugneu, il faut pourtant l'honorer et le porter haut ce slogan dont nous nous sommes nous-mêmes affublés ! Nous assumons donc cette prétention, mais c'est bien la seule que vous trouverez !

Voilà pourquoi ce site nous est personnel. Nous ne voulions pas un site marchand comme le fait généralement une maison d'édition lambda : vendre est certes une nécessité pour continuer et poursuivre notre route (ou notre destinée) mais ce n'est pas notre seul but. Nous voulions un site qui nous ressemble. Un site d'échange. Un site de communication. Un site de partage.

Certains nous ont dit : "bah, les internautes ne liront pas les bla-bla, c'est trop long, personne ne prend plus le temps". Eh bien nous, nous pensons que nos lecteurs, au contraire, prendront le temps, que vous êtes demandeurs de percevoir l'envers du décor, soucieux de comprendre comment se fait un livre, ce que nous sommes, comment nous faisons, qui se cache derrière un nom. Nous pensons aussi que vous pouvez avoir des questions à poser à l'auteur d'un livre que vous avez acquis, que vous puissiez avoir envie d'en savoir plus. Pourquoi vous empêcher de dialoguer avec lui ? La maison d'édition ne craint pas ses auteurs, et les auteurs ne craignent pas leurs lecteurs : pourquoi interdire le dialogue ? Liberté de parole aux auteurs et à vous lecteurs ! Bref ce site existe et a été conçu pour tisser des liens. Entre vous et la maison d'édition, entre vous et les auteurs qui permettent une communication directe (ou via MonHélios quand ce n'est pas possible). Voilà, la balle vous est lancée. Nous avons pensé que certains d'entre vous voudraient participer, devenir ainsi plus implicitement acteurs de la maison d'édition, initiateurs, porteurs d'idée. En cela oui, le site MonHélios n'est pas banal et nous sommes tout prêts à dire que ce site vous appartient.

Dans ce site, vous trouverez une rubrique "actualités", que nous mettrons à jour au fur et à mesure des événements. Seront présentées les manifestations auxquelles nous participons directement qui sont autant de rendez-vous que nous vous lançons. Seront aussi présentées les actualités de nos auteurs en lien avec les Pyrénées (et pas forcément liés avec un livre MonHélios) : ce sera en fait un peu une tribune ouverte à tous.

Autre rubrique très personnelle, très MonHélios devrons-nous dire... les coups de cœur. Pas classique cette rubrique, fait en toute indépendance, au gré de l'humeur mais aussi des clins d'œil où nous chercherons à valoriser ceux qui nous tendent la main, ceux qui sont dans notre paysage et qui nous aident ou nous font participer, ceux que nous aimons bien parce qu'ils font ou disent des choses qui nous intéressent. Des femmes, des hommes de passion... comme par hasard... ce ne peut qu'être ainsi. Des coups de gueule aussi : ça soulage !… même si cela ne fait pas avancer !

Voilà, vous trouverez aussi, bien entendu, tout le catalogue avec pour chaque titre le détail : le contenu des livres (les fameuses quatrièmes pages de couverture), un extrait à télécharger (souvent la table des matières ou quelques pages vous donnant idée du contenu). Quelques renseignements sur l'auteur. Que vous mettiez un visage sur un nom aussi nous est apparu sympa. Pour certains d'entre eux, vous pourrez l'écouter vous parler de son livre grâce à la complicité bienveillante de notre amie Anne, animatrice radio, qui nous a réalisé l'interview. Regardez, sur les affiches de cinéma, c'est l'acteur qui importe, c'est son nom que l'on retient, c'est le contenu du film que l'on apprécie. Alors sur le site internet de MonHélios, place à ceux qui font les livres : place aux auteurs ! Ils sont MonHélios.

Bonne découverte. Et à bientôt.
Les éditions MonHélios

Nous ne vous envahirons pas de lettre d'information. Trois ou quatre fois par an au grand maximum, nous nous autoriserons ainsi à vous contacter. Nous le ferons en fait quand il nous semblera que nous avons quelque chose à vous dire, pour papoter avec vous quelques instants de notre quotidien, pour vous faire partager quelques informations.
Si cette lettre d'information vous a importuné, nous vous présentons nos excuses. Pour que cela ne se reproduise plus, faites-nous juste un retour de mail, nous comprendrons et nous vous effacerons de notre base de données.
Ce carnet d'adresses nous est strictement personnel. Nous ne le communiquons pas. Par contre, peut-être pouvez-vous nous aider à l'étoffer en nous faisant connaître auprès de vos amis ?
Merci de votre attention.